Nathaniel "Nate" Dashwood

Identité :

Nom : Dashwood
Prénom(s) : Nathaniel, Samuel, James
Surnom(s)*: Nate.
Âge : 24 ans
Date de naissance : le 12 juin.
Lieu de naissance : Wichita, Kansas
Nationalité : Américaine
Occupation : Chasseur


Psychologie :

Plus grande qualité : Malgré son côté aventureux et casse-cou, le jeune Dashwood est une personne sur laquelle on peut compter en toute situation. D’une nature tendre et généreuse, il n’hésite pas à se plier en quatre, en particulier quand ses aptitudes de chasseur sont requises. Qualité qu’il a néanmoins tendance à perdre une fois que vous avez trahi sa confiance ou ‘avez blessé dans son orgueil. Il pardonne rarement ou avec difficulté.
Plus grand défaut : Il a pour défaut de ne jamais rien prendre au sérieux. Dès que la situation devient dangereuse ou émotionnellement trop chargée il trouve un moyen de « briser la glace » (selon ses propres mots) et de détourner habilement la conversation en débitant un monticule d’âneries ce qui a le don d’énerver ses interlocuteurs. Il se rattrape alors toujours avec un « ok c’était pas drôle » et un sourire crispé.
Manies : Nate a de nombreuses manies. Il lui arrive souvent de s’ébouriffer les cheveux lorsqu’il est gêné ou se retrouve face à une situation qu’il ne maîtrise pas. Il humidifie ses lèvres très régulièrement, se frotte les mains paume contre paume et répète bitch, son of a b* et what the hell ? à longueur de temps.
b]Phobie :[/b] Nathaniel ne prends jamais l’avion. Il a comme qui dirait un petit problème avec l’oiseau de fer. En dehors de ça il semble être capable de tout supporter, de l’araignée géante à la bête la plus gluante.

***

Première chose qu'il fait le matin : Ne dormant jamais plus de quelques jours au même endroit, Nate n’a pas de rituel de levé bien précis. La seule chose que l’on peut vraiment retenir c’est qu’il s’offre toujours un copieux petit-déjeuner avant de partir vaquer à ses occupations. Le plus souvent une montagne de pancakes arrosés de sirop d’érable. Ceux à la banane étaient ses préférés mais il n’en a pas mangé depuis longtemps.
Ce qu'il fait à la pause déjeuner : Nathaniel ne prends jamais le temps de se poser pour manger, avalant un sandwich ou une cochonnerie au passage lorsqu’il a faim. En effet comme il est souvent sur les routes il n’a jamais réellement appris à cuisiner ni eu le temps pour ça.
Sa soirée type : Quand il n’est pas dans les bras d’une délicieuse créature, Nate passe son temps à arpenter tous les endroits les plus glauques qu’il puisse trouver à la recherche d’une nouvelle affaire. Pour lui il n’y a rien de plus marrant qu’une chasse dans un cimetière.

Double fond de son tiroir à caleçons : S’il en avait un il y cacherait sûrement une arme de secours, un chapelet, quelques fioles d’eau bénite, et des objets ésotériques de première nécessité.
Contenu de son coffre : A première vue rien de bien intéressant, une roue de secours, de l’huile pour le moteur et un cric pour changer les roues. Mais sous ce monticule de normalité se cache un véritable arsenal. Dagues, gros et petits calibres, doses de souffres, fioles d’eau bénite… Il y stocke un attirail complet pour la chasse aux démons.
Objets Cachés sous son lit/oreiller : Il cache toujours une dague sous son oreiller. Au cas ou… Il a eu la mauvaise surprise d’être pris sans défense une fois et il ne compte pas réitérer l’exploit.
Contenu de son armoire à pharmacie : Sa boîte à pharmacie, localisée dans la boîte à gant de son impala se résumé en une boîte de pansements, une bouteille d’alcool et un peu de coton. Reliquats d’une ancienne mauvaise rencontre.
Le fond de sa poche : Il y traîne toujours de vieux reçus de cartes de crédit fausses, de papier sur lesquelles sont griffonnés les numéros de téléphone de ses dernières rencontres et un ou deux préservatifs. D’ailleurs on en retrouve un peu partout dans ses affaires, son sac, sa boîte à gants…
Contenu de son pare-soleil : Outre les faux permis de conduire qu’il collectionne comme d’autres les mésaventures, se trouve une vieille photo de lui et de sa sœur. Abîmée et passée, on devine à peine les visages des deux bambins mais il y tient énormément. C’est bien le seul truc vraiment « personnel » qu’il trimballe partout avec lui.

