Lorelei Valentine

Identité :

Nom : Valentine. Nom d’origine latine, et alors? Quand on sait que l’Amérique n’est qu’un melting-pot, et ce dès sa découverte, on ne trouve finalement pas cela étonnant. Son père étant d’origine bien américaine, il faut très certainement remonter son arbre généalogique pour trouver d’où il lui vient. Et personnellement, ce n’est pas une idée qui lui est venue, et même si cela était le cas, ce serait le cadet de ses soucis que de vérifier cette origine.

Prénom(s) : Le prénom de la jeune femme, Loreleï, lui a été donné par sa mère, qui avait adoré ce personnage éponyme -représentant généralement une ondine-, d’origine germanique au départ, puis utilisé dans beaucoup d’œuvres. Il est d’ailleurs à noter que ce fut le poème de Guillaume Apollinaire qu’elle préféra sur ce personnage devenu mythique.

Surnom(s)*: Lorelei a les surnoms qu’on lui donne. C’est-à-dire qu’elle ne possède aucun raccourci à proprement parlé, et que les surnoms qu’on lui donne diffèrent selon les personnes, et donc ne restent pas ancrés en la jeune femme.

Âge : 24 ans
Date de naissance : Un 14 octobre
Lieu de naissance : Amérique, Etats-Unis, Texas
Nationalité : Américaine. Bien qu’elle possède un tiers de sang hébreu.
Occupation : Thanatopracteur. Un peu morbide, certes, mais il faut bien de tout comme métier, non? Difficile de savoir d’où lui est venue cette idée… En effet ce n’est pas à ce quoi aspirent les enfants, mais les enfants grandissent et leurs goûts changent. Aujourd’hui encore elle ne dit pas pourquoi elle a choisit cette profession. Mais c’est peut-être bien le pour le fait qu’elle estime que les morts aient le droit à quelque chose de convenable, à ce qu’on s’occupe d’eux et à paraître si « beaux », si « bien » pour leur famille une dernière fois. C’est pourquoi elle s’applique corps et âme dans son métier.
Quand elle ne travaille pas -enfin, façon de parler-, elle aide d’une autre manière, puisqu’elle est exorciste.

Psychologie :

Plus grande qualité : La patience et le calme sont ses principales qualités. Cette patience lui vient très certainement de son enfance, tout comme son calme d’ailleurs, quand ses parents avaient des prises de bec, ce qui n’était pas rare, croyez-le moi. Il en allait de même quand on s’énervait contre elle. Pourtant, elle avait vite appris à canaliser son énergie. Ces deux qualités, elle les exploita et les développa plus tard, quand elle fut sujette à des insultes ou boutades de la part de ses camarades. Rien d’inquiétant, puisqu’elle passa là par où tous les adolescents étaient passés. C’est-à-dire qu’elle n’était pas un bouc émissaire, mais qu’elle ne revenait tout simplement pas à certains, comme il en fut toujours le cas pour tout adolescent.
On pouvait donc l’insulter, se moquer d’elle, la blesser intérieurement, et pourtant, c’était elle qui sortait vainqueur de ces gamineries. -Bien qu’elle faisait plutôt preuve de sagesse- Il était en effet assez comique de se rendre compte de la frustration de ses détracteurs. Quoi de pire qu’une personne qui ne vous dit rien, qui donne l’impression que rien ne l’atteint, et qui continue à vous fixer impassiblement d’un regard froid, non pas parce qu’il y a eu atteinte à la personne, mais parce que ce regard est naturel, presque toujours là. C’est un fait, Loreleï a toujours intimidé ou déconcerté les imbéciles qui s’acharnaient en vain à la tourmenter.
Deux autres de ses qualités seraient concernées comme des défauts si elle tombait dans l’excès. Venons en donc à la gourmandise et à la curiosité. Être gourmand, c’est plutôt un atout. C’est une sorte d’ouverture aussi. Quand d’autres s’ouvrent à toutes sortes de musiques, certains s’ouvrent à toutes sortes de nourritures -humaine bien entendu =D- Ainsi la demoiselle est une grande amatrice de plats typiques à leur pays, et elle aime par-dessus tout la nourriture asiatique, excepté japonaise. Le poisson cru et tout ce qu’il y a autour, trop peu pour elle. En revanche, en ce qui concerne tout ce qui est vietnamien, chinois ou indien, elle n’y va pas de main morte. C’est pour dire, puisqu’elle dépense beaucoup d’argent dans ce type de restaurants. Bien entendu la jeune femme sait où s’arrêter et n’est pas prête de rejoindre le fort pourcentage d’obèses aux Etats-Unis.
Venons en maintenant à la curiosité -qu’elle pratique donc beaucoup dans la gourmandise cela dit en passant-. Comme je vous l’avais dit, il y a curiosité et curiosité. Loreleï fait parti des curieux qui savent jusqu’où il faut aller, autrement dit, qui savent où s’arrêtent leurs droits pour ne pas empiéter dans la vie des gens. En fait, elle est comme beaucoup de personnes. Quelque chose d’étrange, de pas normal l’interpelle, alors comme Monsieur ou Madame tout le monde, elle ira chercher d’où cela vient… et s’arrêtera quand elle s’apercevra qu’elle entre dans l’irrespect de l’autre. Enfin, en théorie. Comme on le dit, il y a exception à la règle. Et cette exception a plusieurs sens. Celui où, par hasard, ce qui la rend curieuse possède un lien avec elle, ou alors si ce qui n’est pas normal est menaçant pour elle ou quelqu’un d’autre. En bref, elle pourrait avoir la fâcheuse tendance à toujours s’attirer des ennuis, mais mademoiselle Valentine n’est pas « tout le monde. »

