Juliet Graham | Human |

Identité :

Nom : Juliet
Prénom(s) : Graham
Surnom(s)*: Juliet a très peu de pseudonymes. De toute manière, elle estime que son prénom n'offre pas grande possibilités. Toutefois, certaines âmes créatrices - ses proches - la surnomment Ju' tout simplement. Enfin, son frère Nate se singularise en l'appelant Sue.
Âge : 25 ans
Date de naissance : Le 10 décembre
Lieu de naissance : Wichita, Kansas
Nationalité : Américaine
Occupation : Femme au foyer

Psychologie :

La personnalité de Juliet pourrait se synthétiser en un seul et unique mot : complexe. Mais cette notion est devenue bien trop général aux femmes. Il nous faut donc brosser le portrait général de sa personnalité, avant de développer d’autant plus ses qualités et ses défauts.

Plus grande qualité :
Son côté pétillant et insouciant à la fois. En effet, rien que par sa présence, elle peut illuminer une pièce, parce qu'elle rayonne tout simplement. Même lorsqu'elle traverse des périodes difficiles, vous ne la verrez jamais, ô grand jamais, perdre son sourire éternel. Elle préfèrera toujours cacher sa peine plutôt que de partager son fardeau et c'est d'ailleurs bien pour cette raison qu'elle cache depuis des années ses prémonitions à son petit frère. Juliet est de toute évidence une femme très protectrice, mais elle a tout autant besoin qu'on la bichonne. Elle n’a jamais réellement grandi, préférant demeurer dans le monde de Peter Pan. Pour certains, c'est un défaut qui implique l'immaturité, mais ne lancez pas de jugement trop hâtifs. Juliet assume toujours le moindre de ses actes, la moindre de ses erreurs la tête haute. Ce n’est pas le genre de fille à se défiler devant des responsabilités. Au contraire, c’est une femme active, malicieuse qui prend la vie comme elle vient, s'amuse sans forcément penser au lendemain. Voilà pourquoi vous ne pourrez jamais vous ennuyer en sa compagnie. Elle a toujours des tas d'idées aussi farfelues qu'enfantines, et ce, pour le bonheur des petits comme des plus grands.

Plus grand défaut :
Probablement sa contradiction. Juliet possède un tempérament de feu. Provocante, insolente voire parfois même agressive, il est très dur de la maîtriser lorsque de grosses disputes éclatent. Elle perd très vite le contrôle d’elle-même, et de ses paroles. Si quelque chose l'agace, elle aura tendance à le faire immédiatement et subtilement savoir. Mais pour autant, si quelque chose la tracasse, c'est l'effet inverse : elle se renferme sur-elle, se morfond dans un mutisme insoutenable. Ce qui devient problématique, c'est que les deux règles énoncées ci-dessus ne sont pas toujours respectées, bien au contraire. Juliet est l'incarnation de l'imprévisibilité, de la contradiction. Vous dîtes noir, elle dira blanc. Vous dîtes blanc, elle dira noir. Son sale caractère la pousse souvent dans ce petit jeu taquin, mais parfois, le vice est à son comble puisqu'elle le fait totalement inconsciemment. Elle veut ci, puis ça. Elle désire aller là un jour, et puis le lendemain elle change d'avis. Elle est la contradiction à l’origine de l'image de la femme : entre douceur et violence des sentiments, entre générosité et caprices, son caractère fluctue. Certains psychologues expliqueraient probablement qu'elle fait ça pour échapper à l'ennui que serait la routine, ou encore pour préserver sa liberté, et son inaccessibilité. C'est probablement vrai, et en tout cas, Donovan l'a très bien compris. Il sait toujours trouver les mots justes pour lui montrer son attachement sans pour autant l'emprisonner. C'est l'une des plus belles preuves d'amour que l'on puisse faire à Juliet.

Manies :
Outre les manies féminines habituelles telles que se mordiller la lèvre inférieure ou encore jouer avec ses cheveux, Juliet tripote souvent une plume d'aigle qu'elle porte toujours autour du cou. C'est une manière de destresser, ou encore de se rassurer car lorsqu'elle était enfant, sa mère venait toujours lui chatouiller le visage avec une plume, juste avant de se coucher. Enfin, étant très superstitieuse, elle ne passera jamais sous une échelle ou vivra très difficilement la vision d'un miroi brisé. La seule entorse à la règle est celle du chat noir, animal auquel elle voue un véritable culte. Autre petite manie, elle ne s'endort jamais tant que Donovan n'est pas rentré. Il lui ait déjà arrivé de faire plusieurs nuits blanches de suite mais cela ne la dérange pas du tout. Enfin, on peut préciser - si toutefois c'est une manie - qu'elle accueille toujours son frère avec grand Amour. Ironie, bien sur. Certes, elle y tient plus qu'à n'importe qui mais jamais elle ne pourra le lui montrer, ou alors vraiment très subtilement. Elle est toujours en train de le provoquer, et par chance, Nate rentre toujours dans son jeu