Goûts :

Couleur préférée : Le bleu.
Plat préféré : Un sandwich avec du steak haché grillé, du fromage fondu et des frites, le tout noyé sous du ketchup, ce qu’il mange la plupart du temps. Sinon les macaronis au fromage de sa sœur ont un réel petit goût de paradis pour lui.
Chanson préférée : Carry on my wayward son de Kansas qu’il pousse à fond lorsqu’il conduit.
Livre préféré : Il a dévoré les livres d’Anne Rice à la faculté, certain d’y trouver une piste.
Film préféré :Edward aux mains d’argent, une histoire qui l’a fasciné lorsqu’il était petit.

Histoire :

Parents :

David : Après de brillantes études de droit, David est embauché dans l’un des meilleurs cabinet d’avocat de Wichita. Homme de loi respectable, il partage alors sa vie entre son travail et ses clients et sa vie de famille. Fils d’ouvrier, il est la fierté de sa famille car le seul a avoir véritablement réussi socialement.

Jezebel : Jezebel après des études d’économie, brillantes bien que pas autant que celles de son mari, s’est retrouvée enceinte de son premier enfant. Elle a alors abandonné toute idée d’une carrière professionnelle et s’est entièrement consacré à l’éducation de ses deux bambins. Lors de ses temps libres, elle tirait les cartes aux femmes du coin. Véritable don ou arnaque, seule elle le sait vraiment.

Leur rencontre : Les deux jeunes gens ont été présentés un dimanche, juste après le sermon du prêtre. Il semblait naturel pour leur entourage qu’ayant le même âge et le même statut social qu’ils apprennent à se connaître. Peu emballés au départ, ils changèrent vite d’avis après avoir échangé deux trois mots. Les rencontres se multiplièrent, chez l’un ou chez l’autre, à l’occasion d’un barbecue ou pour boire le thé. C’est tout naturellement que David demanda la main de Jezebel à son père après 6 mois passés à se fréquenter.


Aujourd’hui : Actuellement ils se sont achetés une petite maison dans un trou paumé du Texas où ils envisagent de passer agréablement leur retraite. Toujours aussi amoureux qu’au premier jour, ils ne s’imaginent pas vivre l’un sans l’autre. Sue et Nathaniel sont en contact permanent avec eux et leur rendent visite tous les ans pour Thanksgiving.



Depuis des années rien n’avait bougé dans la petite maison. Chaque bibelot était à sa place, religieusement astiqué de façon régulière par la reine des lieux. Les meubles, patinés par le temps, avaient été chinés tout au long de leur vie au hasard. Achetés sur un coup de cœur. Pris séparément ils n’avaient rien de commun, les commodes en pin avoisinant avec des masques africains, mais Jezebel avait réussi à les mariés avec goût si bien que l’ensemble dégageait une impression de chaleur.

Les trois hommes de la famille, tranquillement installés – ou plutôt avachis - sur le canapé du salon regardaient en commentant avec enthousiasme le match de foot qui se déroulait sous leurs yeux. Par pure provocation, Nate avait choisi de supporter l’équipe adverse de celle de son père – qui de toute façon était perdante - et ne faisait que commenter d’un air moqueur la moindre de leur action ratée sous l’œil amusé de Donovan, le nouveau venu de la famille.

Retranchées au calme dans la cuisine, Jezebel et Juliet s’occupaient de préparer le dîner, ce qui n’était pas une mince affaire connaissant les trois gaillards qu’elles allaient avoir à table. Leurs gestes étaient sûrs et méthodiques, habituées comme elles étaient à s’acquitter de la tâche depuis toujours, ce qui leur permettait de papoter gaiement. Elle s’arrêtaient parfois pour tendre une oreille vers le salon d’où s’élever des exclamations de joie et de frustration et elles éclataient de rire, complices. De légères effluves appétissantes commençaient à s’échapper des marmites, mettant chaque occupant au supplice. En particulier le jeune Nate qui était incapable de rester une heure d’affilée sans avaler quelque chose. C’était mathématique, aussi sûr que deux et deux font quatre, on ne pouvait rien laisser à portée du jeune homme sans craindre qu’il n’en engloutisse les ¾.

