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| Lou Warren | |
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Lou Warren
Nombre de messages : 18 Age : 40 Mood : Tout dépend de ma dose de sommeil ! Occupation : Bibliothécaire Adresse : Fisher Road - Résidence Faulkner - Appt 412 Date d'inscription : 06/12/2007
°Oo Devil Mood oO° Stade de Possession: (2/3) Pouvoir: Si je vous dis saute... Vous sauterez ! Relations:
| Sujet: Lou Warren Ven 7 Déc - 11:06 | |
| IDENTITE Nom : Warren Prénom : Lou Surnom(s) : Louloutte (le premier qui m'appelle comme ça, je mords) Âge : 23 ans Date de naissance : 31 décembre Lieu de naissance : Magnolia, Arkansas Nationalité : Américaine Métier : Bibliothécaire le jour... (Vengeresse la nuit ^^) PSYCHOLOGIE Le dépassement de soi Lou possède une ambition peu commune qui la pousse à donner son maximum lorsqu'elle entreprend quelque chose. Là où le 'commun des mortels' se contenterait de faire de son mieux, Lou, préfère se surpasser, parfois au point de s'épuiser physiquement. Depuis toujours, elle hait la faiblesse humaine, la médiocrité, le renoncement... Ce sont ses pires ennemis. En cela, elle est courageuse et démontre une réelle ténacité lorsque quelque chose lui tient à coeur. Son enfance, ses expériences sociales, sa possession... Tout est étroitement lié pour la guider dans sa vie d'adulte. Résolument tournée vers l'avenir, elle déteste les regrets, n'éprouve nul remord et ne cherche pas l'approbation d'autrui. Franche, trop peut-être, elle hait le conformisme et n'a de cesse de se démarquer des autres... Tous les moyens sont-ils bons pour obtenir ce qu'elle souhaite ? Même sans démon en son sein, Lou répondrait oui ! Le cynisme, c'est connaître le prix de tout, et la valeur de rien ! (S. Gainsbourg)Des yeux d'enfants auraient-ils dû voir ce qu'elle vit ? Cela l'aurait-il rendu autre si ses parents avaient été différents ? Peut-être... Lou avoue un certain penchant pour le pessimiste généralisé sur ses semblables. Elle méprise les plus faibles, les plus pathétiques, les geignards, les pleurnichards... Elle ne supporte que très difficilement les personnes ayant un goût prononcé pour 'le suicide moral lent mais certains de ceux qui ne savent que se plaindre de leur petite existence', elle exècre encore plus les 'résignés qui attendent bien sagement qu'un sauveur vienne leur montrer la voie à suivre'. Dieu ? Justice ? Amour ? Bonté ? Foutaises ! Tout cela n'est que façade à la sottise du genre humain... Celui qui ne croit en rien croit en tout ? Trop philosophique pour l'étroitesse d'esprit dont elle fait preuve. Indulgente ? Jamais ! Le pardon ? Inconnu au bataillon ! Le cynisme ? Bien sûr, quel autre façon de se protéger des autres ? Mauvaises habitudes indécrottablesImpossible de s'endormir sans un rituel bien précis pour Lou. Insomniaque depuis de longues années, le corps humain a pourtant des limites que la jeune femme connait bien. A dose de caféine, théine et nicotine, Lou parvient à se détendre réellement cinq à six heures par nuit. Sa peur irrationnelle pour le 'noir' la met régulièrement hors d'elle, mais rien à faire... Le monstre est là, tapi dans un coin, prêt à bondir sur elle lorsqu'elle sera vulnérable... Un monstre sous son lit ? Lou a la solution ! Le matelas est posé à même le sol ! Personne ne viendra troubler son sommeil ! En embuscade derrière une porte, la 'bête' attend qu'elle se lève dans la nuit pour l'attaquer ? Pas de soucis, toutes les portes ont été retirées de leurs gonds ! Le noir attire ses pires cauchemars ? Les notes d'électricité seront certes épicées, mais Lou s'éclairera comme à Versailles au temps des monarques français ! Le réveil sonnera toutes les heures pour qu'elle puisse vérifier que personne se tente de s'introduire chez elle lorsqu'elle est en position de faiblesse... Car oui ! Le sommeil est une imperfection du corps humain que Lou déteste viscéralement ! L'héritageLa première évidence à sa possession est son changement radical de travail. Avant la plus belle rencontre de sa vie, Lou était une jeune fille inculte, vulgaire et sans saveur. Grâce au vécu commun de Bélial et Byron, la jeune femme endosse une nouvelle personnalité qu'elle compte bien préserver. Là où elle ne lisait que les horoscopes dans les journaux gratuits, elle dévore et comprend les pensées profondes de Rousseau. Là où Picasso ne lui inspirait qu'une migraine carabinée (D'ailleurs qui est ce type, ton mac ? aurait-elle demandé), elle peut désormais passer une après midi entière devant une sculpture ou une peinture. Son raffinement, son élégance, sa diction, le regard qu'elle porte sur le monde, font partie intégrante de son nouveau personnage. Bélial lui fit également cadeau d'un concept tout nouveau pour elle : l'humour ! Imperméable au rire et à une certaine joie de vivre, elle se surprend maintenant à faire dans le 'burlesque'. De même, qu'elle garde une partie importante de son réel caractère, sa possession ne lui fait plus peur... Elle se sent plus en confiance, moins méprisable. L'intelligence, la répartie, le tout accompagné d'une once de malice sont autant d'atouts pour sa nouvelle vie. **** Première chose qu'elle fait le matin : Vérifier qu'aucune serrure ne fut forcée durant son repos. Pour préserver tout de même l'intimité de chaque pièce, elle replace ensuite, toutes les portes dans leurs gonds. Fastidieux ? Pas vraiment... C'est juste un coup de main à prendre. Vient ensuite l'écriture de ses rêves (cauchemars plutôt), elle consigne scrupuleusement le moindre souvenir nocturne dans un petit calepin qu'elle cache au fond de sa penderie. Une fois le matelas déposé sur le sommier, Lou effectue sa petite gymnastique matinale en arrosant les plantes de ses fenêtres. Le tout accompagné d'un litre de caféine et d'une dizaine de cigarettes. La journée peut enfin commencer lorsque son alcoolique de voisin rentre ivre mort chez lui et que les cris furieux de bobonne résonnent dans la petite cuisine de Lou. Ce qu'elle fait à la pause