Plus grand défaut : Loreleï est une personne laconique. Ceci pourrait être une qualité du point de vue de bon nombre de machistes. Pour ce qui est du reste de la population, c’est plutôt quelque chose de dérangeant ou pénible. Entre ceux qui pensent que ce manque de paroles viennent du fait qu’elle est stupide, ceux qui pensent qu’il s’agit plutôt du fait qu’elle est quelqu’un qui va droit au but, et enfin ceux qui croient qu’elle est une personne asociale, la liste est longue. Et pourtant, parmi ces trois avis, seulement un est véridique. La jeune femme est tout simplement quelqu’un qui quand elle a quelque chose à dire, ne passe pas par quatre chemins, et c’est là un vrai problème, puisque ceci l’amène à un autre défaut, celui de manquer de tact. Inutile de préciser que l’expression « prendre des gants » ne fait pas parti d’elle-même. C’est donc pourtant avec gêne, qu’elle se rend compte parfois qu’elle a dit quelque chose de travers. Assez pénible, d’autant plus que c’est quelque chose qu’elle ne parvient pas à changer. Combien de fois a-t-elle dit en si peu de mots la vérité, ou plutôt ce qu’elle pensait vraiment quant à quelque chose? Beaucoup trop sans doute. Enfin, dans tous les cas, mieux vaut parler peu et être blessant, plutôt que d’être un moulin à vent et enfoncer encore et toujours plus le couteau dans la plaie.
D’une nature très bosseuse, elle fait passer son travail avant tout ou presque. En soit, l’adjectif quant à ce défaut m’est introuvable, mais ceci lui a valu de nombreuses fois des absences lors de réunions de familles importantes ou d’autres choses dans ce goût là. Difficile pour ses parents de voir qu’on se rend sur son lieu de travail plutôt que de venir quand le besoin s’en fait ressentir. Mais comme elle le dit, « les morts n’attendent pas », et elle trouve elle-même qu’il serait plus qu’ennuyeux de les laisser patienter eux, ainsi que leur famille.

Manies : Plutôt qu’une manie, ou d’un tic, Loreleï est malheureusement atteinte de quelques TOC. Se laver les mains plusieurs fois de suite, vérifier une dizaine de fois que la porte de chez elle est bien fermée, regarder encore et encore le gaz pour voir s’il est bien coupé et autres de ce genre lui pourrissent bien la vie.

Phobie : Se dire qu’un jour c’est elle qui passera devant un thanato est quelque chose qui l’effraie un peu. Etre à son tour la patiente de quelqu’un qui exercera la même profession qu’elle. Enfin, il s’agit plutôt là d’une peur que d’une phobie. En revanche, bien que ceci paraisse complètement stupide, ce qui l’effraye au plus haut point est… comment dire -sérieusement j’ai du mal à trouver comment dire ^^ - tout ce qui a un rapport avec la psychose humaine. Les personnes complètement zonées, la rendent mal à l’aise. Il lui est déjà arrivé d’aller dans un hôpital psychiatrique durant ses études, et il est inutile de dire à quel point elle en ressorti traumatisée. Tout ce qui est humain et quoi pourtant vous fait dire que non, cela sort de l’humanité. Elle se rappelle notamment d’un type dont on lui avait montré des photos, qui se déguisait en animal -cochon, ours- avec ses tapis de salon qu’il revêtait comme une fourrure et de ce masque ignoble nageant entre le sanglier et l’ours qu’il s’était fait. Quant à son comportement, il était tout aussi répugnant. Traîner dans les poubelles des gens pour s’y nourrir et être retrouvé le lendemain par les propriétaires parce qu’il s’y était endormi.
Enfin, aussi étonnant que cela puisse paraître, tout ce qui a à faire à un clown la terrorise. Cette frayeur lui vient depuis toute petite. Pour beaucoup d’enfants les clowns représentent la joie. Pour le reste, il en va autrement. Il serait même nécessaire de dire qu’elle préfère encore le clown triste, dont la bouche est renversée, que le clown censé donner de la gaieté, dont le sourire est toujours présent. Trop présent justement.

***

Première chose qu'il/elle fait le matin : Etant de nature frileuse des pieds, les premiers gestes que fait Loreleï en se levant sont ceux d’aller se chercher une paire de chaussettes dans sa commode puis de les enfiler afin de chasser la sensation de froid qui l’habite toujours au réveil. Rien de tel que de rester pieds nus pour la mettre de mauvaise humeur. En revanche, le de sentir un peu de chaleur à ses pieds la rend tout à coup beaucoup plus sympathique.

Ce qu'il/elle fait à la pause déjeuner : Sa pause déjeuner est celle qu’elle veut et rarement la même que beaucoup d’employés ou d’employeurs. En effet, elle ne s’accorde à déjeuner que quand elle a finit de reconstituer ou de préparer un cadavre. Il arrive donc souvent qu’elle rate le déjeuner car il se peut qu’elle finisse si tard qu’il n’est plus question de manger. Mais pas de soucis, car quand elle le peut, elle applique le dicton « après l’effort le réconfort » et quitte sans regrets son boulot pour s’accorder un bon déjeuner dans un de ses restaurants fétiches.

Sa soirée type : Loreleï est une mordue de musique classique, baroque et même d’opéras. L’écriture est aussi une de ses passions, puisqu’elle lui laisse une liberté impressionnante. Ainsi, LA soirée qui la fait tant oublier son travail est celle-ci: Un bon morceau de Wagner, Beethoven, Mozart, Tchaïkovski et autre pendant qu’elle est installée à son bureau à écrire… ou rêver. La musique est une des choses qui la fait beaucoup rêver.

Double fond de son tiroir à caleçons (ou petites culottes pour les femmes) : Aucun double fond dans son tiroir à sous-vêtements. C’est une cachette devenue banale et donc trop connue, et puis, elle n’a pas non plus que ça à faire, tout ranger après chaque passage dans un double fond. Replier et replacer trois millions de fois des vêtements, non merci.

Contenu de son coffre : Vide depuis qu’elle a encastré sa voiture dans un poteau et qu’elle se trouve désormais dans un garage. Et puis, de toute manière, ce qu’elle contenait avant n’avait rien d’exceptionnel. Ses outils de travail, des vêtements de rechange au cas où, rien de plus.

Objets Cachés sous son lit/oreiller : Sous le sommier, au sol, une très jolie malle dans laquelle repose l’étui d’un magnifique violon. En effet, quand elle arrive à trouver un peu de temps pour elle, la jeune femme joue parfois de son instrument de musique. Et puis, encore dans la malle, à côté de son étui, une boite faites de bois et de cuir contenant tout ce qui sert à son second métier .A noter que ce coffre est protégé contre toute créature malveillante. Entre autre, sel, eau bénite, branche d’églantine, croix d’argent bénite ont été versés ou posés dessus et autour. Sous son oreiller, une petite boule de lavande lui rappelant son Oncle, ainsi qu’une croix bénite.