C’était donc tiraillé par la faim qu’il s’était levé pour tenter une brève mission de reconnaissance dans la cuisine. Tel James Bond il avait louvoyé entre les deux femmes de sa vie pour se frayer un chemin jusqu’au frigo.

« Nate ? »

« Oui M’man ? »

« N’y pense même pas… »

Il prit un air des plus innocent et fixa la matriarche de la famille. Malgré son âge, elle avait conservé cette beauté qui lui était propre et dont Juliet et Nate avaient tous deux hérités et qui imposait le respect ainsi qu’une certaine fascination. Il brillait dans ses yeux une lueur indéfinissable que le jeune homme lui avait toujours connu et qui lui donnait l’impression que quoi qu’il fasse elle savait…

« Non mais… Je venais juste chercher une bière ! »

« Pas de mais… » renchérit Sue qui elle aussi ne le connaissait que trop bien. « Allez ouste… » Elle le reconduit gentiment jusqu’au seuil de la pièce, lui glissant un bière dans les mains par la même occasion. Vaincu il s’apprêta à regagner sa place lorsqu’elle l’interpella. elle lui lança alors un petit pain au maïs et gruyère encore chaud qu’il rattrapa sans peine.

« C’est tout ce que tu auras… » avait-elle glissé un sourire aux lèvres avant de retourner vaquer à ses occupations.


Anecdote(s) de l'enfance :

L’horloge trônant dans le salon affichait vingt et une heure précise. Jezebel, parée d’une robe en soie des plus raffinées, rappelait nerveusement les consignes à suivre, tandis que David lui, commençait sérieusement à s’impatienter. Invités à une soirée chez les Becker, une famille de quinquagénaire immatures, ils étaient visiblement en retard. Jezebel déposa deux bisous respectifs sur le front de ses enfants avant de se diriger vers la porte de leur nid douillet. Elle était plus que tracassée car c’était la première fois qu’elle laissait ses deux bambins seuls à la maison. David posa alors une main sur sa taille, comme pour la rassurer, avant de refermer la porte derrière eux.

Nate avait observé le manége de loin, malgré son jeune âge, il percevait sans problème les avantages liés à une soirée passée sans la surveillance des parents et il louchait depuis un moment sur la réserve de cochonneries en tout genre que possédait la famille et à laquelle il n’avait accès que de façon restreinte. Plus impatient de les voir partir qu’inquiet de leur départ, il sautillait dans tous les sens ce qui avait le don d’agacer son père. Il le rappela à l’ordre et l’enfant, calmé pour quelques minutes alla s’installer tranquillement sur le canapé du salon. Il fut rejoint quelques secondes après par sa sœur qui avait fait main-basse sur les sucreries.

« Tiens, je veux bien que tu prennes des bonbons, mais après ça, tu devras me laisser regarder un ‘film de grands’ » lui dit-elle d’un ton autoritaire


« Eh ! Mais moi aussi je suis un grand ! » Il n’aimait pas quand sa sœur le sous-estime. Depuis toujours il la considérait comme un modèle et voulait être impliqué de près dans chacune de ses actions. Il avait pour une fois la chance de lui montrer qu’il était en mesure d’être aussi « fort » qu’elle. Il n’allait certainement pas lâcher le morceau. Il lui redonna donc la bonbonnière qu’elle lui avait refilé, censée conclure le pacte.

« Maman dit que les enfants n’ont pas le droit de regarder des films qui font peur, alors tu n’as pas le droit » Ce genre d’arguments avaient une prise en général sur le bambin mais pas cette fois. Jezebel n’était pas dans les parages et cela Nate l’avait parfaitement compris.

« Mais toi aussi tu es une enfant d’abord. Et puis j’ai peur de rien, moi » répondit-il du tac au tac en croisant les bras, louchant sur les friandises qu’il avait abandonnées.