déjeuner : Adorant son nouveau travail, Lou ne se laisse qu'un temps minimal pour se sustenter. Deux minutes sont accordées pour rallier la bibliothèque à une sandwicherie toute proche. Paiement dudit sandwich et salutations obligatoires, et de préférence, polies au fournisseur officiel de 'mal-bouffe'... cinq minutes avec une possibilité de trois minutes de marges d'erreur en vue de la file d'attente, pour cette phase deux. Deux autres minutes pour réitérer l'inverse du chemin parcourut en phase une... Et l'instant de pure détente prend enfin toute son ampleur ! Gobant plus que savourant mayonnaise, oeuf, thon, tomate, laitue, cornichon, Lou a le plus grand mal à respecter cette sacro-sainte règle de 'rester propre' tout en lisant un livre et engloutir son déjeuner. Voilà pourquoi, le reste de ses trois quart d'heure de pause déjeuner se transforme en 'réparons les dégâts dans les petits cabinets du rez-de-chaussée'. Elle a depuis peu comprit la leçon et ne se sépare jamais d'une tenue complète de rechange... On ne sait jamais ! Contenu de son sac à main : Un 'foutoir' organisé... Telle serait la réponse de Lou. Pansements ? J'ai... Stylo, papier, compas, équerre, boussole ? En cherchant bien, c'est tout à fait possible aussii... Livre ? Évidemment... Objet de son passé (photos, babioles) ? Certes non, trop de sentimentalisme pour le coup ! Par contre, un objet tranchant (coupe papier), et quelque chose d'un peu plus dissuasif (gaz lacrymogène) ? Bingo... C'est dans les cordes de la jeune femme ! Sa soirée type : Rentrant de son travail à 15h tapantes, Lou s'octroie une petite sieste, histoire de finir sa nuit. Vaseuse et portant la superbe marque duveteuse de son oreiller sur la joue gauche, c'est vers 20h qu'elle émerge pour sa 'seconde vie'. Dûment douchée, parfumée, poudrée, habillée, Lou arpente ensuite les rues de la ville à la recherche des proies préférées de Bélial. Ne dédaignant pas les endroits 'glauques', elle passe de bars en bars, se réjouissant intérieurement de voir ses semblables dans toute leur 'splendeur'. Vers 23h, les goûts luxueux de son démon refont surface et il est tant de le nourrir. C'est toujours avec appréhension que la jeune femme reçoit la note finale... Charmante quand elle le souhaite, elle ne finit que très rarement son repas seule... Permettant ainsi aux hommes de faire preuve de galanterie en lui offrant son repas... Être une femme est tellement avantageux ! Contenu de sa table de chevet : La table de chevet de Lou est en réalité une vieille boîte à chapeau cartonnée. Une lampe bricolée maison est posée dessus, bien utile comme veilleuse à la jeune femme. L'indiscret sera décontenancé par le contenu de cette boîte... Une malheureuse photo, seule vestige du passé de Lou. Jaunie et cornée, on peut y voir nettement une femme en tailleur sombre, entourée d'une demi douzaine d'enfants. Tels les Dalton, leur héros en ce temps là, les fillettes sont alignées de la plus grande à la plus petite devant la femme au regard doux et mélancolique. Robes identiques, nattes pour toutes, socquettes blanches et souliers vernis... Une charmante photo de famille prise devant l'église du village. Il manque peut-être une figure paternelle aux visages souriant tendus vers l'objectif... Est-ce le père derrière celui-ci ? Non, il n'était même pas présent le jour de cette photo ! Contenu de son réfrigérateur : Complètement vide ! Il n'est d'ailleurs même pas branché. Il sert d'étagères pour les nombreux ouvrages de Lou. N'étant pas réfractaire à un coin de verdure, elle laisse volontiers l'une de ses plantes grimpantes s'y faire un nid douillet. Il arrive également que ses amies les araignées y tissent leur toile soyeuse ! Contenu de son armoire à pharmacie : Lou ne possède aucune pharmacie pour la simple et bonne raison, qu'elle n'est jamais malade. Nul besoin pour elle de calmer d'éventuelles angoisses à base d'anti-dépresseurs ou sa paranoïa nocturne avec des somnifères. Tout cela n'est que drogues qui mènent à la dépendance et donc à la perte de contrôle... Possédée ok, suicidaire non merci ! Les plantes, les infusions... Voilà comment soigner un début de toux. La prévention étant mère de sûreté, Lou est assez attentive à son propre corps pour pouvoir se soigner sans l'aide d'éléments 'suspects' dans son organisme ! Bélial est bien assez encombrant comme cela ! GOUTS Couleur préférée : Rouge Plat préféré : En mode *normal*, Lou peut engloutir un menu géant dans un quelconque fast-food. En revanche, son démon étant d'un raffinement coûteux, Lou troque son côté 'petite gens' pour un menu gastronomique où mets délicats et spiritueux hors de prix sont de mise. Chanson préférée : 'All I need' (Within temptation). Cette chanson exprime parfaitement le ressenti de Lou envers son 'possesseur'. Livre préféré : 'J'irai cracher sur vos tombes' (Boris Vian). Vengeance, haine, violence... Tout y est réuni pour exalter les émotions de Lou. Film préféré : 'Beauté volée' (Bernardo Bertolucci). la poésie toscane, les premiers émois amoureux, le léger fond tragique... Une pure merveille pour la jeune femme. HISTOIRE Au commencement... Biff Warren s'est toujours targué de se faire respecter par tous. Enfant colérique et capricieux, il devint un adolescent, puis un jeune homme, orgueilleux et bagarreur. Son avenir étant assuré de par sa qualité d'aîné, il quitta l'école dés que possible pour reprendre l'exploitation céréalière de son père. Une vie rude, peu gratifiante commença alors. La ferme occupant la majorité de son temps, aussi laissa-t-il à son père le soin de lui dégoter une 'fille pour réchauffer son lit et lui mettre la pitance sur la table à son retour des champs'. Dans ce monde rural et très terre à terre qui était le sien, pas le temps pour compter fleurette à une romantique en quête du prince charmant ! L'affaire fut bien vite conclue en la personne d'une fille quelconque : Molly Jackson. Fade, soumise à sa famille, avec pour 'dot' un lopin de terre supplémentaire pour Biff... Il ne fit