Contenu de son armoire à pharmacie : Comme tout le monde je suppose. Une boite de pansements, des compresses de gaz, des bandages, du désinfectant, et autres babioles servant à soigner des blessures « superficielles » dirons-nous.

Goûts :

Couleur préférée : Le bordeau
Plat préféré : Presque tout ce qui est à base de riz.
Chanson préférée : Il s’agirait plutôt de musique seule et non de chanson. Ces morceaux préférés sont très certainement « Requiem » de Mozart et « La chevauchée  des Walkyries » de Wagner ainsi que « Cold Song » d’Henry Purcell. Ou, dans un tout autre contexte, « Mistral gagnant » de Renaud.
Livre préféré : Difficile pour elle de trouver un livre préféré, mais très certainement « Princess Bride » de William Goldman
Film préféré : Elle est une fervente fan du dessin animé d’ « Alice au Pays des Merveilles » qui l’a marqué étant petite. Dans un tout autre contexte, «Dracula » de Francis Ford Coppola est un film qu’elle a vu et revu et qu’elle n’oubliera jamais. Tout de même; se surprendre à compatir pour cette horreur de vampire, et même à en tomber sous son charme. C’est vrai qu’étant lycéenne, elle vouait un culte à Gary Oldman dans ce film.

Histoire :

Parents : Lorelei possède la chance d’avoir des parents l’aimant, ce qui compense le fait que pas une seule journée ne se passe sans qu’il y ait prise de bec entre eux, laissant leur fille de son côté, comme à leur habitude. Ceci vient certainement du fait de leur caractère quasi radicalement opposés, car malgré le « les contraires s’attirent », il faut bien avouer qu’ils amènent aussi bon nombre de disputes. Morgan McAndrew, la mère de Loreleï, avait changé de continent à l’âge de seize ans, pour pouvoir faire les études auxquelles elle aspirait. Etre traductrice interprète en Mandarin. Comme tous les jeunes gens voulant se tourner vers ce métier, elle préféra une langue rare à une langue courante. Le mandarin lui plaisant donc, elle pensa qu’elle serait cette autre langue qu’elle saurait parler sur le bout des doigts. Et elle eu bien choisit quand on s’aperçoit de l’explosion évolutive de la Chine dans le monde. Ce fut dans cette entreprise qu’elle connut son futur mari, Jack Valentine. Lui était aussi traducteur interprète mais en langue arabe. Leur caractères opposés les avaient fait se rapprocher. Alors que Jack était quelqu’un de très nerveux et soucieux, Morgan elle, possédait un calme incomparable -qui pourtant s’effrita au fil des années- . Lui était très bavard, et elle très à l’écoute. En réalité, ils étaient une sorte de complément l’un pour l’autre. Il était aussi très maladroit, et elle semblait tout contrôler, même quand renversa son café bouillant sur sa veste. Ce fut d’ailleurs une aubaine pour lui, puisqu’elle ne l’avait pas remarqué avant, lui si. C’est comme ça qu’elle pris connaissance de cet homme, qui l’amusa par sa maladresse. Et c’est petit à petit qu’elle aima passer du temps avec lui, jusqu’au jour où elle le demanda en mariage. Oui, oui, elle, car le pauvre avait vraiment trop peur de se voir rejeté. Le point commun qui les unissait vraiment était leur croyance. C’était l’Oncle Alfred qui avait transmis sa croyance en Dieu à Jack, puisque c’était lui qui s’en était occupé.

Anecdote(s) de l'enfance : Maison de l’Oncle Alfred, une nuit d’hiver.

La bibliothèque était presque entièrement sombre. Seul quelques flammèches du reste d’un feu de cheminée se faisaient voir de temps à autre. Loreleï, alors âgée de six ans environ, se tenait sur un des grands canapés qu’elle aimait temps, ceux qui sentaient le romarin et la lavande. C’était toujours comme ça ici, tout avait une odeur bien particulière. Les tables qui sentaient la cire, les sols dégageant une nauséabonde odeur de javel, comme s’ils en étaient incrustés, et bien sûr la cheminée, le bois brûlé; les lits la fleur d’orangé, ce qui donnait en général une migraine atroce à la petite. Le regard déjà glacial de la fillette se posa sur un homme d’une soixantaine d’années, les cheveux grisonnants, en train de ronfler sur SON canapé à lui, celui que personne ne devait toucher, même elle. Elle s’était toujours demandé pourquoi, étant donné que le tissu en était moitié déchiré. Très certainement une cause affective. L’Oncle dormait, comme tous les samedis soirs. Et comme tous les samedis soirs, elle pouvait ouvrir la boîte à trésor. On lui avait formellement interdit d’y toucher. Mais comme chacun le sait, les enfants désobéissent toujours.
Loreleï glissa lentement du canapé sur lequel elle était depuis maintenant un petit moment. Elle avait feinté le sommeil, comme à son habitude, pour que son oncle s’endorme et baisse enfin sa garde. Ce fut à pas feutrés, sous les ombres dansantes au mur, qu’elle se rendit vers le grenier. On lui avait dit que c’était trop dangereux, et l’oncle lui avait même fait croire qu’elle pouvait passer au travers du plafond, à cause d’endroits traîtres du plancher. Ça ne lui était jamais arrivé, et elle était certaine que si lui pouvait y aller sans problème, avec son embonpoint, alors elle aussi le pouvait.

Comme à chaque fois, elle se prit les pieds dans les marches de l’escalier trop raide, surtout pour une enfant. Mais peu importait, tant qu’elle pouvait enfin voir son trésor, oui oui! Les mains toutes tremblantes, elle ouvrit le vieux coffre, et poussa un cri d’extase. On se serait cru devant Arthur et sa table ronde retrouvant le Graal. Seulement, à la place de la coupe, se trouvaient tout un attirail d’objet ésotériques inconnus de la jeune enfant. Un énorme crucifix d’argent trônait en plein milieu du coffre. Celui-ci, elle ne l’avait jamais trop aimé, et puis, il ne brillait pas, il emblait oxydé par le temps. Plusieurs petites fioles dont le verre était colorée étaient son plus grand bonheur; de jolis colliers, étant plus exactement des amulettes et talismans, ainsi qu’un paquet de gros sel. Elle s’était d’ailleurs toujours demandé ce que cela faisait ici. Elle continua de s’émerveiller de ces trésors, comme si elle venait de les découvrir.