***

Première chose qu'il/elle fait le matin :
La première chose qu'il faut savoir, c'est qu'à son réveil, elle n'est jamais de bonne humeur. Ses yeux s'ouvrent difficilement, toujours par obligation, et parfois, un râle presque sauvage extériorise son mécontentement. En fait, Miss Graham déteste par dessus tout recevoir des ordres, encore plus lorsqu'ils proviennent de Dame Nature. Et qui est capable de rechigner sur quelques heures de sommeil en plus ? Heureusement, Donovan est là pour provoquer le déclic qui fait qu'elle passe d'une humeur execrable à un sourire enchanté. Tous les matins, elle a le droit à son bisou, l'unique, celui de son cher et tendre, et autant dire qu'il trouve toujours le moyen de lui redonner la pêche. Grâce à cette petite habitude, elle est prête et motivée pour la journée.
Ce qu'il/elle fait à la pause déjeuner :
La pause déjeûner dépend en grande majorité de l'emploi de temps de son mari. Bien qu'il tente toujours de s'arranger pour venir profiter des préparations culinaires de Juliet, parfois les circonstances font qu'ils doivent renoncer à leur tête-à-tête. Alors bien sur, Juliet en profite pour affirmer son statut de femme au mauvais caractère, mais ses bouderies ne durent jamais bien longtemps. Elle sait bien qu'elle ne doit pas le priver de sa liberté, et que de toute manière, bien souvent il vit lui aussi cette privation comme une contrainte. Enfin, ils trouvent toujours le moyen de rattraper "le temps perdu". Bien loin des clichés du couple suivant un train-train quotidien ennuyeux à mourir, les deux tourtereaux aiment l'imprévu et retombent toujours sur leurs pattes.
Sa soirée type :
Peu importe où, peu importe quand. Pas difficile la "Juliet" ? Détrompez-vous. Certes, les circonstances lui importent peu, en revanche, la personne l'accompagnant est décisive. La meilleure soirée est donc celle passée en compagnie de son mari, parce qu'elle sait pertinemment qu'elle ne risque rien, qu'elle ne s'ennuiera pas, et que leur veillée sera donc merveilleuse. Enfin, étant donné qu'elle n'a pas vu son frère depuis longtemps, il est vrai qu'elle aimerait beaucoup passer de nouveau du temps avec lui. Alors pendant qu'on y est, pourquoi ne pas mêler les deux hommes de sa vie dans la même soirée ? Voilà la soirée type...

Contenu de son sac à main :
Le sac à main de Juliet est un véritable chantier. Si vous y jetez un coup d'oeil, vous aurez toujours l'impression qu'elle transporte sa maison avec elle, un peu comme la tortue qui elle se trimballe avec sa carapace sur le dos. Première évidence, son portable Samsung noir dont elle ne se sépare jamais et qui lui permet de rester "sociable". Sinon vous ne trouverez jamais d'accessoire de maquillage car elle y accorde très peu d'importance. En revanche, son sac à main est infesté d'objets liés à l'occultisme. On y trouve par exemple un jeu de carte entouré d'un élastique (orange ) et que sa mère, cartomancienne, lui a offert, mais aussi un pentagramme droit auquel est accroché une plume d'aigle. Symbole d'énergie positive, elle ne s'en sépare jamais. Juliet transporte donc des tas de grigris révélant son côté très superstitieuse, mais pour autant, elle n'en oublie pas les bonnes choses. Il trône dans la poche intérieur de son sac, un paquet de fraise Tagada, un vrai délice !
Contenu de sa table de chevet :
Sa table de chevet abrite forcément un bouquin, quelque soit le titre, le nom de l'auteur, et même si elle ne l'a pas lu. Généralement, un stylo bic noir traîne non loin du tas de post-it amassés les uns sur les autres et sur lesquels on peut lire des mémos, ou encore des numéros de téléphone. Juliet oublie toujours de faire le tri, ou peut-être qu'elle préfère les garder en souvenir ? Enfin, on y trouve aussi de nombreuses photos de son frère - prise à son insu bien sur, et auxquelles Juliet tient comme à la prunelle de ses yeux.
Contenu de son réfrigérateur :
Ce dernier est toujours plein. Juliet aime manquer de rien, et si en plus elle peut bichonner son homme, elle ne se gênera pas. Elle connait parfaitement les petits pêchés mignons de Donovan - la bière par exemple. Du coup, vous ne verrez jamais le frigidaire sans quelques canettes. Juliet elle, adore la vodka. Chacun ses plaisirs. Pour autant, n'allez pas croire que les Graham sont des ivrognes, bien sur que non. Le réfrigérateur renferme aussi de nombreux légumes, des produits laitiers, de la viande, bref, tout ce qui est nécessaire à la confection de plats en tout genre.
Contenu de son armoire à pharmacie :
Leur boîte à pharmacie est bien achalandée. C'est vrai, ils ne manquent de rien : trousse de secours, médicaments s'appliquant à tous les "bobos" possibles, désinfectants, mais aussi et surtout des "anti-migraines". Depuis quelques années déjà, Juliet est souvent en proie à des rêves hallucinatoires étranges, voires à des prémonitions, et les maux de tête qui en découlent sont souvent invivables. Les médicaments soulageant sa douleur sont donc indispensables, et elle ne rechigne jamais pour ne pas les ingérer. En revanche, Donovan lui, est loin d'être fan de ce genre de produits et on ne compte plus les fois où Juliet a dû le poursuivre en le menaçant avec une bouteille de collutoire à la main, parce qu'il refusait d'en prendre.