pas la fine bouche et laissa les 'vieux' discuter des épousailles. Molly et Biff se marièrent dans la petite église de leur bourgade, non loin de Magnolia. Réglée comme du papier à musique, Molly pondit un enfant tous les deux ans. Que des 'merdeuses' ! Biff prenait régulièrement ce prétexte pour montrer qui était le 'patron' dans sa maison et également pour engrosser d'autres filles du pays... Il était après tout, plutôt bel homme. Le travail physique lui avait taillé un corps qui allumait souvent une lueur de convoitise dans les yeux avides des épouses de ses voisins. Tandis que la transparente Molly (comme l'appelait son 'cher et tendre') élevait ses enfants, monsieur passait allègrement ses soirées aux bars voisins. Ce fut la sixième et dernière grossesse de cette femme éreintée et abîmée par la vie qui lui fut fatale... En bon alcoolique qu'il était devenu, Biff ne supporta pas une fois de plus la vue d'une 'moutarde'... Ce fut le coup en trop dans la vie de Molly. Elle ferma les yeux sous les regards imbibés d'alcool et le poings haineux de son époux, pour ne plus jamais les rouvrir. Pour faire bonne mesure et parce qu'il avait horreur des 'apitoiements' et des marques de faiblesse, il cogna également sur ses enfants qui pleuraient la mort de leur mère... Tous ? Non, l'aînée garda les yeux secs... Même lors de l'enterrement de Molly, la fillette connaissait bien les sautes d'humeur de son géniteur... A elle à présent de prendre soin de ses soeurs ! Aux yeux d'un enfant, l'adulte est celui qui protège, qui aime, pourtant Lou se sentit beaucoup plus compétente dans ce domaine que Biff. Si la maisonnée ne fut plus aussi joyeuse que du temps de Molly, Lou s'évertua à ce que la douceur et la gentillesse de leur mère soient siennes. Seulement voilà, Biff perdit très vite le peu de patience à sa disposition, devant les repas brûlés de la petite fille... De plus, son lit manquait de chaleur depuis que l'autre 'fadasse' avait passé l'arme à gauche ! Cauchemar... Le monstre sous mon lit ! - C'est vot' nouvelle mère ! J'vous conseille d'être obéissantes les morveuses... Sinon, j'appelle les services sociaux et j'leur dit d'vous embarquer !Lou avait regardé son père sortir de la maison pour s'occuper des bêtes. La femme avait rapidement fait le tour du 'propriétaire' en omettant pas quelques remarques désobligeantes sur la décoration, les choix des prénoms des fillettes et sur le physique disgracieux de Emily, la cadette. Âgé de neuf mois, le bébé présentait une malformation crânienne qui la faisait ressembler à E.T. comme disait affectueusement Lou. Mais dans la bouche de cette adulte, il n'y avait que mépris et dégoût. Soulevant le bébé dans ses bras, Lou avait affronté le regard froid et hautain de cette étrangère. Avec toute l'insolence et ressentiment qu'elle avait en elle, la fillette cracha, | |
| | | Lou Warren
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| Sujet: Re: Lou Warren Ven 7 Déc - 13:39 | |
| - T'approche pas sorcière... T'es pas not' mère !Les jours suivants furent dévolus aux repérages des points faibles de 'l'ennemi'. Testant sans arrêt la marâtre, Lou découvrit bientôt que la femme frisait l'hystérie à la vue des souris, cafards et diverses araignées tapies dans les recoins les plus sombres de la ferme... La vengeance étant un plat qui se mangeait froid, la fillette s'arma de patience et prépara une surprise à cette bourrique méprisante. Cette nuit-là, après une soirée particulièrement pénible où l'horrible femme s'était défoulée sur Ivy, quatre ans, Lou amorça la défense des enfants Warren. Se glissant dans la chambre parentale, elle déposa une petite boite sur l'oreiller de la 'belle endormie' et glissa plusieurs petits rongeurs entre les draps. Ouvrant délicatement le couvercle de la boîte, elle avait bien vite filé sans demander son reste... Le cri suraigu qui lui parvint peu après lui donna un tel fou rire qu'elle ne put nier être l'auteur de cette 'plaisanterie'. Plusieurs gifles de son paternel plus tard, son rire cascadait toujours aux oreilles humiliées et rageuses de la femme. Cependant, si un corps pouvait s'accoutumer à la maltraitance physique, il n'en était pas de même avec les remarques assassines, les piques acérés et les méthodes de répression de sa belle-mère. La 'sorcière' avait bien vite repéré son point faible à elle ! Ses soeurs ! Elle fit tout pour les éloigner les unes des autres... Prétextant un trop grand nombre d'enfants, elle fit placer les deux plus jeunes chez un couple de cousins éloignés sans enfants... Lou ne les vit plus que le dimanche lors de la messe. La fillette se rebellant toujours et tentant de fuguer pour chercher les cadettes, la 'marâtre' tenta une autre approche de la difficulté en envoyant Lou en camp de redressement pour 'enfant difficile'. Cela fut efficace ! Sa peur de ne plus revoir sa famille... L'appréhension de savoir ce que cette femme pourrait leur faire si elle n'était plus là... Les cauchemars qui la hantaient toutes les nuits à force d'imaginer les cris de détresse des petites... La rébellion oui, mais pas à n'importe quel prix ! L'horrible femme avait gagné... Elle était devenu ce que Lou n'avait jamais ressenti jusque là... Elle était devenue une peur phobique... Une terreur innommable... Une bête sadique et monstrueuse prête à fondre sur elle à la moindre incartade, à la moindre perte de vigilance... Le monstre du placard, le noir total, la sensation étrange et malsaine que quelque chose vous épiait sans cesse... Départ, fugue... Lâcheté, fatigue ? Deux années, puis trois, et ensuite quatre passèrent lentement pour les enfants Warren. La 'gueuse' qui leur servait de mère de substitution offrit les petits mâles héritiers tant attendus par Biff. Lou ne les considéra jamais comme ses frères ! Ils étaient de futurs petits Biff en puissance, imbus d'eux-mêmes, violents et égoïstes. Après avoir redoublé une énième fois sa première année de collège, il fut décidé de mettre Lou sur le 'marché du travail'. Elle devint