Dion Llewellyn

Identité :

Nom : Llewellyn
Prénom(s) : Dion
Surnom(s)*: J’ai une tête à avoir un surnom ?
Âge : 29 ans
Date de naissance : 10 Juin 1978
Lieu de naissance : Oakland, Californie
Nationalité : Américaine
Occupation : Barman

Psychologie :

Plus grande qualité :
La plus grande qualité de Dion ? Ca ne devrait pas être difficile à trouver en cherchant bien. Bon faut creuser. Profond. Très profond. Ok, j’avoue. De prime abord, on ne peut pas dire que Dion soit pourvu d’une quelconque qualité mais il faut se pencher un peu plus, regarder autre chose que l’apparence. Dion est une de ces rares en qui on peut avoir une totale confiance. Une fois qu’il donne son amitié à quelqu’un, il est rare qu’il la lui reprenne et il est rare qu’il la trahisse…enfin qu’il fasse le premier pas pour trahir à vrai dire. Faut pas pousser mémé dans les orties non plus. Où en étais-je ? Ah oui, la plus grande qualité de Dion. En résumé, on peut dire que c’est sa grande capacité d’écoute. On se sent seul ou mal ? Il est toujours là pour écouter les malheurs des autres. Dans la limite du possbile, il essaie de venir en aide à ceux qu’il aime. Une autre de ses qualités importantes est qu’il est fidèle. Oui, oui, vous avez bien lu. Cessez de prendre cet air étonné. Dion Llewellyn est extrêmement fidèle dans tous les domaines de la vie. En somme, Dion est une charmante personne.

Plus grand défaut :
Là, ça risque d’être un peu plus facile pour dire le plus grand défaut de Dion. En fait, il en a tellement qu’on sait par lequel commencer. Dion est égoïste tout d’abord, ça peut paraître un peu contradictoire vu la façon qu’il a d’être avec les gens, mais il est profondément égoïste. Bien sûr, il ne fait pas exprès d’être comme ça mais il pense à lui avant de penser aux autres, tout le reste passe sur lui comme sur un imperméable. Ensuite, Dion a un sale caractère, pour ça, c’est une chose de sûre. Il s’emporte assez rapidement, est la plupart du temps grognon et répond avec une certaine brusquerie lorsqu’on vient lui parler alors qu’il est occupé à faire quelque chose. Enfin, il est rancunier. Il ne pardonne pas et n’oublie jamais. Une fois qu’on le trahit, on ne lui plante pas un couteau dans le dos une seconde fois. Même s’il peut apparaître poli et avoir tiré un trait, il garde toujours en lui cette trahison et il peut la jeter à la face de l’individu interressé lorsqu’il s’y attendra le moins. Autre point intéressant à souligner : plus bordélique que lui, tu meurs. Et le pire, c’est que c’est contagieux.

Manies :
Dion grimace systématiquement sur les photographies. Il adore faire l’imbécile dessus, ne se prenant jamais au sérieux sur celles-ci. Ca laisse une empreinte joyeuse de lui sur celles-ci. Une autre de ses petites manies est qu’il ne supporte pas de manger ou boire dans de la vaiselle sale ou appartenant à un autre, non lavée. Enfin, il a tendance à jouer avec quelque chose entre ses mains, ne restant pas en place, que ce soit une salière, un menu, un couvert,…

Nouvelles habitudes survenues :
Ce qui pourrait différencier le comportement de dion d’aujourd’hui à celui d’avant est qu’il jette toujours un coup d’œil derrière lui lorsqu’il marche dans la rue. Comme s’il vérifiait que personne ne le suivait, que personne ne s’apprêtait à fondre sur lui dans la seconde. Il le fait par automatisme sans véritablement vérifier qu’il y a quelqu’un. Désormais également, il boit irrémédiablement à 19h tapantes un Brandy manhattan. Il ne déroge jamais à ce petit plaisir. Ceci est d’autant plus étonnant que préalablement à sa possession, il évitait tout ce qui rapportait de près ou de loin à la cerise, détestant ce fruit.

***

Première chose qu'il/elle fait le matin : Il ouvre les yeux. En réalité, il ne les ouvre pas avant 11 heures minimum. Il n’utilise pas de réveil. Ce petit bruit strident le tirant de son sommeil qu’il met tant de temps à attraper. Il se réveille donc lorsque son corps à décidé qu’il avait assez dormi ou lorsque son imbécile de voisin décide de percer un trou dans le mur…Bref, il reste ensuite à se prélasser une bonne demi-heure avant de se décider finalement à sortir de son lit, lui laissant le temps d’émerger. Puis il va directement déjeuner, un bol de céréales au miel ou au chocolat, ça dépend de ce qu’il a dans son placard. Après avoir bu son grand verre de jus d’orange, il prend sa douche, s’habille et le reste ne nous concerne pas (le popo du matin c’est courant.)