Goûts :

Couleur préférée :
L'orange. Cela peut paraître excentrique mais pourtant, ce n'est pas pour se singulariser qu'elle fait de cette couleur son cheval de bataille. C'est juste qu'elle la trouve pétillante et appétissante. Eh oui, Juliet est aussi raide dingue du fruit.
Plat préféré :
Les fruits. Bien sur, vous me direz que ce n'est pas un plat. Mais là est tout le secret de Juliet. En véritable cordon bleu, elle confectionne des tas de petits plats, et elle est notamment à l'origine de nombreuses recettes comprenant des fruits. Elle voue un véritable culte aux oranges et avoue sans complexe que le duo "banane-nutella" est le meilleur des mélanges.
Chanson préférée :
Tout comme son homme, elle affectionne énormément le groupe mythique qu'est Queen. Mais si elle devait choisir sa chanson préférée, ce serait probablement "Maybe I Maybe You" de Scorpions. Plutôt difficile pour cette mélomane de faire un choix parmis toutes les mélodies. A noter, elle ne passe jamais une seule journée sans écouter le voix de Bono résonner dans ses oreilles. U2 est probablement le groupe qu'elle apprécie le plus.
Livre préféré :
Toutes les oeuvres d'Edgar Allan Poe en général. Toutefois, elle affectionne tout particulièrement Le Chat noir, Silence, et Le Portrait Ovale. Plus généralement, elle lit beaucoup de romans d'aventure ou fantastique. De même que Baudelaire, elle cherche à fuir dans l'Inconnu pour y trouver du Nouveau. Or la littérature s'avère être le moyen par excellence pour s'évader.
Film préféré :
Danse avec les loups, sans aucune hésitation. En plus d'être une grande admiratrice de l'acteur principal (Kevin Costner), elle se passionne pour les fresques historiques concernant les Indiens d'Amérique. De toute manière, qui peut rester insensible à ce film mêlant histoire, romance, et action ?

Histoire :

Parents :
David : Après de brillantes études de droit, David est embauché dans l’un des meilleurs cabinet d’avocat de Wichita. Homme de loi respectable, il partage alors sa vie entre son travail et ses clients et sa vie de famille. Fils d’ouvrier, il est la fierté de sa famille car le seul a avoir véritablement réussi socialement.

Jezebel : Issue d'une famille au passé des plus mystérieux, Jezebel a grandit dans un univers modeste, sans pour autant manquer de quoique ce soit. Elle a fait de brillantes études d'économie avant de tomber enceinte. Elle a alors abandonné toute idée d’une carrière professionnelle et s’est entièrement consacré à l’éducation de ses deux bambins. Elle devint "voyante" à domicile, si l'on peut dire, Ainsi, reçevant pas mal de monde dans une salle isolée de leur domaine rustique. Vérité ou Arnaque ? Mystère. La seule chose que l'on sait précisément d'elle et de ses ancêtres, c'est qu'il semble que de générations en générations, les femmes transmettent un don à leurs filles. Jezebel a toujours été passionnée par les forces supernaturelles, depuis son plus jeune âge, voilà pourquoi elle a décidé d'en faire son métier.

Leur rencontre : Les deux jeunes gens ont été présentés un dimanche, juste après le sermon du prêtre. Il semblait naturel pour leur entourage qu’ayant le même âge et le même statut social qu’ils apprennent à se connaître. Peu emballés au départ, ils changèrent vite d’avis après avoir échangé deux trois mots. Les rencontres se multiplièrent, chez l’un ou chez l’autre, à l’occasion d’un barbecue ou pour boire le thé. C’est tout naturellement que David demanda la main de Jezebel à son père après 6 mois passés à se fréquenter.

Aujourd’hui : Actuellement ils se sont achetés une petite maison dans un trou paumé du Texas où ils envisagent de passer agréablement leur retraite. Toujours aussi amoureux qu’au premier jour, ils ne s’imaginent pas vivre l’un sans l’autre. Sue et Nathaniel sont en contact permanent avec eux et leur rendent visite tous les ans pour Thanksgiving.

***

Depuis des années rien n’avait bougé dans la petite maison. Chaque bibelot était à sa place, religieusement astiqué de façon régulière par la reine des lieux. Les meubles, patinés par le temps, avaient été chinés tout au long de leur vie au hasard. Achetés sur un coup de cœur. Pris séparément ils n’avaient rien de commun, les commodes en pin avoisinant avec des masques africains, mais Jezebel avait réussi à les mariés avec goût si bien que l’ensemble dégageait une impression de chaleur.

Les trois hommes de la famille, tranquillement installés – ou plutôt avachis - sur le canapé du salon regardaient en commentant avec enthousiasme le match de foot qui se déroulait sous leurs yeux. Par pure provocation, Nate avait choisi de supporter l’équipe adverse de celle de son père – qui de toute façon était perdante - et ne faisait que commenter d’un air moqueur la moindre de leur action ratée sous l’œil amusé de Donovan, le nouveau venu de la famille.