l'apprentie de la ferme voisine. Ce fut avec appréhension et colère, qu'elle quitta le toit paternel. Jean, de deux ans sa cadette, prendrait soin des plus petites, cela ne l'inquiéta pas... Non ! Mais le sourire vicieux que lui lança sa belle-mère ne fut pas des plus rassurant lorsqu'elle lui dit au revoir... Lou comprit rapidement la cause de tant de 'réjouissance' ! Les Monroe récoltaient le coton et ne comptaient que des hommes... Pas une seule présence féminine dans cet antre puant et désordonné. Apprentissage ? Esclavage plutôt ! Récurant, cuisinant, reprisant à longueur de journée, Lou ne se plaignit pas une seule fois ! A quoi bon ? Un jour, elle leur montrerait à tous... Elle qui ne ressentait rien de particulier sur la 'vie de ferme', se mit à haïr de toutes ses forces ce monde étriqué, ses traditions vieillottes et inutiles... Dieu ? Il avait visiblement autre chose à faire que de répondre à ses désirs de libertés ! Était-elle malheureuse ? Non, personne ne la battait, personne ne lui parlait, personne ne la regardait... Était-ce cela le plus dur à toute autre chose ? L'indifférence ? Savoir qu'une vache souffrante avait plus d'importance qu'elle... Était-ce cela l'humanité ? Trimer toute sa vie pour rien ! Mariée à vingt ans, mère à vingt-et-un ? Non merci... Je passe mon tour... Cherchez-vous un autre pigeon ! Quatorze ans, un visage ingrat d'adolescente, un corps maigre mais néanmoins finement musclé par les activités physiques et un petit baluchon sous le bras... Elle quitta dés le lendemain la ferme des Monroe, et par là même, cette vie pathétique. Où irait-elle ? Peu importait, elle était jeune, elle était vive, elle était maligne, elle trouverait sa place quelque part. Ce fut le 'quelque part' qui la trouva la première. Se matérialisant sous les traits d'un brun séduisant et ténébreux, il la prit un stop peu après Magnolia. Il s'appelait Zack, il était tatoué sur les deux bras et parlait avec un accent de l'est. D'où venait-il ? D'une grande ville ! Que faisait-il ici ? Il cherchait un 'trésor' ! Lou avait ri... Un rire franc et joyeux, son tout premier... Lui, l'avait contemplé un long moment et elle s'était noyée dans les yeux sombres. Il avait parlé, une question, une simple proposition du plus bel homme qu'elle eut jamais vu, une promesse, un défi... Mais surtout un changement radical dans la vie de Lou, - Dis... Tu veux que je te fasse découvrir le monde ?- Oui...Le renouveau : ou la promesse d'un avenir meilleur !Sous la pluie glacée de cette froide nuit de décembre, Lou hâtait le pas vers son appartement minable qu'elle partageait avec une autre fille. Pestant contre les mains baladeuses des hommes et des regards chargés de concupiscence des ivrognes en générale, elle glissa soudain sur le bitume détrempé et chuta lourdement sur le trottoir. Sentant des larmes de douleur lui picoter les yeux, elle se reprit bien vite et se remit d'aplomb. Comble de malchance, ses hauts talons de pacotille (5$ au bazar du coin) prirent l'eau, les ôtant avec des gestes rageurs, ses bas furent bientôt en lambeaux à leur tour. Comme elle détestait cet endroit, l'odeur de puanteur qui émanait des grandes villes était oppressante, suffocante. Réfléchissant un instant sur sa vie actuelle, elle ne ressentit qu'amertume et douce ironie en se rappelant les mots de son tout premier 'protecteur'... Le monde ? Ça ? Comme elle avait pu être naïve à l'époque ! Zack s'était bien moqué de sa candeur, de son innocence, de sa fraîcheur... Son châtiment avait été la mort par arme blanche dans l'une des ruelles mal famées de la 'grosse pomme', une banale dispute de 'territoire' de goudron et de pâtés de maison avait réglé le sort de ce rat. Lou avait seize ans à l'époque, ses congénères et elle-même en avait 'pleuré' de soulagement. Se 'recaser' avait été compliqué mais elle était satisfaite de ne plus vendre son corps à des inconnus. Mannequin de charme, strip-teaseuse... Elle bascula dans le monde virtuel du téléphone et d'internet vers l'âge de vingt mais revint rapidement à ses premiers 'amours'... Le contact avec les humains lui manquant trop... Avalant à grandes goulées l'air glacial, Lou arriva au pied de son immeuble... Cage à poules serait plus approprié, mais elle était au sec... Pas comme tous ces clochards peuplant New York. Elle croisa une silhouette sombre dans le hall d'entrée, un murmure s'éleva peu après contre son oreille, - Alexandra...Puis le trou noir... Elle ouvrit difficilement les yeux et découvrit une pièce inconnue. Se massant le crâne, elle tâta ses membres un par un, déboussolée et légèrement inquiète, et puis, elle le vit... Ombre solitaire, face à la fenêtre éclairée d'une multitude de bougies, lui présentant son large dos, elle ne vit pas son visage. En dehors du lit ouvragé à baldaquin et de l'imposante cheminée face à elle, il n'y avait rien d'autre... Lui et elle ! Déglutissant avec peine, elle chercha dans sa mémoire si un éventuel serial killer sévissait dans les parages en ce moment... Lou dut vite s'avouer vaincue, elle ne s'intéressait que très peu à ses congénères et à leurs malheurs. Sa propre survie étant l'essentiel à ses yeux, elle descendit discrètement du lit et amorçât une retraite plus que prudente. Une voix profonde et bien modulée, mais d'une froideur polaire lui fit cesser tous mouvements, - Bien dormi ?- Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?- N'est-ce pas l'évidence ?