Ce qu'il/elle fait à la pause déjeuner : Ce qu’il fait à la pause déjeuner ? Bah déjà il déjeune pas parce qu’il a pris son petit déjeuner environ une heure avant. La plupart du temps, il est dehors en train de fouiner dans les bonnes boutiques de disques après ses groupes de rock favoris. S’il a tout de même faim, il achète le journal et s’arrête dans un fast food, s’y installant. Souvent, il prend également un café au Starbuck et se pose sur un banc public observant les passants vaquer à leur occupation première, à savoir…passer.

Sa soirée type : Au boulot. Quand il ne bosse pas ou qu’il ne passe pas la nuit avec une séduisante représentante de la gente féminine, Dion se retrouve de l’autre côté du bar à enchainer joyeusement les shots. Ou s’il est fatigué, il la passe chez lui, affalé sur son sofa à se faire un marathon de films d’horreur. En général, il met un temps fou à s’endormir. Couché à 2 heures du matin, il met au moins une heure à s’endormir et ça, c’est quand c’est les bonnes nuits.


Contenu de son portefeuille : Son portefeuille est énorme et pourtant ce ne sont pas la mitraille ou les quelques billets y traînants qui l’étouffent. En fait, outre ses papiers officiels, Dion se promène avec bon nombre de cartes de fidelités qu’il n’utilise jamais certes mais ça traîne. Ce n’est pas réellement par volonté de conserver ces cartes, c’est juste qu’il a la flemme de chercher une poubelle. Donc il garde. Il possède également une photo de sa famille au complète prise quelques mois auparavant avant que tout ne change ainsi qu’une vieille photographie de lui et de son ancienne petite amie, Vikki, qu’il ne se résout pas à jeter.

Contenu de sa table de chevet : Ah ? Il a une table de chevet maintenant ? Il devrait regarder ça plus tard, histoire de voir ce qui traîne dedans. Un beau bordel, vraisemblablement. Il Faudrait parier sur un paquet de clopes, quelques briquets vides (genre entre 200 et 300), le manuel d’emploi pour monter cette table de chevet rédigée en suédois et coréen comme de bien entendu et quelques vieilles cassettes audios dont il a oublié le contenu.

Contenu de son réfrigérateur : Ca c’est plus intéressant. Dion adore manger et il adore cuisiner, raison pour laquelle son frigo est toujours extrêmement bien garni. Outre les éléments de bases, tels que le lait, du jus de fruit, de la bière, des œufs, du fromage, de la viande, on y trouve beaucoups de légumes. Il a une habitude de vie très équilibrée et conserve dans une corbeille sur la table de la cuisine pas mal de fruits, surtout exotiques tels que des ananas et des kiwis, son pêché mignon. Outre ceux-ci, il a pas mal de yaourts nature et de pommes de terres surgelés. Il faut également rajouté les éventuelles restes du traiteur qu’il n’a pas terminé avec ses amis ou lorsqu’il était trop fatigué pour faire la cuisine.

Contenu de son armoire à pharmacie : Pas grand-chose en fait. Une vieille boîte de pansements pratiquement vides et dont il ne reste que les minuscules qui ne servent strictement à rien. De l’alcool 90°, du synthol et du merchurochrome avec coton pour soigner superficiellement les plaies qu’il peut se faire. De l’aspirine pour les inévitables gueules de bois et de Malox pour les remontées acides du même ordre. Enfin, je vous passe les détails.


Goûts :

Couleur préférée : Kaki, parce c’est la couleur de son manteau favori qu’il ne quitte jamais même s’il date de quelques années maintenant. Puis, le kaki colle bien à sa vie urbaine et ses fins de soirées…légèrement poussiéreuses.
Plat préféré : Une bonne pizza au chorizo, rien de tel. Des tonnes de fromage, du chorizo bien épicé et une bonne biière pour accompagner le tout devant « le championnat du monde de poker ». Y-a-t-il meilleure définition ?
Chanson préférée : « Lexicon Devil » des Germs, premier groupe punk ayant lancé le mouvement de 1977 à 1980.
Livre préféré : « De sang froid » - Truman Capote. Inspiré par un fait divers, il relate, minutieusement et de la façon la plus neutre possible, le meurtre d'une famille d'agriculteurs par deux jeunes voyous en novembre 1959 dans le Kansas.
Film préféré : Officiellement ? « Le parrain ». Officieusement, « Love Story » mais n’allez le répéter à personne.