« -Loreleï? Que fais-tu là? »

La fillette n’avait pas entendu son oncle monter l’escalier. Insouciante, elle tourna son visage, un grand sourire aux lèvres vers lui. Bien que le visage de l’enfant avait de quoi faire craquer par sa mimique, il n’en fut pas ainsi bien au contraire. La seule chose que voyait l’Oncle Alfred, était que la petite avait décapsulé pas mal des fioles, et en avait versé sur ses mains, afin de voir si ce qu’elles contenaient avait une odeur. Le visage du vieil homme était décomposé parce qu’il venait de voir. Elle vidait l’eau bénite, si précieuse, comme une vulgaire eau.

-Ben alors Oncle Alfred, pourquoi ton sel est ici? C’est dans la cuisine qu’il devrait être rangé, non?

-Petite idiote! Mais ce n’est pas possible, regarde ce que tu as fait! Laisse moi ça tout de suite et déguerpis dans ta chambre, je ne veux plus te voir!

Les yeux de la fillette s’agrandirent sous l’effet de la surprise. Mais qu’y avait-il? Pourquoi oncle Alfred s’énervait-il ainsi? Il ne voulait pas qu’elle lui dise la véritable place du el, peut-être? Elle posa maladroitement la fiole qu’elle tenait en main, la renversant tout à fait complètement sur le plancher. L’oncle Alfred poussa un cri et se jeta sur la fiole, avec un train de retard. Devant une telle réaction, Loreleï ne voulut pas rester près de ce vieil ours bourru et courut dans sa chambre le plus rapidement possible.

-C’est ça, file! Et restes-y un moment, petite inconsciente!

Il semblerait qu’elle resta un long moment enfermée dans sa chambre, déjà à cette époque elle était très rancunière. Elle finit même par s’endormir, ne parvenant plus à lutter contre la fatigue donnée par les évènements de la journée.
Ce fut la pendule du salon de son Oncle qui la réveilla en sursaut. Celle-ci indiquait les dix huit heures. Parfait, ses parents devaient être arrivés pour dîner comme chaque week-end chez son oncle. Elle les trouva dans la cuisine, prenant l’apéritif, et fut surprise du regard courroucé qu’ils lui lancèrent. Que se passait-il encore? Ses yeux s’écarquillèrent en une mine d’incompréhension.

-Tu as fouillé dans les affaires de ton Oncle, fini par lui reprocher sa mère. Tu sais que c’est mal ce que tu as fait. Cela ne se fait pas de fouiller. Et il te l’avait interdit. Je me trompe? Ta curiosité doit s’arrêter là où les droits des autres commencent. Ça s’appelle le respect d’autrui, Loreleï. Retiens bien ça.


Anecdote(s) de l'adolescence :

-Loreleï, il est venu te chercher.

La lycéenne regarda son amie d’un air interrogatif. De quoi lui parlait-elle? Elles devaient rentrer cette dernière pour faire leurs devoirs ensembles.

-De quoi me parles-tu Daphné? Tu as oublié?

-Oublié quoi? Lui demanda celle-ci comme si elle sortait d’un rêve trop vaporeux.


La jeune américaine poussa un petit soupir. Qu’est-ce que son amie pouvait être dans la lune. Toujours à plusieurs lieux de la réalité, comme si ce monde n’était pas le sien. Loreleï estimait que c’était bien beau de rêver, elle aussi aimait s’accorder du temps à ça, mais de là à passer ses journées entières dans le gaz. Elle lui rappela par de simples mots le programme qu’elles avaient prévus. Ce qui sortit de sa bouche fut « Chez toi », « les devoirs ». Son amie posa une main devant sa bouche, les yeux ronds comme deux soucoupes. Il était inutile qu’elle dise quoi que ce soit, Loreleï avait compris. Oui, elle avait eu raison une fois de plus. La rouquine écervelée avec qui elle passait tant de temps avait oublié une fois de plus. Notre lycéenne commençait à s’y faire mais tout de même. Tout au début de son amitié avec Daphné, elle s’était même demandé si elle ne le faisait pas exprès. Pourquoi pas après tout, elle aurait put changer d’avis et ne plus avoir envie de rendre visite ou de faire ses cours avec elle. Loreleï se rappela alors de la phrase un peu saugrenue qui lui avait été rapportée. Elle frotta son œil droit de son poing, comme le font les enfants et arriva tant bien que mal à gâcher un peu de salive.

-Hum, qui m’a appelé?

-Ah oui, oui, oui! Excuse-moi. C’est ton Oncle, je l’ai vu devant l’entrée du lycée. Il te cherche. Il m’a dit qu’il voulait te parler, que c’était important.

-D’accord. Si je comprends bien. Pas de devoirs ensemble aujourd’hui. Très bien. A plus tard alors. Bonne fin de journée.

-Oui à plus tard. Oh ne t’en fais pas, on les fera une prochaine fois, on se rattrapera bien tu verras. Et puis, pour ce qu’il y avait à faire aujourd’hui, ce n’est pas si important, non? Et puis, il faudra que l’on se voit autrement que pour des devoirs, on ne sort plus ni rien, ce n’est pas très bon pour le moral tout ça…

Loreleï tendit sa main vers son amie pour lui faire signe de se taire. Elle la connaissait, tout le contraire d’elle-même. Quand elle parlait plus personne ne pouvait l’arrêter. Une vraie pipelette. Si son oncle l’attendait, elle n’allait certainement pas le laisser devant le lycée pour écouter le blabla incessant de la rousse. Elle la salua rapidement d’un signe de tête, et s’en allant vers son oncle. Elle n’eut aucun mal à le reconnaître. Il était le seul homme septuagénaire traînant dans les parages. Il était difficile pour l’adolescente de croire qu’une dizaine d’années étaient passées. Il n’avait pas l’air plus vieux qu’avant. Juste ses rhumatismes qui le prenaient parfois. Rien de bien grave.