- Nan... J'vois pas là !Un petit rire lui répondit, mais il ne rassura en rien Lou... Bien au contraire, avec la désagréable sensation d'être face à un prédateur, elle recula. Son dos heurta le mur avec un bruit mat et l'autre daigna enfin se tourner vers elle. A la lueur des différentes flammes, il était difficile de faire une description précise de cet homme. Fuis ! lui cria la voix de la raison... Impossible, elle était comme clouée sur place. Il se mit en mouvement et s'approcha avec une nonchalance horripilante pour les nerfs de Lou. Les ombres dansantes plongèrent le visage inconnu dans une obscurité quasi totale, tandis que, félin il avançait sa main vers elle et lui caressait doucement la joue. La réaction fut immédiate, Lou envoya son genou dans le bas ventre du kidnappeur et n'attendit pas de connaître les réactions de son geôlier en ouvrant la porte à la volée. Lou trébucha, manqua de chuter à plusieurs reprises, mais l'adrénaline engendrée par sa terreur lui donna la force de s'enfuir. Inutile, futile, pathétique furent ses premières pensées en sentant une poigne lui attraper la nuque. Projetée violemment contre le mur, elle put contempler le visage même de la beauté masculine. Cet homme, son agresseur était tellement magnifique qu'il en paraissait irréel. Les cheveux clairs, des yeux profonds et en amandes, des pommettes hautes, une bouche appelant à la sensualité, Lou se laissa happer par les reflets changeants de son regard ambré. Il lui sourit avec cruauté et sembla s'adresser à une tierce personne, Ah... Ces humains ! Tellement faibles mais également si volontaires pour sauver leur immonde carcasse... Elle lui ressemble en effet, les yeux surtout... Elle ? Tu n'y penses pas !... Je n'ai aucune obligation envers toi... De plus, ce corps n'est pas encore arrivé à 'maturité' et j'y suis attaché... Les femmes se laissent très facilement approcher grâce à cette enveloppe charnelle... Lou avait le terme technique sur le bout de la langue ! Comment appelait-on les personnes souffrant de tels troubles comportementaux ? Les yeux agrandis par l'effroi, elle n'osa dire quoique ce soit de peur de voir la rage du 'taré' se déchaîner sur elle... Toujours retenue contre le mur, le type exerçait une très forte pression sur sa trachée. Collant son corps contre le sien, il se concentra à nouveau sur elle, - Demandons à la principale intéressée mon cher Byron. Je souhaite te faire une offre qui pourrait changer le cours de ta vie...- Non merci...- Voilà pourquoi les femelles m'indisposent tant, elles n'écoutent jamais la fin de nos phrases ! De plus, elles sont si... laides en comparaison de l'homme !- ...- Mais suis-je sot... Pourquoi demander gentiment alors que ta volonté n'est qu'un vulgaire château de cartes à abattre pour moi !- Ne... Ne me faites pas de mal !- Te faire du mal ? Voyons... Mais je ne souhaite que ton bonheur... Ta vie à mes côtés ne sera qu'enchantement et satisfaction...Les injures que Lou s'apprêta à lui rétorquer furent étouffés sous la bouche vorace de l'homme. Un dernier battement de cil, un dernier spasme des mains pour tenter de le repousser, puis ce fut à nouveau un abîme opaque et malfaisant qui s'empara de son être. L'homme blond se redressa et jeta un regard las sur sa droite, Son physique va rapidement s'améliorer, par contre 'niveau' personnalité, il y a tout à revoir chez cette 'femelle'. Je la pense illettrée mon cher... Son âge ? Laisse moi une seconde... Quelle belle surprise ! Byron... Souhaite un joyeux anniversaire à notre petite Lou Warren... Elle fête ses vingt-deux ans en notre compagnie ! Crois-tu qu'elle aime son 'présent' ? Oui, je le sais... J'ai déjà repéré la bourgade parfaite pour cela... Salvation, Kansas... Si tu vas aimer les habitants ? Tu vas les adorer, crois moi...POSSESSION Bélial et Byron... Deux mondes, un même destin Oxford, Angleterre, hiver 1809, - Citation :
- Mon bien aimé,
Comme il me tarde de vous serrer contre mon coeur, mon bel amour. Mon époux partira bientôt pour Londres, sa mère souffrante réclame son retour auprès d'elle ardemment. S'étant enfin libéré de ses obligations au tribunal, mon juge de mari, prendra la calèche de 18h ce samedi. Je laisserai la porte de l'office ouverte pour vous, et ce sera toute de dentelles et de soies vêtue que j'attendrai votre venue dans mes appartements. Ne rêvant que de cet instant jusque là, soyez assuré de mon profond attachement envers vous,
Votre Alexandra. Lord Byron Rosebury contemplait avec stupeur la courte missive de son épouse. Comment était-ce possible ? Ils étaient mariés depuis à peine deux ans, et déjà, elle lui était infidèle. Où avait-il pêché pour que la seule femme qu'il n'eut jamais aimé, comble ses absences par un autre ? L'aimait-il trop ? Ou ne lui montrait-il pas assez ? Il n'avait rien vu, lui cocufié... Et elle, assez fourbe et sournoise pour le laisser entrer dans son lit toutes les nuits en ne laissant rien transparaître. Chagrin, honte, rage, Lord Byron refusa de montrer une quelconque émotion devant son majordome qui venait de lui apporter le courrier. Son fidèle Arthur était au courant depuis le début, ainsi que tout le personnel de la maison... Comment avait-elle osé se donner à un autre dans la maison de son mari ! Avec lassitude, il renvoya son employé et jeta la missive au feu... Très bien ! Alexandra ne devrait plus jamais revoir cet homme, son époux se chargerait de lui rappeler le voeu de fidélité échangé lors de leurs noces. Il n'aimait qu'elle ! Une petite voix sournoise s'éleva dans sa tête et il se souvint des dires médisant de son entourage peu après ses fiançailles... Elle n'en veut qu'à ta fortune... Sois réaliste, comment une jeune femme de seize ans peut s'éprendre d'un homme tel que toi ?... Lord Byron se leva avec lassitude de son fauteuil et se dirigea vers la psyché près de la fenêtre. Il étudia sans complaisance son reflet et ne put retenir une grimace de dégoût. Son front dégarni, son corps trapu, ses yeux proéminents et son menton fuyant... Il n'avait rien d'un bellâtre. Alexandra était une bien belle femme, et lui, n'était qu'un homme vieux et fatigué... Alors était-ce pour cela ? L'argent ! Toujours l'argent ! Lui ne demandait qu'à recevoir affection, amour, complicité... Et elle, fourrures, bijoux, invitations aux soirées mondaines ! Alexandra... La seule femme qui eut jamais posé son regard d'émeraude sur lui sans une lueur de répugnance au fond de ses magnifiques prunelles... Comme il était fier de la faire danser sous les lustres somptueux et sous les regards jaloux des autres hommes dans les salles de bal.