Retranchées au calme dans la cuisine, Jezebel et Juliet s’occupaient de préparer le dîner, ce qui n’était pas une mince affaire connaissant les trois gaillards qu’elles allaient avoir à table. Leurs gestes étaient sûrs et méthodiques, habituées comme elles étaient à s’acquitter de la tâche depuis toujours, ce qui leur permettait de papoter gaiement. Elle s’arrêtaient parfois pour tendre une oreille vers le salon d’où s’élever des exclamations de joie et de frustration et elles éclataient de rire, complices. De légères effluves appétissantes commençaient à s’échapper des marmites, mettant chaque occupant au supplice. En particulier le jeune Nate qui était incapable de rester une heure d’affilée sans avaler quelque chose. C’était mathématique, aussi sûr que deux et deux font quatre, on ne pouvait rien laisser à portée du jeune homme sans craindre qu’il n’en engloutisse les ¾.

C’était donc tiraillé par la faim qu’il s’était levé pour tenter une brève mission de reconnaissance dans la cuisine. Tel James Bond il avait louvoyé entre les deux femmes de sa vie pour se frayer un chemin jusqu’au frigo.

« Nate ? »

« Oui M’man ? »

« N’y pense même pas… »

Il prit un air des plus innocent et fixa la matriarche de la famille. Malgré son âge, elle avait conservé cette beauté qui lui était propre et dont Nate et Juliet avaient tous deux hérités et qui imposait le respect ainsi qu’une certaine fascination. Il brillait dans ses yeux une lueur indéfinissable que le jeune homme lui avait toujours connu et qui lui donnait l’impression que quoi qu’il fasse elle savait…

« Non mais… Je venais juste chercher une bière ! »

« Pas de mais… » renchérit Sue en agitant son index de gauche à droite. Nate avait toujours été un ventre sur patte, et chaque année, il usait de mille et une technique pour tenter - en vain, de grapiller quelques apéritifs, toast ou aliments en tout genre. Au fil du temps, les femmes de la maison avaient donc mis au point une stratégie. Ne jamais laissez le carnivore s'approcher du comptoir.

« Allez ouste… » Juliet le reconduit gentiment jusqu’au seuil de la pièce, lui glissant un bière dans les mains par la même occasion. Elle ne put qu'être attendrie par la mine que son frère venait de prendre. Il n'était pas habitué au refus. Elle tourna donc son visage vers sa mère, qui lui fit un signe de tête. Il y avait toujours eu une extrême complicité entre les deux et Jezebel avait lu dans l'esprit de sa fille. Juliet lança alors un petit pain au maïs et gruyère encore chaud que Nate rattrapa sans peine. Après tout, que ne ferait-il pas pour faire patienter son ventre affamé ?

« C’est tout ce que tu auras… » glissa t-elle finalement en souriant. Puis sans perdre de temps, car elle n'attendait aucun remerciement et savait pertinemment qu'entre eux une quelconque démonstration d'affection s'avérait être surnaturelle, elle rejoint sa mère et reprit son poste de co-pilote. La soirée commençait bien chez les Dashwood !

Anecdote(s) de l'enfance :
L’horloge trônant dans le salon affichait vingt et une heure précise. Jezebel, parée d’une robe en soie des plus raffinées, rappelait nerveusement les consignes à suivre, tandis que David lui, commençait sérieusement à s’impatienter. Invités à une soirée chez les Becker, une famille de quinquagénaire immatures, ils étaient visiblement en retard. Jezebel déposa deux bisous respectifs sur le front de ses enfants avant de se diriger vers la porte de leur nid douillet. Elle était plus que tracassée car c’était la première fois qu’elle laissait ses deux bambins seuls à la maison. David posa alors une main sur sa taille, comme pour la rassurer, avant de refermer la porte derrière eux.

Immédiatement, Juliet se tourna vers son frère qui, malgré son jeune âge, avait deviné ce que l’absence de ses parents impliquait, et ne pouvait s’empêcher de sautiller partout. Elle était tout autant excitée. Il vint alors s’asseoir sur le canapé du salon, et Juliet le rejoint avec une immense bonbonnière.

« Tiens, je veux bien que tu prennes des bonbons, mais après ça, tu devras me laisser regarder un ‘film de grands’ » lança-t-elle d’un ton qui se voulait autoritaire et qui rejetait explicitement Nate du plan prémédité depuis quelques jours.

« Eh ! Mais moi aussi je suis un grand » rétorqua le jeune enfant en lui redonnant sèchement la boîte de bonbons. Il ne rentrerait pas dans son jeu.

« Maman dit que les enfants n’ont pas le droit de regarder des films qui font peur, alors tu n’as pas le droit » dit-elle finalement en engloutissant une petite sucrerie, avant de poser la boîte sur la table basse. A chaque fois qu’elle manquait d’argument, elle citait sa mère. Un modèle pour elle, mais aussi et surtout, une probable source d’autorité sur Nate.

« Mais toi aussi tu es une enfant d’abord. Et puis j’ai peur de rien, moi » répondit Nate en croisant les bras. Il tenait déjà tête à sa sœur. Un vrai petit diablotin.

