Identité : Nom : Devis
Prénom(s) : Alicia
Surnom(s)*: Ali, Al ou Cicia
Âge : 22 ans
Date de naissance : 6 février
Lieu de naissance : Hunchinson, Kansas
Nationalité : Américaine
Occupation : Chasseuse et serveuse dans un bar tenu par son oncle. Ce dernier étant au courant de la double vie de sa nièce, il reste très souple et compréhensif quant à ses absences.
Psychologie : Plus grande qualité : Alicia est ce que l’on pourrait appeler un fin stratège, débrouillarde et assez intelligente, elle échafaude des plans bien précis pour ses enquêtes. Cependant, la jeune femme est aussi impulsive, il lui arrive donc de foncer dans le tas en de rares occasions. Persévérante, elle ne lâche jamais sa proie avant d’en avoir finir avec elle et si il y a bien une chose qu’elle déteste, c’est qu’on se mêle de ses affaires et qu’on essaie de lui ‘piquer son gibier’. Consciencieuse, elle ne cesse de se documenter et de faire des recherches, elle à donc la plus part du temps réponse à tout, et pense avoir toujours raison. Il est difficile de la contredire, cependant lorsqu’on lui prouve par A plus B qu’elle fait fausse route, elle le prend très mal. Elle ne supporte pas l’échec quel qu’il soit.
Plus grand défaut : L’égoïsme est sûrement ce qui caractérise le mieux Ali. Lorsqu’elle prend une affaire, ce n’est en aucun cas pour sauver des vies et tout le tralala. Non ! Tout ce qui l’intéresse c’est de pouvoir exterminer la vermine démoniaque polluant la terre. Sûre de ses capacités, elle est d’une grande arrogance et tient qu’au obéisse à ses directives à la lettre. Ces derniers points font qu’elle n’a pu collaborer avec la même personne plus d’une enquête. De plus son pessimisme et le sarcasme dont elle fait preuve n’enjolivent pas les choses.
Manies : Comme tout à chacun, Alicia à plusieurs petites manies… Lorsqu’elle est perdue dans ses pensées, elle enroule souvent une mèche de cheveux autour de son index. Assez agitée, elle ne le laisse pourtant pas paraître bien que les tremblements d’une de ses jambes lorsqu’elle est assise puisse la trahir. Ce petit tic la calme aussi dans un sens… le soir, dans son lit elle fait gigoter son pied jusqu’à ce que le sommeil la gagne. Quand elle fait des recherches sur les affaires qu’elle traite, il lui arrive souvent de placer son stylo entre sa bouche et son nez tout en louchant sur le crayon, ce qui lui donne un air assez comique.
Phobie : Si il y a bien une chose qui effraye et répugne Alicia, se sont les araignées. Elle a beau combattre des démons, la simple vu d’une de ses bestioles la fait sauter sur une chaise en moins de deux. Les ascenseurs ne lui inspirent pas grande confiance… L’idée de se retrouver coincée à l’intérieur ne l’enchante vraiment pas, mais c’est surtout la pensée qu’un câble puisse lâcher qui l’affole le plus. Cependant sa plus grande phobie reste l’eau ! La peur de se noyer est encrée en elle et ce, sans qu’elle sache pourquoi.
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Première chose qu'il/elle fait le matin : La première chose que fait Alicia le matin c’est de grogner contre son réveil. Une fois la phase ‘veux pas me lever’ passée, son premier réflexe est d’allumer son ordinateur pour consulter la presse local et celles de ses environs afin de voir si quelque chose d’inhabituelle ou de suspect s’est passé les jours précédents, tout en prenant sa dose de caféine indispensable si elle ne veut pas être dans le gaz toute la journée.
Sa soirée type : Quand elle ne travaille pas au bar ou qu’elle n’est pas sur une affaire, Alicia passe sa soirée recroquevillée dans son canapé avec un pull trop large sur le dos à regarder le premier film sur lequel elle tombe tout en buvant quelques bières. Il lui arrive également d’écouter ses chansons préférées en boucle, ou de lire un roman. Tout dépend de son humeur.
Double fond de son tiroir à petites culottes : Désolée de vous décevoir, mais Alicia ne possède aucun double fond dans ses tiroirs. Cependant, il est possible de trouver une ou deux fioles d’eau bénite dans ses dessous.
Contenu de son coffre : Dans le coffre de la voiture d’Alicia vous ne trouverez rien de plus qu’une roue de secours, un crique et une trousse de premiers soins. Car ce n’est pas là qu’elle range sa panoplie du ‘parfait petit chasseur’, mais sous la banquette arrière aménagée spécialement par ses soins.
Objets Cachés sous son lit/oreiller : Aimant passer les bras sous son oreiller pour dormir, Alicia n’y dissimule rien pour ne pas être dérangée. Cependant, elle reste prévoyante et surtout prudente, c’est pour cette raison qu’elle dissimule sous son lit un fusil chargé avec des balles remplient de sel.