Dernière édition par le Sam 8 Déc - 15:18, édité 4 fois | |
| | | Lou Warren
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| Sujet: Re: Lou Warren Ven 7 Déc - 21:05 | |
| Oui ! Sa décision était prise, il ne pouvait l'exiler dans une autre de ses demeures, il ne pouvait se résoudre au divorce non plus. Un aristocrate disposait de tant d'autres solutions pour fuir une épouse infidèle... Mais elle se montrerait raisonnable, il le savait. Il déposa dans un coin de son bureau le colis que l'un de ses vieux amis de Cambridge venait de lui faire parvenir... Il avait d'autres affaires en cours et l'avis d'un amateur d'arts comme lui serait bientôt envoyé à son camarade après ses soucis d'ordre 'domestique'. - Citation :
- Extraits du journal de Lord Byron,
Londres, le 13 février 1809, [...]Tout semble pour le mieux entre Alexandra et moi. Une fois devant cette sordide vérité, elle me jura fidélité, abnégation et un ardent amour. Mon pardon lui avait déjà été octroyé lorsqu'elle laissa échapper des larmes d'un sincère repentir. Puis-je blâmer une femme aussi belle de se sentir délaissée par son époux ? Je prends du retard dans mon travail administratif, mais mon mariage n'était-il pas le plus important ? Mes pairs crieraient au scandale. Et moi, je leur conseillerai d'aller plutôt au diable ! Cadwich me relance à ce jour pour sa 'découverte'... Qu'ais-je à faire d'une vieillerie lorsque le rire frais et juvénile de la femme de ma vie, cascade à mon oreille. Je laisse donc l'antiquité de côté pour me consacrer au plus important. [...]
Londres, le 20 février 1809, Je commence aujourd'hui le décryptage de la jarre de Cadwich. C'est un objet sans grande valeur marchande, de grossière manufacture [...] Pour un usage quotidien, sans fioritures, je ne saurai dater sa réalisation, je m'atèle immédiatement à la traduction du rouleau de papyrus découvert en son ventre[...]
Oxford, le 22 février 1809, [...]Comment ais-je pu être aussi sot ? Moi, un imminent lettré, me laisser distraire par un vulgaire message tronqué. J'hésitais longuement entre l'araméen, le babylonien. C'était en réalité de l'hébreu, mes sens sont en ébullition comme lorsque je m'apprête à briser un code. Ma nuque me picote agréablement, preuve que ma découverte se doit d'être palpitante[...]
Oxford, le 02 mars 1809, Bélial, tel était le nom de l'être dont l'esprit était enfermé dans la jarre. Esprit bienfaisant ou malfaisant ? Le texte ne le mentionnait pas. Après diverses recherches dans ma bibliothèque, je ne trouvais rien sur un tel personnage. Peut-être un humble monarque, un enfant décédé en bas âge, un martyre, un saint oublié dans les méandres de l'Histoire. Ma quête ésotérique m'exalta lorsque je fus en mesure de déchiffrer la dernière partie de parchemin. On parlait d'incantation à psalmodier, de mèches de cheveux échangées [...] Une phrase revient sans cesse, une prière ? Alexandra m'appelle, je continuerai mes travaux demain.
Oxford, 15 mars 1809, Que de tragédie, que de malheurs ais-je libéré ? Moi qui me pensais érudit, je n'étais qu'un sot bouffi d'orgueil et de suffisance. La réponse était pourtant dans le livre le plus pieu de la création [...] La Bible ! Bélial, roi de l'enfer, le plus vicieux, la plus vile des crapules déchues. Dieu ! Qu'ais-je fait en le libérant ? Salomon l'emprisonna lui même et mon ignorance l'en délivra. J'ai fait appel à un prêtre de ma connaissance, discret et extrêmement intelligent, parviendra-t-il à exorciser ma demeure avant qu'une tragédie n'y éclate.
Brighton, le 19 août 1821, Douze années n'ont pu amoindrir ma culpabilité. Bélial aime à m'appeler son antéchrist personnel, sa voix de la déraison. Il est vrai qu'il ne put jamais me posséder, étant son délivreur, mais pourrais-je le faire un jour sortir de mon existence ? Non, je l'enchaîne à moi jour après jour. Je suis davantage maudit que lui à présent. Ma tendre épouse est morte de sa main, de même que l'enfant qu'elle portait. Je crus sentir une main d'acier broyer mon coeur le jour où il me dit qu'elle continuait ses infidélités. Je ne dus pas répondre assez vite lorsqu'il m'interrogea avec un sourire roublard,
- Veux-tu qu'elle subisse le châtiment de l'adultère ou préfères-tu une fois de plus tendre l'autre joue ?
Mon hésitation fut prise pour un assentiment, mais voulais-je pardonner ? Je ne suis plus certain de cela aujourd'hui ! J'endossais ce crime que j'avais en partie commis et me rendais à la justice [...] Ma vie s'éteint peu à peu, mais mon esprit reste clair pour la suite. Je n'abandonnerai pas cette terre, je ne peux consentir à le laisser en liberté. Moi seul connais le secret pour lui faire perdre le peu de libertés acquises. Et il le sait, il ne me quitte guère. Il dévore les prisonniers mourrant des autres cellules, prend possession du corps de mon geôlier. Il ruse pour connaître la cachette du parchemin, me fait de belles promesses, me jure de m'octroyer richesse, gloire et honneur,
- Je ne veux qu'elle !
Le pacte était scellé, il me promit la 'vie' éternelle à ses côtés, en échange de quoi, il s'activerait à retrouver l'âme de mon aimée. Quel serait mon rôle ? Fantôme ? Non, je n'y avais pas le droit. Seconde conscience de Bélial, entendue par lui seul ? J'étais plus proche de la vérité avec cette hypothèse. Enchaînant nos destinées de mon plein gré, je jurais de ne jamais chercher à l'enfermer avant ces retrouvailles et de lui révéler le lieu de la cachette le jour où nous serions délivré l'un de l'autre. La dernière ruse ce fut lui qui l'emporta en ne jurant de tuer que des humains infidèles. Une nouvelle façon de me rappeler mes propres erreurs siècles après siècles. Haine, colère, chagrin, tout cela me quitte à l'instant où j'appose ces mots. Je meurs en ayant vendu mon âme à un démon, condamné à errer dans les méandres de ses sordides meurtres, je me sens vide de tout. Ma seule et unique obsession reste la réunion de cette être infidèle, félonne, lascive, tentatrice, sournoise, la pire de toute... Ma femme !