« Très bien, puisque tu insistes. Mais il ne faudra pas venir pleurnicher après ! »

Elle se leva et attrapa la cassette vidéo qu’elle avait déjà soigneusement préparée. Après l’avoir glissé dans le magnétoscope, elle lança le film et revint à sa place en lançant un « bouuuuuuuuuh » ironique à son frère. Vexé qu’elle puisse le prendre pour un peureux, le jeune garçon lui tira la langue. Cependant, son visage changea immédiatement d’expression lorsque le long métrage commença. A vrai dire, le film commençait fort : une scène d’épouvante dès les premières minutes. On ne pouvait pas faire pire. Même Juliet en avait sous-estimé la terreur. En soi, il n’y avait rien de violent, mais le climat instauré était plus qu’angoissant et la musique semblait faire ressortir le moindre battements de coeur. Les deux enfants se tournèrent en même temps l’un vers l’autre. Ils voulaient, à coup sur, savoir s’ils éprouvaient la même chose, mais jamais aucun d’eux ne l’avouerait.

« Annnnh, tu as déjà peur » lança Juliet d’un ton moqueur. Elle lui lança le coussin avoisinant et continua de rire.

« Même pas vrai d’abord. C’est toi ! »

Soudain, un bruit épouvantable se fit entendre dehors. Quelque chose de strident ! Ils en avaient froid dans le dos. Sursautant tous les deux, Nate finit par extérioriser sa peur en hurlant, mais Juliet se jeta sur lui. Elle posa sa main sur sa bouche en lui conseillant de se taire. Oui, elle avait peur et ne pouvait le nier, mais Jezebel lui avait demander de veiller sur Nate, et elle prenait son rôle très au sérieux. Elle se leva et s’approcha de la fenêtre à pas de loups.

« Attends-moiiiii » lança t-il intimidé. Il accourut vers sa sœur avant d’agripper sa taille le plus fort possible. Juliet jeta un rapide coup d’œil par la fenêtre sans rien déceler d’intriguant. Pourtant, ce bruit avait bien été réel. Elle n’avait pas rêvée ? Ils n’avaient pas rêvés ? Elle déglutit difficilement avant de reporter son attention vers son frère. Elle ne savait pas quoi faire pour le rassurer. Elle ne savait même pas comment faire pour se tranquilliser elle-même. Finalement, elle prit Nate dans ses bras, s’approcha du poste de télé pour l’éteindre - à en croire l’explosion de rouge sur l’écran, le tueur du film était passé à l’action - et lança d’une voix douce :

« Tu es dans la maison, avec moi. Il ne peut rien nous arriver, et Maman a toujours dit qu’ensemble on était plus fort que tout. Tu crois qu’elle a tort ? »

« Non » répondit Nate après une légère hésitation. Elle se dirigea alors vers la chambre de son frère, pour aller le coucher.

« Euh… Juliet…Tu veux bien dormir avec moi ? » demanda-t-il d’un air extrêmement gêné.

« Bien sur » répondit-elle avec un grand sourire aux lèvres. Au fond, cette proposition l’arrangeait tout autant que lui. Elle avait l’impression que la présence de son frère la grandissait, la rassurait, parce qu’au fond, même s’il était plus petit qu’elle, elle sentait déjà son potentiel. Juliet savait qu’il deviendrait un jour ou l’autre un homme, un vrai, et qu’elle pourrait alors toujours compter sur lui. Elle revint alors avec son oreiller, une couverture, sa peluche fétiche, et sa plume dans les mains. Elle fit signe à son frère de lui faire de la place et s’allongea à ses côtés.

« Merci Sue.. »

Ce furent les derniers mots de son frère puisqu’il rejoignit rapidement les bras de Morphée. Jamais ils ne furent plus proches - physiquement - l’un de l’autre que lors de cette soirée - si l’on omet les fois où ils dansèrent à deux. C’est aussi le jour où Nate a commencé à l’appeler Sue, et depuis, à chaque fois que Juliet entend ce surnom, elle ne peut s’empêcher de sourire en repensant au bon vieux temps, peut-être la seule nuit où elle a su montrer - explicitement - à son frère à quel point elle l’aimait, et vice-versa.

Anecdote(s) de l'adolescence :
Tous les matins, c’était le même rituel. Juliet avait la - sale ? - manie d’arriver prématurément devant les grilles de son lycée. Elle avait beau détester cela, son horloge interne ne pouvait pas envisager une seule seconde le fait d’arriver pile à l’heure exigée. C’était d’ailleurs l’un des plus grands mystères de la jeune femme. Elle arrivait toujours en avance ou en retard, préférant les excès à un juste milieu trop ordinaire. Mais ce jour-là, un évènement bien précis bouleversa le déroulement monotone de sa matinée. Il s’appelait Christopher - Chris’ pour les intimes. Tous deux partageaient la même classe. De temps en temps, ils échangeaient quelques paroles, mais jamais Juliet ne dépassait ce stade. Il fallait dire que le jeune homme avait à ses pieds l’ensemble de la gente féminine, si ce n’est Juliet qui gardait toujours un air impassible en sa présence, refusant catégoriquement de tomber dans le panneau. Par fierté, elle s’était jurée de ne jamais se comporter comme le faisait les autres. Tout cet excès de mièvreries, ce tas de compliments niaiseux l’horripilaient.