-Alors. Tu voulais me voir, oncle Alfred?

-Oui, oui. Tes parents m’ont raconté que tu t’intéressais à tout ce qui touchait au surnaturel. Esprits, démons, vampires, lycans, ondines, liches, nécromancie, etc. Est-ce bien vrai?

La jeune lycéenne le regarda d’un air surpris. Pourquoi cette question? Ce n’était tout de même pas pour cela qu’il venait la voir, non? Il devait la prendre pour une dingue, un des rares truc dont elle avait toujours eu la trouille. Des aliénés, et par extension qu’on la prenne ou qu’elle devienne complètement tarée elle aussi. Elle avala difficilement sa salive et lui répondit simplement par un « oui » monocorde.

-Très bien. Alors, tu te rappelles de ce coffre que tu admirait tant étant petite?

Elle hocha la tête. Comment aurait-elle put oublier ce coffre? Ces petites fioles ressemblant à de petites bouteilles de parfum, cette affreuse croix en argent sale, ce sel qui n’avait pas sa place ici, et ces merveilleux bijoux. Et puis surtout, cette fois où elle s’était faite prendre sur le fait, le nez dans le coffre, s’amusant avec tout et n’importe quoi. Bon, qu’allait-il lui dire? Il lui donnait une énième leçon pour ce qui s’était passé? Parce que « tu sais Loreleï, c’est très précieux », ou encore « C’est rare, rare, rare. » Ou peut-être pour s’excuser? La jeune brune eut un petit sourire en coin. Impossible d’imaginer son oncle s’excuser. Il n’était pas du genre à s’agenouiller devant les autres, loin de là. Et puis, quel rapport avec sa passion pour tout ce qui touchait au surnaturel? Elle aimait aussi beaucoup la mythologie, qu’elle soit grecque ou scandinave, ou qu’elle raconte les aventures du roi d’Arthur. Tout comme elle vouait un culte à la musique classique, baroque et aux opéras. Pourtant il ne lui en avait pas fait part. Peut-être pensait-il qu’elle était une hérétique? Officiellement elle croyait en Dieu, bien entendu. Officieusement, il était difficile pour elle de vraiment savoir. Peut-être était-elle tout simplement déiste, ou même carrément athée. Enfin, peu importait.

-Très bien. Il faut que je te raconte quelque chose. Mais écoute bien, lui chuchota presque le vieillard.

Alors il lui raconta tout. Il lui apprit que non, les fioles n’étaient pas du parfum, mais de l’eau bénite, que si, le sel était bien à sa place, que le crucifix repoussait les êtres malveillant échappant à l’Homme, que les bijoux étaient en fait des amulettes de protection quand il préparait un rituel d’exorcisme. Un rituel d’exorcisme? L’Oncle Alfred avait pété une durite. Loreleï le fixa avec un regard de compassion qui voulait en dire long: « Je ne sais pas ce qu’est être vieux, mais ce doit être difficile. Ne t’en fais pas, ça arrive à tout le monde, je te comprends, et je ne pense pas que tu sois fou ». Voilà tout ce que disait ce regard. L’oncle avait dû le remarquer puisse qu’il hocha de la tête, presque désemparé.

-Tu sais ce qu’est un exorcisme?

-Comme dans les films, non?

Après tout, elle devait avouer qu’elle ne savait pas ce qu’était un véritable exorcisme. Mais elle faisait confiance aux films pour cela. Après tout, pourquoi se soucier de choses inexistantes? Elle écouta son Oncle. Pardon, que disait-il? Pas exactement comme dans les films? Certains ingrédients n’y sont pas et d’autres ne sont que des idées? Ah bon? Oh là, là. Faites quelque chose, arrêtez cette conversation complètement idiote. Et dire qu’en ce moment même elle serait avec con amie. Elles auraient très certainement bientôt fini leurs devoirs et pourraient donc s’amuser. Mais non, il fallait qu’elle écoute la conversation de son Oncle. Ce n’est pas qu’elle s’en moquait. D’en d’autres circonstances elle aurai adoré apprendre tout ça. Comme en le lisant dans des livres par exemple. Mais là, elle avait à faire à la conversation de son oncle âgé d’au moins soixante dix ans. Oui, c’est vrai, elle avait du mal à avaler la pilule. Quand même, sans exagérations, si tout ceci existait, il n’y aurait plus humain sur terre, et elle ainsi que les autres s’en seraient rendus compte, non? Enfin, elle ressassa ces questions dans son esprit, la mine boudeuse. S’apercevant que la conversation semblait ennuyer la jeune fille, l’oncle préféra changer de sujet.

-Et alors, sais-tu enfin ce que tu aimerais faire plus tard?

-Thanatopracteur me parait être quelque chose d’intéressant.

-Ah oui, vraiment? Lui demanda son oncle, passant un doigt à l’intérieur du col de sa chemise, comme si celle-ci le serrait soudainement.

La jeune brune hocha de la tête. Elle avait l’habitude de ce genre de réactions, et après tout, c’était compréhensible. Travailler directement avec la mort étant tout de même quelque chose de rebutant pour certaines personnes. Ce fut donc cet fois l’oncle Alfred qui ne dit plus rien. Loreleï lui proposa de manger une glace, il faisait plutôt chaud pour un début de rentrée scolaire. Le vieil homme, qui avait gardé d’une certaine manière une âme d’enfant en fut ravi. Ils dégustèrent donc un sorbet, tout en rentrant chez la jeune fille. L’Oncle Alfred venait déjeuner avec eux tous les premiers mercredis du mois.