Lord Byron Andrew Rosebury. Les amants maudis De la possession à proprement dite, Lou ne garde qu'un souvenir brumeux et lointain. Un peu comme une main tendue vers le ciel tentant d'attraper un nuage du bout des doigts. Sa schizophrénie des six premiers mois ne se passa pas de la plus agréable des façons. Outre le fait de ne pas se souvenir de certains évènements, deux voix d'hommes bien distinctes se mirent à converser avec elle. Elle rêva toutes les nuits d'une époque qui n'était pas la sienne. Voyait des visages terrifiés hurler à sa vue. La première fois qu'elle se découvrit couverte de sang, elle ne put quitter la cuvette des toilettes durant plusieurs heures. Et cette voix railleuse, moqueuse, méprisante... Comme elle le détestait ! Misogyne, brutal, cruel ! Sa seule planche de salut pour lui éviter de tomber dans la plus violente folie, fut la voix douce et posée de l'autre. Il calmait ses peurs en lui déclamant des poèmes, en lui narrant des histoires de chevaliers, de princesses. Lorsqu'elle reprenait conscience, avec à ses pieds un cadavre éventré, il lui murmurait des paroles de réconfort. Bélial le démon ! Byron le sage ! Telles étaient les deux 'fardeaux' de Lou à présent. Haïssant le premier, respectant le second, elle put grâce à eux passer un diplôme par correspondance pour être bibliothécaire. Bélial lui enseigna l'art de la conversation, l'esprit, le don pour la repartie... Byron affina ses connaissances en culture générale, il savait tout. Pouvait-on ressentir de la tendresse pour une simple voix, une simple impression, une présence ? C'est une question que se pose toujours Lou ! Lou, sous les conseils avisés de Byron, refuse toutes tentatives de troisième stade. Pourquoi ? Pour elle-même ? Non, mais pour Byron ! La tristesse, la mélancolie, la gentillesse de cette 'présence' sont bien trop importantes au coeur de la jeune femme pour qu'elle ne combatte pas la volonté de Bélial ! Réussira-t-elle à s'y soustraire ? Certes non, le démon reste le seul 'maître à bord' ! L'offrande Depuis ces six derniers mois, marquant son arrivée à Salvation, Lou se découvre une bien symapathique capacité hérité de son envahissant 'moi intérieur' : Imposer sa volonté aux humains. Lou est très curieuse d'en faire l'expérience. Pour l'instant, elle ne contrôle que des esprits jeunes (enfants) ou des esprits 'lents' (ivrognes, vieillards). Bien moins efficace que Bélial, elle peut tout de même donner des ordres simples à son interlocuteur (un seul à la fois pour l'instant). Le plus beau cadeau que le démon lui fit, fut sa beauté. Cette faculté particulière ne fonctionne que sur l'humain que Bélial possède, impossible d'en faire profiter d'autres... Tant mieux ! Un an plus tôt, elle était certes jolie, mais rien dans son visage ou dans sa silhouette n'attirait spécialement l'attention. Connu pour ses talents de séduction et pour son art de se servir de sa beauté pour manipuler les humains, Bélial affina les traits de Lou, aminci ses courbes et rendit l'ensemble bien plus agréable. Comme quoi passé le stade un, le reste n'était plus que pur délice et félicité. APPARENCE Allure générale : Lou a pris dix centimètres les six premiers mois de sa possession... Merci Bélial ! Du haut de ses 1m75, elle culmine maintenant une bonne partie de la population féminine de Salvation. Les 'cours' de maintien de Byron furent aussi grandement appréciés par sa colonne vertébrale, puisque que c'est avec une certaine raideur que se fait désormais sa démarche. Finie la 'chaloupée attitude' aguicheuse et parfaitement hideuse que Zack lui avait apprise. Bonjour féminité et classe. Un certain mépris de ses semblables ? Pas plus que cela, mais c'est avec satisfaction qu'elle croise le regard envieux de certaines femmes, banales à en pleurer. Ajoutons également que le fait d'être possédée, par un 'homme' de surcroît, lui donne un métabolisme idéal... De celui dont toutes les femmes rêvent... Pouvant s'empiffrer de calories à longueur de journée, Lou n'a pas prit un gramme depuis que Bélial est entrée dans sa vie. Style vestimentaire : La mode 'selon Lou' se décline d'une façon très simple, ne jamais porter des vêtements à la mode. Prenant à contre-pied l'ennui de ressembler à toutes les moins de vingt-cinq ans portant le même sac 'machin', les mêmes escarpins 'bidules' et le même manteau 'trucmuche', Lou a un style bien à elle. Sa garde-robe est minimaliste car elle garde de son enfance modeste, le dégoût des dépenses inutiles. Pantalon, jupe, robe, le tout ne dépassant jamais la barre limite du 'si j'me penche un peu, on voit la lune', Lou adopte un style classique la journée... Profession oblige ! Et la nuit ? Métamorphose complète... Plus son corps est dévoilé, mieux Bélial semble satisfait. Préférant la diplomatie à une guerre sur 'ce qui est décent, vulgaire et carrément obscène', Lou sait heureusement comment mettre ses courbes en valeur. Son démon ne semble pas mécontent de son goût prononcé pour les bustiers, ou autres fanfreluches... Bien au contraire, comment attirer ses proies préférées, les infidèles, si l'appât n'est point assez alléchant ? AUTRES Avatar : Lindsay Lohan Précisez si vous êtes un joueur fille ou garçon : Je suis un homme ! Mais non, je blague ! Comment avez vous connu le forum ? Par Alicia Devis
Dernière édition par le Sam 8 Déc - 18:25, édité 8 fois | |
| | | Nathaniel Dashwood Admin |where do you keep your gun ?