« Salut ! » lança le beau brun en arborant un sourire enthousiaste, et en déposant son sac contre le muret sur lequel Juliet était adossée. En un rien de temps, la jeune femme brisa ce pseudo engouement et le scruta de haut en bas, sans daigner prononcer le moindre mot : elle aimait bien paraître froide. Loin de s’en décourager, un sourire satisfait s’afficha sur le visage du jeune homme, comme si la résistance était pour lui la plus attractive des qualités féminines. Avec une pointe d’ironie, il ajouta « Et beh, si te lever trop tôt le matin te met de mauvaise humeur, je te conseille de dormir un peu plus » Mais là encore, il n’obtint aucune réponse. Juliet détournait volontairement son visage vers l’autre bout de la rue. Jamais elle n’avait compris pourquoi il s’épuisait avec elle, alors qu’elle était loin d’être des plus bienveillantes à son égard.

« On m’a dit que tu lisais l’avenir dans des cartes, c’est vrai ? » demanda-t-il finalement dans un élan de curiosité. Il ne semblait pas atteint par l’indifférence de la jeune femme, bien au contraire, c’était une motivation de plus. Immédiatement, Juliet le regarda attentivement cette fois-ci, s’interrogeant sur la raison de cette question plutôt personnelle.

« Oui c’est vrai. Mais c’est payant » ajouta-t-elle avec un grand sourire machiavélique, un de ces sourires qui en dit long sur votre personnalité. Sa voix douce et percutante à la fois tentait par tous les moyens de dissuader Chris de rentrer dans ce petit jeu, et l’argent était un bon moyen pour l’en décourager. Mais subitement, le jeune homme sortit un pentagramme de sa poche de jean. Juliet était plus que bluffée. Comment pouvait-il connaître sa passion pour cet objet mystique ?

« Tu vois, je te connais mieux que tu ne le penses. Tu me sous estimes, je déteste ça » Il s’empara de la main de la jeune femme pour y déposer l’objet, et rajouta d’une voix très sérieuse. « Parle moi de ma vie sentimentale ». Juliet ne put s’empêcher de rire aux éclats devant une telle insouciance. Il la prenait pour une professionnelle alors qu’elle était à peine une débutante.

« Je n’ai pas mon jeu de carte sur moi, et puis, dans la rue, c’est trop difficile de se concentrer. Tu la connais bien ta vie sentimentale, tu as toutes les filles à tes pieds. Qu’est-ce que tu veux savoir exactement ? » le questionna-t-elle d’un air intrigué

« C’est vraiment drôle. Tu as le don de lire les choses les plus complexes, et pourtant, tu ne vois pas ce qui saute aux yeux » rétorqua le jeune homme d’un air sur de lui. La situation tournait visiblement à son avantage, et plus il parlait, plus Juliet s’emmêlait les pinceaux. Elle ne comprenait rien à ce charabia. Parallèlement à cela, un surveillant ouvrit les grilles pour permettre l’accès au locaux, mais les deux adolescents étaient bien trop occupés dans leur bavardage. Juliet fixa un instant le pion, avant de reporter son attention sur Chris qui visiblement l’avait touché dans son estime.

« Tu te mets les doigts dans l’œil à me juger si mal. Je suis loin d’être aveugle » répondit-t-elle sèchement. Depuis quand les hommes la traitaient ainsi ? Et le respect alors ?

Et là, coup de théâtre ! Sans qu’elle puisse en prévoir ni le commencement ni la fin, le jeune homme l’embrassa fougueusement, si ardemment qu’il la plaqua littéralement contre le muret du lycée. Lorsqu’il retira ses douces lèvres, aucun son ne sortit de la bouche de Juliet tant elle était partagée entre la stupéfaction, le plaisir, et l’envie de l’assassiner sur place. Malin, Chris’ ne lui laissa aucun choix. Il attrapa son sac et pénétra dans l’enceinte du lycée, avant de lancer avec provocation :

« C’est toi que je veux, et ce depuis longtemps. Tu es vraiment bigleuse ! Heureusement que tes baisers rattrapent le tout »

Ce fut le premier grand amour de Juliet. Jamais encore elle n’avait rencontré quelqu’un lui ressemblant autant : insouciant, provoquant, taquin. Pendant deux bonnes années, ils vécurent tous les plaisirs que deux adolescents peuvent partager ensemble, ils firent les 400 coups et leur relation fut plus que fusionnelle. Le déménagement inattendu de Juliet vint mettre un point d’arrêt à leur relation. En effet, elle dût quitter Wichita pour continuer ses études dans une université d’art privée. Ses parents avaient foi en elle, et c’était l’unique école permettant de devenir danseuse professionnelle, une occasion en or donc qu’elle ne pût qu’accepter. La séparation avec Chris’ fut plus que douloureuse et Juliet’ ne s’en est d’ailleurs jamais réellement remise. Elle a tourné la page sans pouvoir effacer de sa mémoire deux ans de vrai bonheur.