Possession :
Œuvre inachevée :
Thelma, elle s’appelait Thelma. Enfin, ça c’est son nom de guerre. Mais elle ne se souvient plus du reste. Pourquoi faire de toute façon ? Tout est si loin.
Née au sein d’une famille d’origine allemande heureuse et unie, elle avait été élevée par des religieuses qui lui inculquèrent le respect de l’autre et leur bonne morale. Le problème est qu’elle avait été très vite prise de sautes d’humeur qu’on aavait alors pris pour de l’aliénation. Direction alors l’asile où le fait de côtoyer de véritables fous n’avait fait qu’aggraver la situation. Toutefois, les confrontations avec les divers psy et leur traitement de choc lui avaient permis de développer un sens aigu de la ruse et elle était parvenue à leur faire croire à sa guérison. Finalement, elle avait pu sortir avec leur aval, se retrouvant enfin dehors et tirant un trait sur ce passé, tirant un trait sur sa famille qui ne l’avait pas accepté.
Une fois dehors, malheureusement elle ne savait pas faire grand-chose et tout ce qu’on lui avait trouvé à faire c’eétait le trottoir. Elle ne bossait cependant pas pour son compte mais pour celui de « Spider », un raté de première qui officiait en tant que mac et dont elle était persuadée être amoureuse. Elle avait fermé les yeux sur les diverses conquêtes nocturnes de l’homme et tenté d’équilibrer sa vie. Cependant, le jour où elle était tombée enceinte, tout changea. Spider se fit plus dure à son encontre, l’abreuvant d’une pluie de coups. Elle avait donné naissance à une ravissante petite fille prénommée Ann, mais Spider s’en contrefichait de cette gosse. Il voulait son argent.
Thelma n’a pas vraiment apprécié que son mac batte leur enfant. Elle n’a pas non plus aimé qu’il la frappe tellement fort que l’enfant ne dépassa pas les 4 mois. Et inutile de préciser que la prostituée trentenaire n’ai guère plus apprécié qu’il reporte ensuite ses coups sur elle, la battant jusqu’à la laisser pour morte jusqu’au jour où elle fut vraiment morte.
Depuis cet hiver 1976, elle errait dans Oakland, attendant le moment propice pour réveiller sa vengeance. L’heure est venue. Et ce corps serait parfait.



Apparence :

Allure générale : 1m89, c’est sa taille exacte. Il a souvent l’habitude de regarder en bas lorsqu’il sort avec ses petites amies. Il les adore petite et ce n’est pas vraiment difficile d’en trouver des plus petites que lui. Il a les cheveux assez longs afin de pouvoir les coiffé-décoiffé sans problème. En faire le moins possible. Il se laisse parfois pousser la barbe mais ne laisse jamais la végétation coloniser l’ensemble de sa joue. Ce n’est pas un bûcheron canadien. Il change d’ailleurs souvent en ce domaine : rasé de près, fine moustache, bouc, barbe,…Rien ne lui fait peur. Lorsqu’il sourit, c’est toujours en coin, lui donnant une attraction mystérieuse et ironique qui, visiblement, plaît. Lorsque Dion entre quelque part, on le remarque, enfin surtout les femmes le remarquent à vrai dire. Il émane de lui une grâce, un magnétisme quasi félin.

Style vestimentaire : Si l’on devait résumer le style vestimentaire de Dion, ce serait incontestablement ‘rock’. Il porte toujours les même jeans usés dans lesquels il se sent bien et possède une quantité astronomique de vieux T-Shirt près du corps, souvent vintage ou de ses groupes de rock favoris. Toutefois, il lui arrive également d’être élégant et lorsque les soirées sont un peu plus huppés, il a pas mal de chemises de couleurs souvent sombre qu’il peut laissé complètement ouverte sur un marcel ou fermée pour un peu plus de classe. A noter également son vieux manteau kaki qu’il ne quitte pas. S’agissant des chaussures, il ne porte pratiquement que des baskets de cuir noire ou marron foncée qu’il est capable de mettre même lorsqu’il est en costume. Autant être le plus à l’aise possible.

Autres :
• A un premier tatouage juste en dessous de la nuque représentant un Lys intégré dans un cercle maori.
• A un second tatouage sur le bras gauche, représentant la tête d’un loup entouré d’une auréole.
• Déteste les crabes : ce sont des monstres !!