Nombre de messages : 3517 Age : 39 Mood : So naughty =) Occupation : Chasseur Adresse : Moonlight Motel - CH 133 Date d'inscription : 23/02/2007
°Oo Devil Mood oO° Stade de Possession: (0/3) Pouvoir: Relations:
| Sujet: Re: Lou Warren Ven 7 Déc - 21:48 | |
| Bienvenue Lou. Je te réserve l'avatar bonne chance pour la fiche. C'est de toute façon bientôt fini . | |
| | | Aubree Fonseca Admin | The Furious Exorcist
Nombre de messages : 542 Age : 35 Mood : Sad Occupation : Exorciste Adresse : Not Yet Date d'inscription : 15/04/2007
°Oo Devil Mood oO° Stade de Possession: (0/3) Pouvoir: Relations:
| Sujet: Re: Lou Warren Sam 8 Déc - 2:02 | |
| Waouh très bonne fiche, manque plus beaucoup ^^ Bienvenue en tous cas | |
| | | Lou Warren
Nombre de messages : 18 Age : 40 Mood : Tout dépend de ma dose de sommeil ! Occupation : Bibliothécaire Adresse : Fisher Road - Résidence Faulkner - Appt 412 Date d'inscription : 06/12/2007
°Oo Devil Mood oO° Stade de Possession: (2/3) Pouvoir: Si je vous dis saute... Vous sauterez ! Relations:
| Sujet: Re: Lou Warren Sam 8 Déc - 2:54 | |
| Merci pour vos encouragements à tous deux ! Du coup, j'ai fini... Je ne peux que vous souhaiter bonne chance à votre tour pour me lire ^^' et je jure de faire une relecture complète demain (là, j'sature ) pour dégager les fautes d'inattention et compagnie ^^ | |
| | | Aubree Fonseca Admin | The Furious Exorcist
Nombre de messages : 542 Age : 35 Mood : Sad Occupation : Exorciste Adresse : Not Yet Date d'inscription : 15/04/2007
°Oo Devil Mood oO° Stade de Possession: (0/3) Pouvoir: Relations:
| Sujet: Re: Lou Warren Sam 8 Déc - 14:10 | |
| Je vais commencer à lire et tu nous diras quand tu as fini de corriger les fautes mais bon je pense que tu seras validée hein enfin je vais me mettre à la lecture et on te dira ça | |
| | | Juliet Graham | Untameable Woman |
Nombre de messages : 870 Age : 35 Mood : Lost Occupation : Femme au Foyer Adresse : Cedar Creek Road - N1429 Date d'inscription : 15/04/2007
°Oo Devil Mood oO° Stade de Possession: (0/0) Pouvoir: Voyance ? Relations:
| Sujet: Re: Lou Warren Sam 8 Déc - 14:50 | |
| Bienvenue | |
| | | Lou Warren
Nombre de messages : 18 Age : 40 Mood : Tout dépend de ma dose de sommeil ! Occupation : Bibliothécaire Adresse : Fisher Road - Résidence Faulkner - Appt 412 Date d'inscription : 06/12/2007
°Oo Devil Mood oO° Stade de Possession: (2/3) Pouvoir: Si je vous dis saute... Vous sauterez ! Relations:
| Sujet: Re: Lou Warren Sam 8 Déc - 15:28 | |
| Merci Juliet Voilou, relecture achevée ^^ Désolée si certaines sont passées entre les mailles du filet ! | |
| | | Nathaniel Dashwood Admin |where do you keep your gun ?
Nombre de messages : 3517 Age : 39 Mood : So naughty =) Occupation : Chasseur Adresse : Moonlight Motel - CH 133 Date d'inscription : 23/02/2007
°Oo Devil Mood oO° Stade de Possession: (0/3) Pouvoir: Relations:
| Sujet: Re: Lou Warren Sam 8 Déc - 17:41 | |
| La fiche est magnifique ^^ Par contre je suis désolée mais seul un pouvoir est autorisé . Belial va donc devoir se modérer | |
| | | Lou Warren
Nombre de messages : 18 Age : 40 Mood : Tout dépend de ma dose de sommeil ! Occupation : Bibliothécaire Adresse : Fisher Road - Résidence Faulkner - Appt 412 Date d'inscription : 06/12/2007
°Oo Devil Mood oO° Stade de Possession: (2/3) Pouvoir: Si je vous dis saute... Vous sauterez ! Relations:
| Sujet: Re: Lou Warren Sam 8 Déc - 18:31 | |
| Voui, me suis un peu laissée emporter sur la fin ^^ Je viens donc d'éditer, j'ai conservé le don d'imposer sa volonté aux humains (sauf si d'autre l'ont déjà ?) et j'ai viré l'invisibilité ^^ J'espère que cela ira, sinon je peux en changer une fois de plus. Suis pas très attachée au pouvoir pour l'instant | |
| | | Nathaniel Dashwood Admin |where do you keep your gun ?
Nombre de messages : 3517 Age : 39 Mood : So naughty =) Occupation : Chasseur Adresse : Moonlight Motel - CH 133 Date d'inscription : 23/02/2007
°Oo Devil Mood oO° Stade de Possession: (0/3) Pouvoir: Relations:
| Sujet: Re: Lou Warren Sam 8 Déc - 18:34 | |
| C'est nickel comme ça ^^. Même si quelqu'un avait déjà le pouvoir on aurait rein dit de ce côté là on ne mets pas de restriction. Je valide. | |
| | | Lou Warren
Nombre de messages : 18 Age : 40 Mood : Tout dépend de ma dose de sommeil ! Occupation : Bibliothécaire Adresse : Fisher Road - Résidence Faulkner - Appt 412 Date d'inscription : 06/12/2007
°Oo Devil Mood oO° Stade de Possession: (2/3) Pouvoir: Si je vous dis saute... Vous sauterez ! Relations:
| Sujet: Re: Lou Warren Sam 8 Déc - 18:39 | |
| Pas de restrictions ? Me dis pas ça ^^ Mince j'aurai du prendre la capacité de pouvoir faire imploser les organes vitaux des humains (hum, un peu trop gore peut-être ^^) Bref... Merci pour la validation | |
| | | Nathaniel Dashwood Admin |where do you keep your gun ?
Nombre de messages : 3517 Age : 39 Mood : So naughty =) Occupation : Chasseur Adresse : Moonlight Motel - CH 133 Date d'inscription : 23/02/2007
°Oo Devil Mood oO° Stade de Possession: (0/3) Pouvoir: Relations:
| Sujet: Re: Lou Warren Sam 8 Déc - 19:30 | |
| Tu aurais pu même si c'est vrai que c'est assez caca | |
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| Sujet: Re: Lou Warren | |
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| | | | Lou Warren | |
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