[Suite]

Quelques mois plus tard, elle entreprit ce fameux stage en hôpital psychiatrique. Elle était guidée, elle et un petit groupe de lycéens, à travers les couloirs au murs blanchâtres. Le sol était lui aussi de cette teinte, et les lumières rendaient l’endroit aveuglant, comme le soleil le ferait sur de la neige. Elle ne parvenait pas vraiment à écouter les conseils et remarques de la personne les prenant en charge, et elle n’était certainement pas la seule. Qu’ils soient loin ou près de chambres d’aliénés -car s’en était de véritables- ne changeait rien. Certains étaient calmes, certes, mais d’autres émettaient des sons infernaux, des bruits semblant sortir tout droit de l’enfer. Vint alors cette idée bizarre, de la part de leur « guide ». Une mise en situation, c’est-ce que ce type leur avait dit. Il allait les mettre par petits groupes de cinq devant un quelconque patient. Bien entendu, les agents de sécurité ne seraient pas loin du tout. Et c’Est-ce jour-ci, que Loreleï tomba sur cette ignominie. Au départ, il n’en était de rien. Le patient semblait comme tous les autres. Il portait une blouse et un pantalon de toile blanche. Il les regarda, assis dans un coin de la pièce, un peu à la manière d’un chien, ou d’un quelconque autre animal d’une taille assez conséquente. Le type s’occupant des élèves, allait d’un groupe à un autre pour leur expliquer la situation du patient avec lequel ils pouvaient faire connaissance. Il est certain que les élèves doutaient que cet homme possédait ce droit, celui de les mettre en relation avec un patient. Il serait même probable qu’il se fasse renvoyer si cela arrivait aux oreilles de son patron. Bref, quand il en vint au patient du groupe de Loreleï, il poussa un petit « ah » de satisfaction.

-Vous êtes des chanceux. Si, si, c’est vrai, très sincèrement! Vous êtes tombé sur un des meilleurs cas. Cet homme n’est pas un homme. Enfin, d’apparence si, bien entendu. Mais psychologiquement, il serait plus proche de la bête. C’est difficile pour vous de vous imaginez cela, comme ça, mais pas d’inquiétude, je vous ai amené des photos.

L’homme leur tendit ce qui semblait être les photos du patient avant son internement. La jeune lycéenne observait bien tout composite de ces photos, et elle en ressentit un certain malaise. Ces clichés avaient vraiment quelque chose de… malsain. L’homme était rondouillard, bien portant, et rien ne laissait penser qu’il s’agissait du pauvre maigrichon au fond de sa chambre. Le regard de Loreleï se porta de nouveau sur les papiers glacés. L’homme… était-ce ainsi qu’on pouvait en parler? Car pour dire vrai, il ne ressemblait pas vraiment à un homme. Il portait comme une sorte de fourrure marron sur son dos, mais ce n’était pas une véritable fourrure. Ses tapis de salon, c’est ce que le guide leur avait dit. Et, le pire de tout, il portait un affreux masque nageant entre le sanglier et l’ours. Une horreur. Il n’y avait plus rien d’humain… Enfin, si. Un humain déguisé en bête. Difficile de retranscrire une photo. On ne peut s’imaginer quelque chose réellement que lorsqu’on l’a vu.

-Le voisinage le retrouvait dans leurs poubelles, dit le type avec un petit sourire narquois.

Une des photos que tenait la jeune lycéenne glissa de ses mains et tomba près de l’homme-animal. Tous les élèves reculèrent instantanément, un frisson leur parcourant le dos. L’interné se précipita sur la photo, à quatre pattes et la regarda avidement.

L’homme réfléchissait. C’était la fille qui tenait la photo? Oui c’était cela, mais laquelle? Elles se ressemblaient toutes, ces humaines! Pfff, quelle idée de rester humain. Soit on possède la chance d’être un animal, soit on fait tout pour l’être. Il sentit la photo, telle la bête qu’il avait voulu être, et regarda donc les élèves. La fille. Quelle fille? Celle-ci? Non, non. C’était une brune, avec un regard assez glacial. Il leva la tête vers elle et pointa son doigt dans sa direction.

-Toiiiiiiiiii!!!! Toi, toi, c’est toi!!!!!! C’est toiiiiiiii, oui c’est bien toiiii! C’est toi! C’est toi! C’est toi!

Et il le répétait sans cesse, telle une Lituanie.

Loreleï était quasiment paralysée, comme tous ses camarades autour d’elle. Mais quel était ce fou? Pourquoi la menaçait-il du doigt? Pourquoi. Pourquoi n’arrêtait-il pas de répéter ce « toi ».

*Une personne a exorciser, est une personne possédée. Il existe plusieurs manières de possessions.*

Il avait raison alors. Oui, l’Oncle Alfred avait raison. La possession existait. Elle en avait un bel exemple devant les yeux, et elle ne savait pas quoi faire ni comment s’en protéger.



-Mais non, tu n’as pas à t’en faire! Ce ne devait pas être un possédé. Tu sais, les personnes souffrant de problèmes psychiatriques peuvent être vraiment très surprenant, vraiment très surprenant. Tu en as eu un parfait exemple. Mais…. Quelque chose me dit… veux-tu que, finalement, je t’explique chaque objet, son utilité?

Il eut pour toute réponse en unique sourire certes, mais qui voulait en dire long. Alors il lui expliqua. Les fioles contenaient de l’eau bénite. Elles étaient utiles pour les exorcises, mais aussi contre d’autres créatures telles que les vampires. Il en allait de même pour l’argent, les croix et crucifix à la différence que ceux-ci servaient à la protection de l’exorciste. Il en allait de même pour l’amulette, ce très beau bijou qu’avait aperçu Loreleï auparavant.

-Elle est magnifique, n’est-ce pas? Elle appartenait à ta tante.

-Hum, elle en avait de la chance. A quoi ceci sert-il donc? Ce n’est pas une amulette?


L’oncle Alfred prit l’objet que l’adolescente lui tendit. Il s’agissait d’un pendentif de taille tout à fait moyenne comportant une pierre mauve, de forme ronde, retenue par deux petits crochets d’argent.

-Non, ceci est un talisman. Son utilité n’est pas la même que celle de l’amulette. Je les ai pris à quelques démons, en vérité. Le talisman peut te procurer quelques infimes pouvoirs, rien d’extraordinaire. Mais je te déconseille de les utiliser. Je te l’interdis, même. Je les garde avec moi afin de priver n’importe quelle créature malveillante de leur force.

-Utiliser? Moi? As-tu l’intention de me montrer un exorcisme? De m’initier à cette pratique?

Un petit sourire chaleureux illumina le visage de l’Oncle Alfred. Il était heureux de savoir qu’elle voulait partager cette action bienfaitrice, celle de contribuer à faire reculer le mal.