Contenu de son armoire à pharmacie : Vu ses activités, l’armoire à pharmacie d’Alicia est remplie de lotions, anesthésiants, bandages… bref, tout ce qu’il faut pour soigner des blessures légères ou non. On peut y trouver également des antidépresseurs et des somnifères, ainsi que tout ce qui est efficace contre les maux de ventre et de tête.
Goûts : Couleur préférée : Bleu
Plat préféré : Tout ce qui se fait livrer. Elle n’aime vraiment pas cuisiner et de toute façon, elle est loin d’être un cordon bleu.
Chanson préférée : Savin’me – Nickelback
Livre préféré : Shining – Stephen King
Film préféré : Alicia n’a pas vraiment de film préféré… mais elle apprécie grandement ceux de Tim Burton.
Histoire : Parents : Les parents d’Alicia se rencontrèrent sur les bancs de la fac, et comme dans beaucoup de belles histoires, se fut le coup de foudre. Dès lors, ils ne se quittèrent plus et se marièrent peu de temps après avoir obtenus leur diplôme. Le couple devint très vite une famille avec la naissance de Andrew, puis celle d’Alicia à peine cinq ans plus tard. La famille ne manquait de rien, le bonheur était au rendez vous. La situation matérielle des Devis était des plus enviables, en effet, le patriarche était dans les affaires et son épouse était une institutrice très appréciée par ses collègues et ses élèves. Bien évidemment, un regard extérieur aurait pu penser que le père était un peu trop absent mais les enfants étaient d’autant plus ravis que lors de ses retours il les couvrait de cadeaux, une manière de s’excuser mais aussi de leur montrer qu’il pensait à eux.
Les années passèrent dans ce doux cocon de félicité, mais un beau jour en rentrant de l’école les enfants furent surpris de ne pas trouver leur mère à la maison. Monsieur Devis revint en urgence, mais ce fut quelques jours plus tard que le dénouement leur fut donné par le biais d’une lettre. Madame Devis y expliquait en menus détails les raisons de son départ. Se sentant délaissée depuis des années, se sentant plus mère que femme, elle avait peu à peu perdu de sa gaîté mais l’avait retrouvé l’année passée dans les bras d’un homme plus jeune et plus attentif à ses désires. Ce fut donc sans préavis que maman déserta mari et enfants.
Anecdote(s) de l'enfance : Après le départ de sa femme, on aurait pensé que Monsieur Devis aurait changé de métier, ou au moins, aurait cessé les déplacements, cependant il n’en fit rien. Laissant ses enfants aux bons soins de leur voisine, il s’arrangeait tout de même pour revenir presque tous les week end et pour être un peu moins absent. Les deux enfants furent ravis de cet arrangement, en effet, Marc le fils unique des voisins était le meilleur ami d’Andrew. En grandissant cette situation disparu peu à peu car ce fut Andrew qui s’occupa de sa petite sœur, jugé assez grand par son père pour veiller au bien être d’Alicia.
L’événement le plus tragique de cette période se profila un beau jour de printemps. Ce midi là, attablée avec son père, ils furent surpris de ne pas voir Andrew revenir d’une nuit passée chez son ami Marc. Impatiente de revoir son frère qu’elle aimait tant, Alicia se proposa d’aller le chercher. Cueillant délicatement sur son chemin des iris blanc, fleurs préférées de sa voisine, la petite fille comme à son habitude entra sans frapper. Un long frisson parcouru aussitôt son échine, et elle s’avança dans le hall anormalement obscur. Une odeur de brûlé lui chatouilla désagréablement les narines et elle pénétra dans la cuisine. Le gaz était allumé, la bouilloirde sifflait, les chaises étaient renversées. Mais aucune trace des voisins ou de son frère. Partagée entre l’envie de poursuivre ses recherches et celle de courir chercher son père, Alicia n’hésita plus en entendant un bruit au dessus de sa tête. Tel un petit animal craintif, elle commença son ascension vers l’étage. Le pallier comme le rez-de-chaussé était plongé dans la plus grande obscurité, elle se dirigea vers la seule source de lumière qu’elle repéra. Les mains tendues devant elle, elle poussa la porte de la salle de bain et ne put retenir un cri en voyant sa voisine plongée dans une baignoire rouge de sang. Ne sachant que faire, Alicia recula soudain et dans sa précipitation à quitter cet horrible endroit, elle trébucha et se cogna sur l’une des portes du couloir. Ce fut cette fois un réel cri de détresse et de terreur qu’elle poussa en reconnaissant le corps affreusement mutilé de son frère qui dardait des yeux grands ouverts sur elle.