Anecdote(s) de la vie actuelle :
« Lâchez moi ! Espèce de pervers ! » hurla Juliet en se débattant comme un animal que l’on voudrait mettre en cage. En une fraction de seconde, ses vociférations avaient semé le trouble dans la gendarmerie locale. Un policier tentait tant bien que mal de l’immobiliser, mais les gestes grossiers dont elle était victime ne faisaient qu’amplifier la colère de la jeune femme. Et pour comble de tout, l’ensemble des fonctionnaires présents ce matin là n’avaient d’yeux que pour eux, appréciant probablement l’accomplissement d’une telle scène dans leur train-train quotidien. Après tout, Juliet avait tout d’une actrice tragique : outre son prénom Shakespearien, la jeune femme ne cessait d’extérioriser son ressentiment par une gestuelle théâtrale, et sa robe écrue donnait un aperçu du combat qui avait dû l’opposer au gendarme. Ses vêtements étaient en lambeaux.

« Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous » répondit machinalement le sauvage qui faisait figure de policier, avec une sérénité entièrement déconcertante.

« Et bla bla bla, vous en avez d’autres des conneries comme celle là ? » rétorqua t-elle à pleine dent. Juliet n’avait jamais eu sa langue dans sa poche, et autant dire que ce jour là, il l’avait particulièrement mis à bout. Continuant leur course tout en se crêpant le chignon, le gendarme poussa la porte d’un bureau légèrement isolé, avant d’expliquer la situation à l’unique personne trônant sur le siège principal.

« Monsieur Graham, pardonnez-moi de vous importuner ainsi pour une si petite affaire de vol, mais cette jeune femme est incontrôlable. Elle refuse tout aveu et je.. »

« Bien sur que je refuse d’avouer, je n’ai rien fait, espèce d’idiot sur pattes ! » s’écria-t-elle en lui coupant la parole. Oui, oui, elle savait pertinemment qu’elle lui devait le respect, mais en avait-il eu pour elle lorsqu’elle avait tenté de lui expliquer le quiproquos dont elle était la victime ?

« Taisez vous » Juliet se retourna avec surprise vers le soi disant ‘Monsieur Graham’, mais il ne lui laissa pas le temps de répondre quoi que ce soit. « Bill, vous pouvez disposer. Merci » Le gendarme s’exécuta sans broncher devant les yeux ébahis de la jeune femme. Visiblement, ce Graham n’était pas n’importe qui. Juliet se fichait complètement de son grade, elle s’étonnait juste de l’emprise qu’il avait sur les gens. En deux phrases, il avait apaisé la situation mais aussi et surtout cloué le bec de la furie féminine qui se trouvait en face de lui.

« Bon, alors. Quelle est votre version de l’histoire ? » demanda-t-il finalement après un long silence, tout en la regardant profondément, comme pour déceler le vrai du faux dans ses propos.

« C’est simple. Votre collègue pense que j’ai volé une orange alors que le vrai coupable, qui est un homme dont je peux faire la description court toujours. Et moi je suis dans ce trou à rat mal décoré à la place d’un autre ! »

« Très bien. Vous pourriez décrire cette personne ? » questionna-t-il en posant les coudes sur son bureau et en observant sa pièce comme s'il donnait de l'importance au jugement de Juliet.

« Je peux même vous le dessiner ! »

La jeune homme arqua un sourcil, intrigué et pensant probablement à une farce. Sans gêne, elle s’approcha du bureau, s’empara d’un crayon bic traînant non loin d’un pot de stylos, et commença à faire l’autoportrait du vrai coupable sur l’une des feuilles blanches entassées, avant de le lui tendre. Leurs mains s’effleurèrent un court instant, plongeant Juliet dans la plus profonde des confusions. Sa façon d’agir, de scruter sa rapide ébauche, le fait qu’il est réussi à l’adoucir, tout en lui était spécial, et elle s’en était rapidement rendue compte.

« Je vais lancer des recherches pour le retrouver. Je vous crois innocente » affirma-t-il d’un air sur de lui tout en tripotant néanmoins son crayon de bois nerveusement.

« Ah oui ? Pourquoi ça ? Je n’ai pas une tête de voleuse, c’est ça ? » rétorqua-t-elle avec la provocation qui la caractérisait tant. A sa remarque, le jeune homme esquissa un sourire et ajouta avec logique :

« Ce qui me le prouve, c’est surtout qu’un malfrat n’irait jamais voler en robe, aussi belle soit-elle, sans poches ou sacs pour transporter l’objet par la suite »

« Ce ne serait pas Sherlock Holmes votre prénom, par hasard ? » lança la jeune femme en souriant à son tour. Oui, elle souriait réellement, comme si les évènements précédents ne faisaient désormais plus partis de sa vie. Elle ne voyait que lui, n’écoutait que lui. Elle aurait même supporté cette salle démodée rien que pour papoter encore un peu.

« Donovan, je m’appelle Donovan, mais vous pouvez m’appeler Sherlock. Vous pouvez sortir, vous êtes libre Madame »

« Mademoiselle » spécifia la jeune femme en se dirigeant vers la porte. Elle allait tourner la poignée lorsqu’il s’écria d’un ton de voix qui le changeait de son habituelle sagesse.