Anecdote(s) de la vie actuelle :

Loreleï joua avec l’amulette qu’elle portait autour de son cou. Le pendentif était composée d’un rubis enserré par de l’ambre. Une chaînette en or blanc le retenait. Il s’agissait bel et bien de l’amulette qui avait appartenu à sa tante. Son oncle le lui avait donné la veille de sa mort. Il n’y avait rien d’inquiétant là dedans, il avait tout simplement vécu son temps. Arrivé à environ quatre vingt ans tout en accomplissant son travail d’exorciste, auquel il avait initié Loreleï, il avait fait un bon boulot.
La jeune femme, désormais âgée de vingt quatre ans, se rendait chez quelqu’un. Quelqu’un qu’elle ne connaissait pas forcément mais qu’elle devait aider. Cette personne n’était pas dans son état normale. Elle avait besoin d’aide, une aide que seule quelques personnes telle que la jeune femme pouvaient lui apporter. Elle vérifia sa sacoche en cuir, espérant que tout ce dont elle avait besoin se trouvait bien avec elle. Si elle n’avait pas encastré sa voiture dans un poteau, elle serait très certainement arrivée à l’heure. Désormais, c’était impossible, et son véritable travail commençait dans à peine une heure. Elle devrait remettre son exorcisme à plus tard, elle qui désormais devait agir seule depuis peu. Son oncle avait en effet toujours été là lors de sa formation, et même lors de ses premiers rituels à elle. Il la soutenait, comme des pompomgirls soutiendraient leur équipe, mais à sa manière bien entendu. En bref, sa formation n'avait pas été extrêmement longue, quasiment une année, mais cela avait été suffisant pour faire d'elle quelqu'un d'indépendant quant à tout ça. Il fallait juste qu'elle prenne désormais de l'assurance et qu'elle continue de par elle même.

Déclic :
Le déclic, ce fut son Oncle, ou plutôt le premier rituel d’exorcisme auquel elle assista. Rien de tel pour lui prouver la véritable existence des démons. Très longtemps, ce moment restera en sa mémoire comme l’un de ses meilleurs souvenirs, celui où, son oncle et elle s’étaient enfin réconciliés et allaient commencer à s’entraider. Encore aujourd’hui, elle se souvient exactement de la façon dont il avait jeté de l’eau bénite sur le possédé, ces psaumes qu’il psalmodiait sans cesse. Et après, quand l’esprit, ou le démon était parti. Elle ne savait pas trop à l’époque, c’était son premier exorcisme. Enfin, en théorie et non en pratique.



Apparence :

Allure générale :
Loreleï est une jeune femme de taille plutôt moyenne, se rapprochant presque du petit, puisqu’elle mesure un mètre cinquante neuf. Elle est d’une nature mince, et son ossature fine laisse apparaître une certaine fragilité. Certains la trouveraient même presque chétive, comme si elle ne pouvait pas se défendre ou se protéger seule.
Elle possède un visage plutôt long, assez ovale. Ses iris sont à dominantes marron, mais accompagnés de quelques petites touches de vert. Son regard est parfois glacial, très pénétrant. On arrive rarement à savoir ce qu’elle pense car son visage ne laisse passer quasiment rien, aucune émotion ne la trahit. Elle reste de marbre en apparence, en apparence seulement, car il est impossible de ne pas être sujet à toute sorte d’émotions. Ses cheveux sont d’un brun foncé, d’une longueur assez longue et d’une nature souple. Elle possède un nez plutôt fin, constellé de tâches de rousseur, ce qui apporte une touche d’innocence à la jeune femme, tout autant que ses joues, assez rondes, et non creuses. Sa bouche quant à elle, n’a rien de particulier, si ce n’est un petit air boudeur qui lui donne parfois l’air d’une enfant.

Style vestimentaire :

La jeune femme est quelqu’un de simple et fait donc… dans le simple. On peut assurer qu’elle ne suit pas vraiment la mode ni les tendances. Elle serait plutôt du genre à s’amuser comme elle en a envie, c’est à dire porter des vêtements dans lesquels elle se sent en accord, sans entrer non plus dans un look assez crade ou dégueu ou même négligé, comme vous le voulez. Non, juste quelques habits respectables. Des jeans, des tee-shirt, des pulls, des vestes. Et n’importe quel type de chaussure ou de baskets tant qu’elle s’y sent bien à l’aise. La seule chose ne la quittant pas, est un accessoire et même plus, puisqu’il s’agit de son amulette.


Autres : Rien à propos de mon personnage mais plutôt vis-à-vis du forum que je trouve magnifique en tous points. Design superbe, textes parfaitement bien écrits, ce qui est rare sur un forum (surtout pour le deuxième critère). Vous êtes une perle xD (Il ne s'agit en aucun cas de lèche)

Avatar : Rose Byrne

Précisez si vous êtes un joueur fille ou garçon : fille =)
Comment avez vous connu le forum ? Sur un Top Site plutôt reconnu je crois.

Superbe fiche ! J'aime beaucoup l'histoire !
Et Rose est adorable sur ton avatar ^^.

Bienvenue ici, j'espère que tu t'amuseras bien

Naaan!!! T'as vraiment lu mon histoire? T'as bien du courage, je la trouve très ennuyeuse. Mais bon.... moi et les fiches >>

En tous les cas je te remercie et te retourne le compliment (oui en fait j'ai lu pas mal de fiche dont la tienne, superbemment écrite. Y en a beaucoup qui écrivent bien d'ailleurs ici. Enfin breeeeeef)

Merci pour Rose, j'ai pas mal cherché et hésité quant à cette photo =')
Gaspy aussi est très bien sur ton avatar, mais, ça c'est pour toutes les photos le concernant.

Merci pour l'accueil chaleureux en tout cas. J'espère que je m'amuserai aussi et que je réussirai à m'intégrer ( dit comme ça, ça parait stupide, mais Dieu sait que c'est difficile sur certains forums! :/)

Oui oui, j'ai tout lu. Et elle n'est pas ennuyeuse, j'ai bien aimé personnellement. Sa curiosité quand elle était petite, son "apprentissage"... et son métier... et le coup de l'interné. Il se passe plein de choses.

Et bien merci beaucoup . Oui, il y a de très bons posteurs sur le forum ^^.