« Très bien, puisque tu insistes. Mais il ne faudra pas venir pleurnicher après ! »

Juliet se leva et attrapa la cassette vidéo qu’elle avait déjà soigneusement préparée. Après l’avoir glissé dans le magnétoscope, elle lança le film et revint à sa place en lançant un « bouuuuuuuuuh » ironique à son frère. Vexé qu’elle puisse le prendre pour un peureux, le jeune garçon lui tira la langue. Cependant, son visage changea immédiatement d’expression lorsque le long métrage commença. A vrai dire, le film commençait fort : une scène d’épouvante dès les premières minutes. On ne pouvait pas faire pire. Même Juliet en avait sous-estimé la terreur. En soi, il n’y avait rien de violent, mais le climat instauré était plus qu’angoissant et la musique semblait faire ressortir le moindre battements de cœur. Les deux enfants se tournèrent en même temps l’un vers l’autre. Ils voulaient, à coup sur, savoir s’ils éprouvaient la même chose, mais jamais aucun d’eux ne l’avouerait.

« Annnnh, tu as déjà peur » lança Juliet d’un ton moqueur. Elle lui lança le coussin avoisinant et continua de rire.

« Même pas vrai d’abord. C’est toi ! » répliqua-t-il en aggripant le coussin.

Soudain, un bruit épouvantable se fit entendre dehors. Quelque chose de strident ! Ils en avaient froid dans le dos. Sursautant tous les deux, Nate finit par extérioriser sa peur en hurlant, mais Juliet se jeta sur lui. Elle posa sa main sur sa bouche en lui conseillant de se taire. Le petit garçon ne chercha pas à se débattre, rassuré par la présence de son aînée. Elle se leva et s’approcha de la fenêtre à pas de loups.

« Attends-moiiiii » lança t-il intimidé. Il accourut vers sa sœur avant d’agripper sa taille le plus fort possible, ses petits poings froissant le tissu de son pyjama. Il posa un regard inquiet sur elle, guettant le moindre de ses faits et gestes. D’habitude il ne l’aurait pas laissée le prendre dans ses bras comme un bébé mais là il ne refusait pas le réconfort qu’elle cherchait à lui apporter.

« Tu es dans la maison, avec moi. Il ne peut rien nous arriver, et Maman a toujours dit qu’ensemble on était plus fort que tout. Tu crois qu’elle a tort ? »

Nate considéra les propos de sa sœur avec gravité avant de répondre. « Non » Juliet se dirigea alors vers la chambre de son frère, pour aller le coucher. Il avait été apaiser par ces propos mais n’était pas complètement rassuré.

« Euh… Juliet…Tu veux bien dormir avec moi ? » demanda-t-il d’un air extrêmement gêné.

« Bien sûr » répondit-elle avec un grand sourire aux lèvres. Sourire qu’elle communiqua au bambin qui se sentit cette fois parfaitement à l’abri. Elle le déposa sur son lit avant de se diriger vers sa chambre. Ses doigts se crispèrent sur ses draps et il fixa chaque ombre comme si l’homme de la télé pouvait s’y cacher. Il ne fut rassuré que quand elle revint vers lui, vec son oreiller, une couverture, sa peluche fétiche, et sa plume dans les mains. Elle lui fit signe de se décaler et il se poussa pour lui laisser suffisamment de place dans le lit.

« Merci Sue… » souffla-t-il en se glissant à ses côtés et en fermant les yeux. C’était la première fois qu’il utilisait un surnom pour désigner sa sœur. Il l’utilise encore aujourd’hui mais est incapable de se souvenir à quand remonte cette habitude.

Anecdote rédigée par Juliet Graham (Aka Nana) et modifiée selon le point de vue de Nate.