Avatar : Shane West

Précisez si vous êtes un joueur fille ou garçon : Fille

Histoire :

Parents :

• Père : Après avoir fait ses classes à West Point, Paul gagne bientôt et rapidemment du galon en faisant preuve d’un dévouement extrême pour son pays, risquant sa vie afin de sauver ses compatriotes notamment lors de la guerre civile en Somalie en 1993. S’il y a gagné nombre de médailles, dont le redouté « Purple heart », Paul reste hanté par les horreurs dont il a été témoin. Ce n’est qu’à force de travail avec le psychiatre et de l’amour inconditionnel de sa famille qu’il a pu se détacher de ses démons. Il profite désormais d’une retraite dorée sous le soleil californien.

• Mère : Issue d'une famille de 4 enfants, Catherine est la plus jeune et la seule fille, surprotégée par ses frères. Ses parents ont émigrés d’Argentine dans les années 60 pour se rendre vers l'eldorado américain. D'origine modeste, elle a dû se payer seule ses études et s'est construite par elle-même. Titulaire d’une maîtrise de droit, elle devient avocate et, à force de ténacité, devient associé dans son cabinet. Lorsqu’elle tombe enceinte de leur troisième enfant, elle arrête du jour au lendemain, se consacrant à sa famille.

Leur rencontre : On ne peut pas vraiment dire que ça a été le coup de foudre entre Paul et Catherine, loin de là. Des amis en commun, voilà l’origine de leur rencontre. Catherine était assez froide alors que Paul tentait d’engager la conversation avec elle, en vain. Elle répondait le moins possible à ses attentions et n’hésitait pas à lui claquer une remarque cinglante dès qu’il lui en fournissait l’occasion. De son côté, Paul tombait sans s’en douter sous son charme.

C’était le mois de Janvier 1975, ils avaient passé une agréable soirée avec des amis communs. Mais il se faisait tard et Catherine avait demandé qu’on puisse la raccompagner chez elle, n’ayant pas de voiture pour ce faire. Paul se proposa, étant lui-même fatigué et désireux de rentrer chez lui. Une fois n’est pas coutume, ils se disputèrent à nouveau dans la cage d’escalier du vieux bâtiment alors qu’ils le descendaient.
"Souhaites-tu toujours que je te racompagne ou te sens-tu assez forte pour affronter les méchants qui trainent dans les rues d’Oakland ? Toi qui es si forte, si sûre de toi, je pense que tu n'as pas besoin de quelqu'un pour te raccompagner."
Les mots avaient fusés, sans qu’il s’en rende compte. Paul déclarait forfait sur cette charmante jeune femme mais qui pourtant restait insensible à tous ses efforts pour la séduire.
Catherine avait plissé les yeux, lui envoyant des éclairs. Jusque là, elle avait été polie mais il allait en prendre pour son grade. Elle se figea en plein milieu de la cage d’escalier et répliqua d’un ton acerbe.
"D'accord Paul. Mettons les choses au clair. On a des amis en commun. On va donc être amené à se voir souvent. Je n’ai pas l’intention de les rayer de ma vie seulement parce qu’ils ont eu comme bêtise de te choisir comme ami. Quant bien même, je ne suis pas encline à devenir la tienne, il va falloir gardez un tant soit peu de relations cordiales, que ça te plaise ou non."
Paul l’avait regardé droit dans les yeux durant son discours et il pouvait sentir un regard enflammé percer le sien. Cet espace confiné ne pouvait qu'accentuer tous les sentiments qu'il ressentait à cet instant même... Sans penser à autre chose, il sétait approché, la guidant vers l'un de ces murs qui les entouraient, lui avait pris son visage entre ses mains et l’avait embrasser fougueusement. La réaction de Catherine ne se fit pas attendre et elle rompit brutalement le baiser en le repoussant et en le giflant magistralement :
"Mais enfin! Qu'est ce qu'il te prend?!"
Elle l’avait observé quelques secondes, goûtant encore la douce empreinte qu'il avait laissé sur ses lèvres puis elle l’avait saist par la chemise pour les recoller, lui faisant traverser la cage d’escalierr, pour qu'il se retrouve cette fois-ci sous son emprise.
Ce premier aveu révèle bien leur parcours chaotique fait de rupture et de réconciliation mais une chose est sûre, ils se sont trouvés. Un an plus tard, on célébrait leur mariage et deux après, Dion poussait son premier vagissement.