Et bien tu as fait un bon choix.
Merci xD.... mais c'est pas très objectif je crois.

Et bien de rien.
(Et ne t'inquiète pas, tu devrais pouvoir t'intégrer facilement, ils sont tous très gentils [personne m'a acheté, je te le jure xD...])

Bienvenue Loreleï .
J'adore le pseudo mais ça ça doit être parce que je suis fan du poème dnt tu as parlé et de Gilmore Girls *ahah pas de rapport je sais*

Alors j'ai moi aussi lu la fiche et je la trouve très bien ^^.
Il y a juste un détail qui me chiffonne. C'est l'initiation de ton personnage à l'exorcisme. Vu ce que tu dis l'oncle n'a eu qu'une journée pour lui expliquer. Or c'est insuffisant pour maîtriser l'exorcisme. Il faudrait que tu expliques qu'il l'a mise sur la voie et qu'elle a continuer après ^^.

Ensuite merci beaucoup pour le forum ça fait toujours plaisir. Et je finirais par dire qu'on adore les nouvelles victimes nouveaux membres et que si tu te lances dans le flood ça devrait aller tout seul.
En attendant de valider je réserve l'avatar .

Si on ne se manifeste pas c'est qu'on lit la fiche

Mais bienvenue


Edit : Ah ben voilà, ultra synchrones, elle a lu la fiche

Mattei~> Tant mieux alors si tu ne la trouve pas ennuyeuse. On manque d'avis objectif quant à ce qu'on produit. Enfin merci encore. (Acheté? Maso va )

Nate~> Hum... ouiiii si tu veux je vais essayer de rajouter ça. Bien entendu elle n'a pas eu qu'une seule initiation, mais comme il fallait mettre une anecdote. Je crois même que dans le déclic, j'ai parlé de sa "première séance" d'exorcisme donc... Enfin, ce n'est pas grave du tout, si ça gêne, je vais essayer de coincer ces informations quelque part.

Sinon merci pour tout (aaaah horreur, il n'y a pas le smiley jaune travesti en chinois qui se penche en avant, j'aurai voulu vous remercier avec xD)

Rain~> Pas de problème =)

Hum je n'ai pas saisi la nuance sur le coup alors désolée ^^.
Ja valide donc si c'est bien clair dans ton esprit .

Merci, et pas de soucis, j'ai tout de même rajouté un peu dans l'anecdote actuelle, comme cela, ce sera vraiment clair ^^

Perfecto

Loreleï, quel joli prénom...

*Oui, qui c'est qui a toujours un train de retard ? Et bah c'est Bibi. --*

La thanatopraxie... Un choix très original, et que j'aime beaucoup.

Ta fiche est très bien écrite.

Je viens de trouver l'exorciste parfaite... Celle qu'il me faut. *-*
Si avec ça, on ne peut pas redevenir humain, tranchez-moi la tête.

En tout cas bienvenue !

Que de compliments !!!

Merci beaucoup.

Et je pense que si Loreleï n'était pas de nature impassible, il se pourrait qu'elle rougisse xD

C'est vrai que Rose est pas mal xD^^

Bienvenue à toi Miss.

Merci beaucoup^^

(D'ailleurs au passage, tout comme Alexis est très jolie aussi. J'ai d'ailleurs vu que tu voulais changer d'avatar parce que tu trouvais qu'il n'y en avait pas vraiment qui correspondait au forum. Mais si tu regardes bien, les avatars de tous les autres sont comme les tiens, je veux dire, pas de sang ni rien d'autre de terrifiant ou surnaturel. Donc je trouve qu'Alexis convient très bien, et je pense même que c'est un très bon choix ^^)

Ta fiche est très intéressante ^^
Bienvenue parmi nous

Merci beaucoup Casey. Je dois dire que j'aime beaucoup ton histoire. Ces jumelles unies, l'une qui meurt et l'autre qui considère qu'elles resteront unies même au delà de la mort... Ca me fait penser à un excellent jeu vidéo =)

Ilena~> Ah, une fan? Oui oui tout à fait, je pensais bel est bien à ce merveilleux survival horror <3

Ohhh oui je suis certaine que l'on va bien s'entendre^^

Tout à fait d'accord avec toi. Scénario superbe, avec personnages superbes (notamment la petite Chitose Tachibana qui me fait de la peine quand je dois l'éliminer, ainsi que son frère, très humain malgré qu'il ne le soit plus xD)

Pour le trois, je suis tout aussi d'accord. Très franchement, ce sont les seuls jeux vidéos qui ont réussi à me foutre autant la trouille. Cette musique stressante, ou plutôt, l'absence de musique, et la présence de longs sifflements à l'approche d'un fantôme, de pleurs d'enfants, de cris, de ballons, poupées ou autres objets tombant à tes pieds quand tu t'en approches...

Et comme tu le disais, renvoie au folklore avec les fantômes qui revivent éternellement leur mort atroce (je pense d'ailleurs à la chute, et la femme rampante effrayantes à souhait )

Seul le fait d'avoir connu la série trop tard est un bémol puisque je n'ai toujours pas réussi à dénicher le premier volet en occasion. x_X

Ah oui je vois, les femmes aux aiguilles et leur bruits d'animaux. xDD

Le plancher qui craque, en effet je me rappelle, il fait un bruit d'enfer, t'entends plus que ça. Oui, je n'aime pas non plus les petites empaleuses. Surtout tout au début du troisième, tu as une ouverture dans le mur en forme de carré. Et tu vois une petite empaleuse qui s'entraîne avec des poupées sur un mur, tu dois la prendre en photo avant qu'elle ne disparaisse. Un coup, je ne sais pas ce que j'ai foutu, je l'ai loupé, du coup je ne savais plus quoi faire... et là... paf, elle surgit tout près du trou, j'ai juste put voir sa tête de tout près, et après elle est partie... mais qu'est-ce que j'ai eu peur. >>

Et puis les battements de coeur bien stressants aussi :/

(Celui que je n'aime pas particulièrement non plus, c'est le Kusabi x_x)

Et Sae quand elle te poursuit et que tu dois te cacher dans le placard Y.Y
(Et les poupées mécaniques aussi, j'ai toujours eu horreur de tout ce qui touche aux oupées de toute manière xD)