Anecdote(s) de l'adolescence :

L’excitation du jeune homme avait montée au cours de ses recherches. Se prenant pour un apprenti détective, il avait voulu résoudre seul le mystère de la mort des parents de sa petite amie survenue alors qu’elle n’avait que 5 ans. Elle n’en parlait jamais et lorsqu’elle était obligée d’y faire allusion c’était toujours du bout des lèvre et en évitant de croiser le regard des personnes avec qui elle s’entretenait. Il comprenait sa tristesse et était certain qu’elle se sentirait mieux un fois qu’elle saurait. Il avait donc laissé un message sur son répondeur, dans lequel il lui demandait de le rejoindre au plus vite à la bibliothèque pour lui faire part du résultat de ses recherches. Cela faisait maintenant un mois qu’il récoltait toutes les informations qu’il pouvait trouvé, préférant attendre le moment où il en saurait assez pour tout lui dévoiler. Il était maintenant sûr de son coup. Ne restait qu’a annoncer la nouvelle à la jeune femme.

Il entendit des bottines claquer sur le dallage de la bibliothèque et lorsqu’il releva la tête il croisa le regard de Rain. Un large sourire fendit son visage et il s’approcha d’elle, nouant un de ses bras autour de sa taille, à la recherche d’un contact. Il déposa un léger baiser sur sa joue, essayant de lui apporter le soutien dont il pensait qu’elle aurait besoin.

"Qu'est-ce que c'est ?" demanda-t-elle sèchement.

La partie était loin d’être gagnée…

"J'ai fait des recherches et -" commença-t-il

"Des recherches sur quoi ?" le coupa-t-elle amèrement, plongeant son regard dans le sien.

Nathaniel laissa retomber son bras le long de son corps, lâchant par la même occasion la taille de Rain. Il soutint son regard, laissa planer une seconde de silence, puis répondit d'une voix grave :

"Sur la mort de tes parents."

Il vit la jeune femme se raidir et s’éloigner de lui comme chaque fois qu’il tentait de lui faire part de ses découvertes. Il ne savait pas pourquoi mais elle refusait tout simplement de concevoir l’idée qu’il puisse se passer des choses étranges autour d’elle. Les preuves ne manquaient pas pourtant lorsqu’on cherchait un peu… Mais butée comme elle l’était elle refusait tout simplement de le voir. Il s’avança vers elle, tentant d’établir un contact. Elle lui échappait, il le sentait.

"Rain... Ecoute, j'ai peut-être des explications, sincèrement, je pense avoir compris mais tu dois -"

"Tais-toi, je ne veux pas le savoir."

Il s'avança encore, posant sa main sur le bras nu de la jeune femme sous le regard de celle-ci.

"Rain..."

Il avait l’impression d’avoir ouvert une brèche dans la carapace impénétrable de la jeune femme et d’avoir touché un point sensible. Elle hésitait, sans doute partagée entre la raison et la curiosité. Il savait que ce serait pénible pour elle. Mais il était là.

"Lâche-moi."

Le jeune homme la regarda longuement avant d'ôter sa main et de la fourrer machinalement dans sa poche, blessé par le ton qu’elle avait employé. Elle le fixa durement et recula avant de s’enfuir loin de lui. Il entendit ses pas résonnés un instant dans la bibliothèque puis plus rien. Il ne le savait pas encore mais il venait de mettre fin à leur relation.

Anecdote rédigée par Rain Harlowe (Aka Ju') et modifiée selon le point de vue de Nate.

Anecdote(s) de la vie actuelle :

Nathaniel venait tout juste de quitter Near lorsque la sonnerie de son portable retentie. Il avait rencontré le jeune homme par hasard dans une bibliothèque. Ils furetaient dans le même coin et avaient visiblement des vues sur le même ouvrage. D’abord méfiants, ils s’étaient vite rendus compte qu’ils étaient du même côté et qu’ils travaillaient en plus sur la même affaire. Ils avaient alors décidés de rassembler leurs efforts et s’étaient occupées ensembles de la créature surnaturelle. Se rendant compte de l’avantage d’être deux, ils réitérèrent plusieurs fois l’expérience. Devenus amis au cours de leurs nombreuses chasses ils font appel l’un à l’autre dés qu’ils trouvent quelque chose d’intéressant qu’ils ne peuvent régler seuls.

Nate décrocha, un bagel dans une main le téléphone dans l’autre. Il reconnut aussitôt la voix de la personne qu’il avait à l’autre bout du fil.