• Deux sœurs : Simone est âgée de 26 ans et mariée depuis 8 ans à Eli, chef de chantier, ami de ses parents, avec qui elle a une fille, Shannon, dont Dion est fièrement le parain. Il est très proche de sa sœur, considérant celle-ci comme sa meilleure amie et sa complice de tous les instants. Depuis sa possession, le fossé s’est cependant creusé entre eux.
Marli Ann a seulement 19 ans et vient d’entrer en Faculté de médecine. Très douée et remarquablement intelligente, elle sait parfaitement comment le monde fonctionne et n’hésite pas à l’utiliser à son avantage. Elle est toujours fourrée avec Ronan, son ami d’enfance. Si Dion l’adore, il n’est pas aussi proche d’elle que ne l’est de Simone.


Anecdote(s) de l'enfance :

C’est avec 15 jours d’avance que Dion poussa son premier cri. Il avait fait souffrir sa mère durant 7 heures d’affilés et l’avait perturbé en plein milieu d’un film, film que depuis, ni son père, ni sa mère avait vu la fin. Son arrrivée au monde combla son père, ne s’attendant pas à un fils et il fut choyé jusqu’à l’arrivée de Simone puis de Marli Ann. Aucune préférence donné à un quelconque enfant, tous était traité sur une égalité stricte.
Dion était toutefois un enfant assez…turbulant, c’est le cas de le dire. Et l’envie ne manquait pas de temps à autre à son père de le claquer contre le mur pour le calmer un peu, chose heureusement qu’il ne faisait jamais. Ca n’empêchait pourtant pas le petit garçon de lui être reconnaissant et de rester calme. Non, avec sa sœur, c’était à qui sautait sur le canapé pour faire sauter les boutons, à qui tirait les rideaux pour les faire tomber, à qui se roulait dans la boue le jour de la rentrée des classes. En résumé, Dion était un enfant chieur.
Qui plus est, il avait une sérieuse tendance à fuguer. Enfin, non pas vraiment fuguer, juste disparaître lorsque l’envie lui prenait. Et à chaque fois, c’était ses grands parents qui en faisaient les frais. C’est même étonnant qu’ils n’aient pas eu de crise cardiaque avec un petit fils comme ça.



La première fois, sa grand-mère maternelle l’avait placé juste devant la maison afin qu’il surveille que son oncle arrive. Malheureusement, Dion l’avait pris ans le sens où il devait chercher après son oncle. A peine sa grand-mère était-elle rentrée qu’il se mit à courir à travers les rues d’Oakland, finissant par se perdre. Un passant bienveillant, oui il avait déjà le cul bordé de nouilles, le ramena au poste de police où les flics tentèrent de le consoler en lui donnant petits pains et nounours tandis qu’il braillait de ses petits poumons.
« Tu habites où ? »
« Chez ma mamiiiiiiiiiiiiiiiiiiie. »
« Elle habite où ta mamie ? »
« ………Rue………Chez ma mamiiiiiiiiiiiiiie. »C’était trop compliqué à retenir pour un petit garçon de 5 ans. Finalement, sa mamie le retrouva, soulagée. Il avait créé une belle pagaille à la maison, une belle panique dans sa famille mais au moins avait gagné un nounours et un copieux goûter.

La deuxième fois, il l’avait fait subir à ses grands parents paternels. Ils se promenaient le long de la baie de San Fransisco. Tandis que ses sœurs s’émerveillaient d’un canard, ses grands-parents l’observant également, Dion avait le regard fixé sur le large. Il s’étonna lorsqu’il vit un beateau à voile passé au loin, se rapprochant des berges.
« Oh, un bateau ! »
Pensant que toute la petite famille le suivrait à la trace, il se précipita à la rencontre du navire mais arriva trop tard pour le voir passer. Déçu, il s’installa près de la rambarde, attendant ses grands-parents qui tardaient à venir. Et pour cause, ils n’avaient pas remarqué ni même entendu qu’il s’était précipité pour voir le beau voilier. C’est une demi-heure plus tard qu’ils arrivèrent au pas de course, avec ses sœurs pleurant à la mort, le visage rougi par l’effort et la peur. Il est inutile de préciser qu’ils lui passèrent un joli savon.

Anecdote(s) de l'adolescence :

Après une enfance agitée, Dion a eu une adolescence plus calme. Seulement entrecoupée par le départ de son père en Somalie. Il en est revenu différent et le jeune homme eut son impression confirmée lorsqu’une violente dispute éclata à la maison. Celle-ci était différente des autres. Son père n’avait pas dormi à la maison. Il fut mis devant son alcoolisme et la famille ressera les rangs autour de lui. C’était d’autant plus difficile pour Dion cette période qu’il était toujours de sorte avec ses amis. Sa première cuite, il l’eut à 15 ans mais restreignit automatiquement sa consommation en observant les dégâts sur son père.