« Attendez ! »

Juliet se retourna avec surprise, pensant qu’il venait de changer d’avis sur son cas. Mais lorsqu’il lui demanda son numéro de téléphone, elle ne put que rire aux éclats, tant elle ne s’attendait pas à un tel dénouement.

C’est ainsi que le couple Graham se constitua, dans un contexte on ne peut plus original et mouvementé. Le destin fait parfois bien les choses. Ce jour-là, il a tout simplement décidé de réunir deux âmes se complétant comme personne. Au jour d’aujourd’hui, les deux tourtereaux filent le parfait amour, ils sont mariés et vivent toujours dans une perpétuelle agitation, sans pour autant que cela les dérange.

Apparence :

Allure générale :
Juliet est une jeune femme ravissante, sans prétention (). Ses années de danse lui ont forgé une élégance naturelle, une sensualité innée qui ne peut laisser indifférent personne, pas même les autres femmes. Pourtant, on peut dire qu’elle ne possède rien de spécial, si ce n'est un charme transcendant. Quand elle se rend quelque part, elle ne passe jamais inaperçue alors qu'elle est loin d'être extravagante. C'est peut-être sa longue chevelure blonde qui ensorcele les âmes masculines. De la même façon que les sirènes, elle envoûte tout "Ulysse" osant s'aventurer sur son territoire. Bien souvent, personne ne se méfie d'elle, car elle arbore une candeur, une naïveté en permanence. Du coup, on n'oublie souvent que derrière ce visage angélique peut se loger une véritable sorcière, plus sanguinaire que Médée. Après tout, ce n'est pas pour rien si elle se passionne pour l'occultisme. Depuis des générations et des générations, ses ancêtres féminines avaient toutes un don particulier dans le domaine, et tout le monde s'accordait à dire que, même si elles n'étaient pas les plus belles femmes, elles avaient cet aura inexplicable et dangereux car capable de captiver l'âme, manipuler l'esprit. Ses yeux azurs, ou plutôt ce regard si pénétrant où se lit la virulence de tous ses sentiments, sont des atouts non négligeables. De plus, son nez en trompette et sa bouche plutôt fine se mêle parfaitement à son sourire divin. Juliet incarne parfaitement la femme fatale, celle qui en un regard peut troubler le plus implacable de tous les hommes. Vous l'aurez donc compris : bien que parfaitement anodine, elle attire, elle subjugue. Gare à ne pas tomber dans ses filets !

Style vestimentaire :
La jeune femme s’habille souvent très sobrement. Plutôt coquette, elle aime se sentir à l’aise dans ses vêtements, non pas pour séduire les autres, mais plus pour se faire plaisir à elle-même. Elle porte souvent de simple jeans, parfois des tailleurs, et principalement des robes, parce qu'elle sait très bien que cette forme met en valeur sa sihouette élégante et féminine. En fait elle aime porter tout ce qu’elle trouve, elle ne fait jamais de caprices niveau vestimentaires parce qu'elle sait toujours exactement ce qu'elle veut : elle répugne tout autant le look "bonne soeur" que le look de la "femme sexy et provocante". Généralement, elle ne porte jamais des couleurs trop flashys puisque ses préférences vont vers les couleurs simples comme le noir, le blanc. Toutefois, si dans la vie de tous les jours elle est plutôt simple, elle sait se mettre en valeur lors de soirées diverses, ou tout simplement pour faire plaisir à son amoureux.

Autres :
- Elle collectionne tout un tas d'objets concernants les Indiens, ainsi que tout ce qui concerne l'occultisme. Ne soyez donc pas étonné si vous trouvez chez la fée du logis un calumet, une coiffe de chef indien, des bijoux originaux. Ne pénétrez pas dans son antre si l'odeur de l'encens vous dérange car son parfum suave imprègne souvent l'habitation qu'elle partage avec Donovan.
- C'est une excellente cuisinière et si elle n'était pas femme au foyer, elle ferait probablement partie d'une grande agence hotelière. En effet, elle a le don de faire hérisser n'importe quelle papille, même la plus difficile. En plus d'être un cordon bleu, et donc de savoir réaliser parfaitement les recettes, elle sait aussi innover et fait souvent des desserts des plus alléchants. Il n'est donc pas étonnant de voir débarquer Nate à l'improviste à l'heure d'un repas. Ces deux-là se complètent bien. L'un raffole de la nourriture, l'autre les prépare merveilleusement bien.
- Elle a fait 8 ans de danse alors ne vous avisez jamais à lui l'inviter sur une piste si vous êtes mauvais danseur. En revanche, Juliet adore entrainer Nate sur les pistes, parce qu'il trouve toujours le moyen de se faire remarquer, tout en finesse. Il fut un temps où elle donnait des cours mais elle a fini par arrêter à cause de ses prémonitions. Les maux de tête se faisaient incessants et destructeurs. Elle devait donc penser à sa santé avant tout, mais cela reste une de ses grandes passions.

Avatar : La Sublime Sienna Miller

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