La suite ne fut que cauchemar sans fin et traumatisme pour la fillette. Elle passa deux semaines à l’hôpital, refusant de s’alimenter, refusant de parler, refusant le moindre réconfort. Le jour de l’enterrement d’Andrew, Alicia su ce qu’il était advenu du reste de la famille. Le père avait été découvert dans la cave, ayant subit le même châtiment que sa femme, mais le corps de Marc ne fut pas retrouvé. Après cet épisode tragique, Alicia et son père déménagèrent à Salvation, incapable de rester si près du lieu où Andrew avait trouvé la mort. Alicia mit plusieurs mois à retrouver la parole mais plus aucune lueur d’espièglerie n’éclaira son regard d’enfant. Son père resta près d’elle jusqu’à qu’il soit assuré qu’elle se sente mieux, puis il reprit son travail, au désespoir d’Alicia qui se retrouva à vivre chez son oncle lors des absences de son père.
Anecdote(s) de l'adolescence : Lorsqu’elle eu dix sept ans, le père d’Alicia jugea sa fille suffisamment mûr et responsable pour rester seule à la maison, sans autorité parentale. Grossière erreur… En effet, la jeune fille ne se privait pas pour organiser des fêtes, et boire jusqu’à s’écrouler complètement soul sur le canapé. Elle joua à ce petit jeu pendant toute une année. Cette façon de vivre n’était autre qu’une manière de combler le cruel sentiment de solitude qui lui pesait. Faire des soirées en invitant toujours plus de monde … Se sentir entourer, ne pas rester seule dans cette maison, boire jusqu’à oublier que tous ceux qu’elle aimait l’avaient abandonné à leur façon… Sa mère, partit avec le premier venu, son frère disparu trop tôt et d’une façon des plus atroces, et son père… toujours absent, qui passait en coup de vent, mais qui se donnait bonne conscience en l’appelant tous les jours…
Emergeant d’une soirée particulièrement arrosée, Alicia se leva un matin avec un mal de crâne carabiné, elle alluma par automatisme son poste de télévision. Croyant à une hallucination due à l’alcool, elle agrandit les yeux de stupeur en reconnaissant le visage de son père sur l’écran. Cependant, elle reprit bien vite ses esprits en voyant l’appel à témoin de la police d’une petite bourgade non loin de la ville. Inquiète, elle décrocha le téléphone et contacta son oncle pour le prévenir de la situation, puis tous deux allèrent au poste de police. S’enquérant de la santé de son père, Alicia n’eu pourtant aucune réponses à ses inquiétudes, mais les longues heures d’interrogatoire qui suivirent furent les plus étranges de sa vie. On lui montra plusieurs fausses cartes d’identité, d’étranges objets, ainsi qu’un carnet dont les écrits ressemblaient à ceux d’un fou. Après avoir répété pour la énième fois « je n’en sais rien ! », on consentit enfin à la laisser retrouver son oncle, qui avait lui aussi subit un interrogatoire. Ce fut à ce moment qu’un inspecteur leur annonça enfin la terrible nouvelle. Monsieur Devis avait été retrouvé mort dans un entrepôt abandonné, apparemment assassiné. Cependant, les autorités n’avaient aucune piste. Alicia fondit en larmes dans les bras de son oncle et ignora les condoléances du policier, ainsi que ses promesse pour découvrir ce qui était arrivé, trop abattue par le destin qui s’emblait s’acharner sur elle.
Après l’enterrement de son père, Alicia vendit la maison, et partie vivre chez son oncle le temps de terminer sa dernière année de lycée. Les semaines passèrent pendant lesquelles Alicia essayait une nouvelle fois de surmonter le chagrin d’avoir perdu un membre de sa famille, mais aussi, de comprendre ce que signifiait tout ce qui s’était passé au commissariat. Pour quelle raison son père avait il besoin de faux papiers ? et à quoi pouvait bien lui servir ce carnet remplit de choses qui ressemblaient à des légendes ? Les réponses à ses questions vinrent d’elle-même, sans qu’Alicia ne s’y attende... Un jour, alors qu’elle rentrait des cours, elle trouva son oncle dans son fauteuil, l’air grave. Habituée à voir l’homme arborait un air grognon, Alicia se permit une petite pique.
- Qu’est ce t’as ? Y’a l’inspecteur de l’hygiène qu’est passé au bar ?
- Assieds-toi.Le sourire narquois qu’affichait Alicia s’envola face au ton solennel de son oncle Jason, elle s’exécuta sans broncher, sachant que la suite allait être importante, cependant elle ignorait encore à quel point… Mais quand l’oncle Jason lui tendit une enveloppe, Alicia arqua un sourcil en guise d’interrogation muette.
- C’est un mot de ton père… Il voulait que je te le remette si il lui arrivait quoi que ce soit. J’ai longuement réfléchit avant de le faire, mais j’ai finalement conclu que je n’avais pas le droit de prendre ce genre de décision. Cependant Ali, penses y à deux fois avant de la lire, il y a des choses qu’il vaut mieux ignorer…Si Alicia avait hésiter ne serait ce qu’une seconde à prendre la lettre, le doute se serait envolé avec les paroles plus qu’intrigantes de son oncle. Elle prit l’enveloppe des mains de Jason et déplia fébrilement le papier avant de commencer sa lecture.