S’agissant des filles, oh les filles, celles-ci ne commencèrent à le remarquer qu’à partir de son avant dernière année de lycée. Et il considéra la chose tout d’abord avec étrangeté, leur demandant ce qu’il leur prenait. Il n’avait pas changé dans sa tête. Il était toujours le même mentalement, mais physiquement, il éveilla une toute autre volonté de leur part. Il acquit une popularité certaine lors de sa dernière année, étant amis avec tous les groupes se retrouvant en chacun d’eux.

C’est lors de cette dernière année qu’il rencontra son premier amour, Tess Connolly. Il avait visiblement fait un peu trop la fête pour obtenir son diplôme. Il lui manquait quelques points et son conseiller principal d’orientation lui conseilla fortement de s’inscrire dans la classe de théâtre afin d’obtenir le crédit qui lui manquait. Tess était une gentille fille, celle qui passe inaperçue. Elle n’était pas exclue mais elle n’était pas non plus parmi les plus populaires. C’est lors d’une fête que son regard se posa sur elle. Il faisait le barman comme d’habitude et allait rejoindre sa petite amie du moment lorsqu’il bouscula une frêle jeune fille qui traînait son regard avide sur la salle. Il s’excusa et lui sourit, son cœur battant à tout rompre, son regard s’attardant sur elle sans savoir pourquoi. Finalement, il continua et l’oublia jusqu’à ce qu’il la recroise le lendemain après midi en cours de théâtre. Elle s’occupait des costumes mais ne jouait pas. Leur histoire dura une année, jusqu’à ce qu’il obtienne son diplôme et s’oublient l’un l’autre dans des universités différentes. Comme on dit, les amours de lycée restent au lycée.

Anecdote(s) de la vie actuelle :

On ne peut pas dire que Dion ait usé ses pantalons sur les bancs de la fac. Non. Il n’y est resté qu’un an et passait plus de temps dans les fiestas qu’en cours ou en train d’étudier. Le pire c’est que même s’il n’en avait pas besoin, il avait trouvé un emploi de barman parce que ça l’amusait davantage que d’étudier la physique quantique. Et sincèrement, on le comprend aisément. Au bout de cette année sabbatique en quelque sorte, il poursuivit ses activitées nocturnes, lui permettant de rencontrer de charmantes donzelles et de les changer assez souvent. Jusqu’au jour où elle apparut, elle, la bonne, l’unique fille qu’il aimerait jusqu’à la fin de sa vie, Vikki. Il avait 22 ans, elle 19. Ils vécurent heureux pendant 4 ans et il songeait sérieusement à la demander en mariage lorsqu’elle stoppa net leur relation.



« Je crois que je vais partir à Boston. »
Les mots étaient lâchés, tels des monstres à la machoîre d’acier qui réduisaient en charpie son cœur. Il se tenait face à elle dans ce même parc où il avait causé tant de frayeur à ses grands parents, où il avait l’habitude de regarder le soleil se faire happé par l’océan. Il avait accusé le coup de ces propos et le silence avait été la seule réponse qu’il avait pu lui fournir. C’était si soudain.
« Je pense que je vais commencer une nouvelle vie. »
Elle avait poursuivi pendant qu’il digérait l’information. Comment pouvait-elle lui faire ça ? Il y avait quelqu’un d’autre ? Il lui avait fait du mal sans s’en rendre compte ? Tant de questions s’étaient alors bousculées dans sa tête sans qu’il en treouve la plus infime réponse.
« Tout recommencer, là où personne ne me connaît. Je vais partir de Californie. J’en ai assez de ce temps. Je vais sans doute me trouver un amant et m’envoler avec pour l’Espagne. »
Elle s’était finalement retournée vers lui. Lui ne savait toujours pas quoi dire, ne savait toujours pas comment réagir. Alors, elle avait continué, évitant le plus possible son regard tandis que ses yeux se noyaient dans des larmes qui refusaient de s’égoutter le long de ses joues.
« Je suis fatiguée. J’ai vraiment besoin d’une nouvelle vie, recommencer tout à zéro. J’ai besoin de lever du soleil, j’en ai assez de le voir se coucher. On m’a dit que c’était beau en été, un peu de neige ce serait bien. »
Puis elle s’était tue. Enfin. Il n’avait pas réagi. Il n’avait pas saisi. Elle était partie, sans un mot de plus, sans un regard et était sorti de sa vie. Il était resté là, planté en plein milieu de l’allée pendant de longues minutes. Puis il s’était finalement réveillé.
« Boston… »