« Hey baby Sue ! Laisse moi deviner... Ca y est tu es enceinte ? » Depuis qu’elle était mariée à Donovan, un chic type qu’il ne pouvait s’empêcher de charrier, il ne cessait de la taquinée avec une probable grossesse. Tonton était un titre qu’il aurait aimé se voir attribué.

« Nate… » soupira la jeune femme à l’autre bout du fil.

« Ecoute… »

Déclic : Contrairement à de nombreuses personnes qu’il a rencontrées au cours de ses chasses, le déclic ne s’est pas fait à cause d’un événement malheureux. Nate est depuis tout petit passionné par tout ce qui est du domaine du surnaturel. Sa passion, loin de s’arranger avec l’âge a fini par l’obséder complètement au cours de ses études supérieures et ce malgré qu’il ait une position stable et même enviable (résultats excellents, petite-amie amoureuse…).
Sa première rencontre avec un fantôme, bien que brève, n’a fait que confirmer ses attentes et outre le fait qu’il ait trouvé cela « cool » a marqué le début de sa « carrière ».



Apparence :

Allure générale :
Nathaniel est un jeune homme extrêmement séduisant et conscient, voir même très conscient de son pouvoir de séduction et de son succès auprès de la gente féminine. Et il en use et en abuse. De la simple concierge à la blondinette en vogue, il les fait toutes craquer (ou du moins essaye) d’un « simple » sourire. Il mesure 1m83 pour 75 Kg et possède un corps élancé et incroyablement bien fait. Musclé, de par les nombreuses heures de « sport » en tous genres auxquels il s’adonne, il sait mettre en valeur ses atouts. Il n’a pas besoin de s’habiller classe pour avoir une allure folle, une veste en cuir, un jean et un t-shirt et déjà les regards s’arrêtent sur lui. Il arbore souvent une légère barbe de deux trois jours qui accentue son côté sauvage et sexy. Il a depuis longtemps abandonné l’idée de domestiquer ses cheveux auburn qui semblent n’en faire qu’a leur tête et opte donc pour une coupe courte. Il lui arrive souvent d’ailleurs d’y passer une main de façon à les ébouriffer pour accentuer encore son côté rebelle. Ses yeux ambrés et verts sont toujours animé d’une petite lueur mutine et il semble capable d’allumer un feu d’un simple regard. Il a un visage aux traits fins et finement ciselés, avec une bouche bien dessinée aux lèvres polissonnes, une peau finement dorée, des mains d’artiste et une voix grave aux intonations suaves et troublantes. Il possède une maîtrise parfaite de son corps et de l’espace qui l’entoure. Dégageant une certaine désinvolture il est la parfaite incarnation du Playboy américain.

Style vestimentaire :

S’habiller est loin d’être la préoccupation première du jeune homme. Ainsi, d’aussi loin que remonte sa mémoire il porte en tous temps en jean agrémenté d’une chemise ou d’un t-shirt. Evitant les fautes de goût tel que le port d’une chemise à motifs hawaiiens, il n’a jamais rien porté de plus excentrique qu’une chemise d’un bordeaux vif qui souligne le caramel de sa peau. Osant tout de même la superposition t-shirt moulant-chemise qu’il est le seul à porter avec autant de classe. On notera également qu’il ne se sépare jamais des liens de cuir qui enserrent son poignet et de l’étrange médaillon qu’il porte au cou.

Autres :
Il possède une chevrolet impala de 1967 qu’il bichonne comme son bébé. Gare à celui qui voudrait la rayer.
Il ne prends jamais l’avion. Pourquoi ? Parce que !
C’est un ventre sur pattes.
Il adore la bière.
Il ment souvent.
Aucun de ses papiers n’est vrai.
Il déteste Halloween.
Il déteste les hôpitaux.
Il a tendance à être très distrait lorsqu’une jolie femme est dans les parages.
Connaissant la passion de sa sœur pour les objets ésotériques, il lui ramène un petit cadeau chaque fois qu’il lui rend visite.
Il manie les armes à feu avec une grande dextérité mais fait preuve de beaucoup moins de précision dés qu’il s’agit d’armes blanches.
Il est allergique aux carottes.

Avatar : Jensen Ackles

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