Il était 4 heures du matin. Don venait de terminer son boulot et n’était pas de corvée de fermeture ce soir. Tant mieux, ça l’arrangeait. Il était crevé. Et puis depuis sa rupture avec Vikki, il n’avait plus le goût de rien. Le genre humain l’avait déçu.
« Au secours !! »
Alors qu’il passait devant une ruelle sombre, il entendi ce cri. Une femme visiblement. Il s’était arrêté, sa silhouette se découpant sous la lumière du reverbère. Il avait observé durant de longues minutes la ruelle mal éclairée et finalement, ses yeux s’accommodant progressivement du noir qui y régnait. Il pouvait voir nettement une femme d’une trentaine d’année à peu près, prostituée au vu de ses habits extravagants, subir les assauts de son souteneur. D’après ce qu’il comprenait, elle ne lui avait pas ramené assez d’argent.
Dion n’était pas vraiment un gentleman dans toute sa splendeur mais s’il utilisait les femmes comme des mouchoirs en papier, il ne supportait pas qu’on puisse lever la main sur elles. Aussi s’était-il interposé.
« Hé, laissez la ! »
« Mêle toi de tes oignons, mon pote ! »
Le lac, visiblement, n’entendait rien à ce qu’il le détourne de ses objectifs nocturnes. Dion avait alors poussé un profond soupir et levé les yeux au ciel en se rapprochant de lui.
« Ecoute, je te propose un deal. C’est la dernière fois que je te propose de la lâcher. »
Finalement le souteneur avait cessé de frapper sa protégé et avait sorti une lame qui attrapa la lumière du reverbère.
« Ou sinon quoi ? »
« Ou sinon, je t’éclate ta petite tête d’oiseau contre le mur en brique que tu vois juste là… »
Le mac l’avait attaqué à la fin de cette phrase et d’un coup de pied dans la poitrine, Dion l’avait envoyé valsé contre ledit mur, respectant à la lettre sa promesse. Il n’avait aucun mérite. Son agresseur avait sérieusement un coup dans le nez.
« Ca va Madame ? »
Il s’était retourné vers la victime mais elle avait déjà disparu, ayant sans doute peur que les flics ne ramènent leurs fraises et ne la coffre pour racolage. Dion avait alors poussé un nouveau soupir avant de remettre ses mains dans ses poches, ne remarquant pas une ombre inquiétante et evanescente dans la ruelle…

Ma foi fiche excellente je valide ^^
Bienvenue en enfer mon pote

Merci. ^^
L'enfer? Je pensais qu'il y faisait un peu plus chaud.

Bienvenue Dion Très original prénom ^^

Amuse toi bien (si on peut s'amuser parmi les démons )

Dion Llewellyn a écrit:

Merci. ^^
L'enfer? Je pensais qu'il y faisait un peu plus chaud.

Fais un tour au Coyote

Merci. ^^
Aucun rapport avec la chanteuse pour le prénom (du moins j'espère...sinon, je me mettrai à détester maman).
Je compte bien m'amuser justement : si, si on sait s'amuser chez les possédés. Mwahahaha..ahah..ah...
EDIT : Un tour au Coyote pour me réchauffer? Je prend note.

Personne n'en doutait

Bienvenue !
*Trop fan de Shawn dans Urgences*

Mwahaha, me voilà rassuré, Nathaniel (t'as pas trouvé plus long? je rigole, j'adore ce prénom. SFU powa)

Merci Rain. ^^
Je l'adore aussi. (Comment ça 'ça se voit'?)
*Rendez lui ses jambes s'il vous plaît. Ca peut être utile.*

Tu peux m'appeler Nate
SFU ?

Hum sinon question comme ça mais comment tu as connu le forum ?
*oui faut s'habituer je pose pas mal de questions*

Bon va alors pour Nate alors (c'est vrai que ça va plus vite).
Six Feet Under. Tu connais pas la série culte de joyeux croques-morts? J'adore. Le perso principal s'appelle Nathaniel.

Non, je ne répondrai qu'en présence de mon avocat...Bon, j'en ai pas (encore). Euh, je me rapelle plus via un lien conduisant à un autre RPG qui avait des liens qui avait des liens et boum je suis arrivée ici. Me suis paumé en route je crois. Mais stop à la vie de nomade.

Sinon c'est Zaz' mais alors là c'est pour les vip
Fiou j'ai jamais su quand elle passait cette série ni où >< et j'ai trop mais alors trop envie de la voir on en dit que du bien.

Ben contente que tu te sois pris les pieds dans nos filets

Zaz'? C'est noté. Si j'ai compris, j'attends quelques temps avant d'oser te nommer ainsi. *pas envie de me retrouver avec un troisième oeil improvisé*.
Bah elle passait sur la 3 en quatrième voire 5ème partie de soirée. Je voulais aussi la voir et j'ai profiter d'une opération spéciale pour m'acheter 4 des 5 coffrets. (Je devais venir de recevoir ma paie, y a pas d'autres explications). Je te la conseille. Elle est vraiment excellente, surtout la saison 5. J'ai pleuré non stop (mais vraiment non stop) pendant les 4 derniers épisodes. J'étais assoifée après. *Une bière, tavernier!*

Contente de m'être aussi fait attrapée. L'ambiance est excellente. Ca fait du bien. ^^

Nan tu peux.
Hum pas étonnant qu'elle soit pas très connue et que j'ai jamais pu la regarder. En tout cas je tenterais de regarder ^^.

beuh merci on fait de notre mieux.

Ca marche, Zaz' (hé! Ca rime presque...Crockett).
Nan, c'est pas étonnant du tout qu'elle soit pas connue. De toute façon de manière générale, j'aime les trucs que personne connaît. C'est tellement plus fun.
Vous le faites très bien votre mieux. J'adore. ^^

Hum va falloir nous exposer tout ça moi j'aime bien les bizarreries
Merci

Béh je sais pas. C'est mon caractère anticonformiste. J'adore ne pas faire comme tout le monde. Même quand j'adhère à un truc que tout le monde aime, mon héros c'est toujours celui que personne n'a remarqué ou n'aime pas (ex : Goodwin dans 'Lost' ---> l'Autre qui se fait un peu empalé ; Kellerman dans 'Prison Break' ---> le méchant pas si méchant ; Papa dans 'Supernatural' ---> JDM!! ). ^^

je vois
Hum moi dans Lost mon préféré c'est Hurley. Dans prison break j'en ai pas vraiment et dans supernatural mis à part le trio des Winchesters (rah le papa :heartpink: ) c'est Bobby

Papaaaa Winchesteeeeeeeeer
On a parlé de Papa Winchester ? :heartred:
Euh oui je sors

Hurley est génial! Toujours là pour désamorcer les situations...tendues.
Rha mais le papa, (vi on a parlé de PAPAAAAAAAAAAA), c'est le plus mieux quand même. Il déchire tout. Surtout avec sa tite barbe. Pour lui, je veux bien défier les lois de l'apesanteur et avoir un ti trou en plein milieu du bidon.

Puis il est trop touchant aussi
Pff JDM est un acteur génial mais il prend toujours les persos qui meurent é_è

Euuuuh oui rendez ses jambes au beau docteur et tuez l'autre trop con de pas beau avec un nom trop naze et tuer Neela ou peu importe comment ça s'écrit parce qu'elle a brisé le coeur de Shawn (et accessoirement ses jambes ) Faut lui trouver une copine qui le mérite

J'ai adoré ses 'adieux' avec Charlie lundi. Hurley est un chic type. Et le seul mec sensé de cette foutue île n'empêche.

Rha mais JDM, depuis Burning zone, il est abonné aux futurs morts ambulants . Même dans Weeds, on lui donne le rôle du mort. C'est pas possible ça, faut fonder un collectif comme quoi y en a marre. Mais bon, on va nous dire que ça lui permet de faire des scènes géniales et bla, bla bla. On peut aussi en avoir quand on est en vie!

Il était si bien avec ses jambes (bon même sans jambes et le visage tout abîmé, il est bien aussi). C'était très vilain de la part des scénaristes. Aucun BG de développer pour lui en trois ans. Alors que Oncle Jesse, il débarque et il a deux histoires plus la fille. A mort!! (oulà, attention, c'est dangereux de me laisser glisser sur cette pente) Par contre faut pas que Neela meurt pour qu'elle aille à Baton Rouge et régler son compte à Ray ( )

C'est en tout cas celui qui a le plus de coeur je trouve. Ce qu'il fait c'est toujours pour le bien des autres et j'aime bien ça ^^.

Hum on dirait aussi qu'il prend jamais le risque de se coller un personnage à dos à vie. Il arrive dans une série, fait une apparition remarquée et se lance dans autre chose. Je pense qu'il serait mieux dans le cinéma